La Garenne-Colombes : retour de Buzz

Il aura suffit de le voir s'en prendre à un élu qui émettait la possibilité que la municipalité ne respectait peut-être pas ses propres règles d'urbanisme pour dénoter chez lui une "légère" irritation quand le public n'était pas béat d'admiration stupide et totalement acquis à sa cause perdue.

Notre maire aimerait évoluer dans un environnement aseptisé et sécurisé, dirons nous anesthésié où les enfants l'écouteraient le doigt sur la couture, et où son aréopage peroxydé et appareillé ne serait que "bon mots" et cirage néo-zélandais vitaminé.

Hélas… 3 fois hélas, certains pensent encore par eux mêmes, ne lui en déplaise, les gens ne sont pas tous abonnés à « Juvin a dit » ni accroc à la « Juvinsphère ». Après avoir lu ici et là le long chapelet des couronnes de lauriers tressées par un fan club soudainement bombardé admirateur de Kleber Haedens, il a bien fallu admettre que la pensée « inique » avait encore de beaux jours devant elle et que la mystification connaissait un certain succès.

Toutefois, on se débarrasse plus facilement d’une gueule de bois « Haedensienne » que d’un foutage de gueule autoproclamé « lutte contre la pensée unique et contre l’intolérance ». Faisons confiance à certains esprits pointilleux et passionnés d’histoire pour se rappeler douloureusement au bon souvenir de notre « sexapourcenté » municipal. Et je ne parle pas des malheureux « malgré-nous » embrigadés de force dans un combat dont l’uniforme glorieux pourrait bien se transformer en peau de chagrin. Merci à Dominique Baudis et à Irène Frain d’avoir savonné la sacrosainte bouche Garennoise.

Cher Jean d’O, qu’êtes vous donc venu faire dans cette galère, à l’avenir, choisissez mieux vos noyés, certains ne sont que boulets abyssaux. Aujourd’hui il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter qu’elle ne sera pas trop fraiche pour la saison.

Et pourtant la faute était minime, et les possibilités, à l’instar du « repli » de Haedens à Lyon pendant l’occupation, multiples et variées. Mais bon sang ne saurait mentir, fan d’un jour, fan de toujours, la marche arrière n’étant apparemment pas en odeur de francisque, seule la fuite en avant sied à notre jeune premier.

A la place du grand "H" de l'histoire, le destin national de notre maire pourrait bien être marqué par celui minuscule de l’encombrant haedens.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu’il aura été prévenu, que les esprits libres ont fait preuve d'une bonne volonté qui mériterait qu’ils arborent fièrement à leurs revers les insignes de grand chevalier de l'ordre de la patience proverbiale.

Mais où se cache donc le ressort de cette sombre affaire ? S’agit-il d’un pari perdu, d’une boutade d’étudiant de première année de médecine sur le mode « t’es pas cap », ou bien simplement d’une idée sortie d’un esprit fragilisé par avance par les effets attendus d’une altitude ministérielle trop vite fantasmée et de la raréfaction gazeuse des hautes sphères ?

Un mauvais scénariste de série américaine hospitalière aurait ponctué la scène par un « Mais merde ! Qu’est ce que vous foutez l’anesthésiste ? On est en train de le perdre ! »

Il y a souvent eu raillerie sur la cylindrée du carrosse de notre "cher" élu. Il est à craindre que finalement ce ne soit son système de freinage qui lui fasse défaut au moment décisif. Et nous serons finalement heureux d’apprendre, qu’à défaut des sots, on ne fait pas de politique sans casser des pots.

Paolo