La Garenne-Colombes : retour de Buzz

«En jouant avec deux cailloux, #nicolassarkozy a découvert le feu» !

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De Nicolas Sarkozy qui était évidement le 9 novembre 1989 à Berlin à Philippe Juvin qui a cru voir depuis sa bibliothèque un Kleber Haedens "grand résistant", l'Histoire ne manque jamais d'être "revisitée" de ce côté là de la politique, mais pas seulement.

On apprend ce matin sur le site local du parti socialiste que si le collège des Champs-Philippe s’appelle le collège des Champs-Philippe c’est parce « le maire est revenu à la raison et a fait sienne la proposition de Christophe Macé * qui a demandé à Isabelle Balkany, de baptiser ce nouvel établissement scolaire du nom du quartier où il est implanté ».

S'il suffisait que Christophe Macé demande quelque chose à Isabelle Balkany ou à Philippe Juvin pour que cette chose arrive, la vie serait merveilleuse et tous les garennois prendraient leur carte au Parti socialiste. Mais c'est mal connaître les arcanes de la politique.

En réalité, ce n'est pas tout à fait comme cela que les choses se passent en général et encore moins de cette façon que les choses se sont passées dans cette triste histoire Kleber Haedens.

Beaucoup d'autres avant Christophe Macé avaient supplié Isabelle Balkany d'intervenir auprès de Philippe Juvin, en vain. Il n'aura fallu qu'une seule personne pour faire changer d'avis Philippe Juvin. Une personne de son camp et d'un rang tel qu'il  lui était bien impossible de résister plus longtemps. Cela se passe comme cela en politique, pas autrement. Il ne faut pas rêver.

Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et les gens qui ne peuvent vraiment plus faire autrement…

Si le collège des Champs-Philippe s'appelle le collège des Champs-Philippe ce n'est sûrement pas grâce à Philippe Juvin (qui pourtant, lui aussi aurait écrit mais à Devedjian) ou à n'importe quel autre garennois en particulier mais à une lame de fond, des centaines et des centaines de gens qui ont, chacun à leur manière, poussé ceux qui avaient un jour voté en faveur de la mauvaise idée de Philippe Juvin à voter finalement contre deux mois avant l'ouverture du collège. Tout n'est que rapport de force, en politique.

Désolé, Christophe, on a tous joué collectif contre Kleber. Il faut continuer, ça marche !

Au fait, vous tous, vous étiez où, vous le 9 novembre 1989 ?

PhilBert

* Christophe Macé : conseiller municipal, tête de la liste de Gauche "Energie neuve pour la Garenne-Colombes"  qui a, comme son homologue du Modem, bien contribué au succès du collectif "Non à Kleber Haedens". Merci.