25.02.2010
Philippe Juvin n'aime pas (n'aime plus) Google, on le comprend !
Plus exactement c'est le député européen Philippe Juvin qui n'aime plus Google. Le candidat Juvin, lui, adore !
Ce revirement à 180° est normal, il suffit de taper Juvin ou Juvin+philippe ou encore juvin+ump sur le plus bel engin que la société n'ait jamais inventé, Google, pour comprendre.
Paradoxale quand on sait qu'il y a à peine deux ans c'est grâce à Google que le maire ambitieux pensait couvrir le monde de ses idées, de ses choix et de ses ambitions. Autoproclamé "premier maire 2.0", Philippe Juvin a même été jusqu'à prendre à son service le fameux Ewing, webmaster de l'ile Sarkozy (la plateforme UMP mise en ligne sur Second Life, ce monde virtuel censé révolutionner la communication planétaire) pour mettre en place SA propre machine à promouvoir.
Blog(s), page(s) Facebook, site(s) Internet, Wikipedia, Seesmic, Twitter,… rien n'était assez puissant pour asseoir la notoriété du maire en devenir et arroser la terre entière des amours ou des haines du candidat à tout, Philippe Juvin : Sarkozy, Haedens, par-ci. Debré, Pelloux, les socialistes ou le Modem par-là. Rien n'était assez "branché" pour l'autopromotion de Philippe Juvin, pas même les tweets ou photos envoyés en pleine séance du parlement européen !
C'est donc grâce à Google que Philippe Juvin a pu échafauder un tel stratagème au service de sa promotion. Sans Google, adieu blogs et sites ! Adieu "je vais vous montrer qui je suis" !
Mais voilà, Google garde tout. Absolument tout et ... classe.
Et quand au bout de deux années d'autopromotion Philippe Juvin se rend compte qu'il n'est pas en tête du classement, là il se met à ne plus du tout aimer Google.
Pire quand ses "casseroles" caracolent en tête de "ranking", évidement, cela dérange.
On le comprend. Mais à qui la faute …
Le plus étonnant c'est que Philippe Juvin, au demeurant intelligent ne semble toujours pas avoir compris comment cela marche, Google.
L'important n'est pas ce que l'on écrit sur son blog ou sur un communiqué de presse. L'important est de savoir si c'est utile à quelqu'un et comment ce que l'on écrit sera perçu. Google compte, Google classe mais c'est la masse d'internaute en cliquant ou en ne cliquant pas qui fait le "ranking" (classement), ce n'est pas Google.
Prenons deux exemples :
a) Philippe Juvin a publié quatre communiqués de presse en janvier et les deux seules informations qui sortent sur Google Actualités en ce moment quand on "tape" Juvin sont :
- sa non-nomination comme président des députés UMP au parlement européen
- et la réouverture d'une boutique Scoubidou en Bretagne (rien à voir si ce n'est que le propriétaire doit s'appeler Juvin).
b) quand on tape Haedens sans taper Juvin , on tombe sur l'immense polémique du nom de collège de la Garenne-Colombes donné par Philippe juvin et donc sur les écrits contre le choix de Philippe Juvin. Faute à qui ?
Google n'y est pour rien si personne ne reprend jamais les communiqués de presse de Philippe Juvin. C'est sans doute qu'ils n'intéressent personne et Google n'y est évidement pour rien quand un écrivain parfaitement inconnu (Haedens) est propulsé en tête de gondole par un maire qui voulait justement le réhabiliter. Ce Haedens s'avèrant être un écrivain d'extrême droite, bien sûr les passions se sont déchainées et Google a compilé, c'est tout.
Alors quand Philippe JUVIN appelle la Commission et les Etats membres, particulièrement le gouvernement français, à proposer au Parlement européen et aux Parlements nationaux les mesures qui permettront « d’éviter tout abus de position dominante dans le domaine de la publicité et de l’information sur internet », je me demande ce qui, dans ce nouveau communiqué de presse est dicté par l'intérêt général et ce qui est du ressort de l'égo malmené par Google.
Le maire 2.0 qui était au top 100 de Twitter mais qui ne l'est plus et dont les casseroles sont plus visibles que ses analyses économiques ou politiques (si elles existent) aurait-il enfin compris que "buzzer" est une arme à double tranchant.
Les photos, tweets et vidéos propres à la communication de l'UMP ne sont pour Google qu'un vide sidéral comparé aux contenus enrichis de ceux qui s'opposent.
Et Google aime le contenu …
Les communiqués de presse de Philippe Juvin
http://www.philippejuvin.fr/index.php/category/communique...
Liens utiles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Juvin
http://twitter.com/philippejuvin
http://fr-fr.facebook.com/philippe.juvin
http://ump-lagarenne.hautetfort.com/
http://essecmedia.wordpress.com/2008/01/13/le-premier-mai...
http://www.dailymotion.com/juvin
http://www.wikio.fr/sante/professionnels_de_sante/philipp...
http://www.flickr.com/photos/philippejuvin
http://www.philippejuvin.fr/index.php/tag/college-kleber-...
et TAG !
16:29 Publié dans Juvin est un marrant | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, juvin, ump, google, ppe
Commentaires
Tres bonne analyse, je comprend que philippe Juvin enrage apres google et sa manière de classer l'info.
Mais que voulez-vous il faut croire que les articles sur les galettes UMP et autres joyeusetés dignes du café du commerce ne favorisent pas un référencement efficace sur Google. Dommage pour Philippe, et tant mieux pour la démocratie !!!
Ecrit par : eric | 25.02.2010
Ce n'est pas beau de cracher dans la soupe qui vous a nourri.
Dire qu'il n'y a pas si longtemps l'UMP s'était découverte experte en Adworts de Google. Qui avait acheté les mots-clé kärcher ou racailles, qui ?
Ecrit par : Victor L. | 25.02.2010
L'UMP continue son marketing en ligne
Publié le 19/02/2006
Il semble que le parti de la majorité présidé par Nicolas Sarkozy ait définitivement adopté les publicités textuelles de Google et baptisées Adwords. Après la polémique sur l'achat des mots racaille et balieue en pleines émeutes à l'automne dernier, l'Union pour un Mouvement Populaire récidive en achetant des noms de politiciens du... Parti Soocialiste.
La semaine dernière, Jack Lang avait protesté contre l'achat de son nom par l'UMP sur le moteur de recherche Google. Ce week-end, la rédaction de Zescoop.com a pu constater que les noms "Jospin", "Hollande", mais également le prénom "Ségolène" ou encore le mot "CPE".
A l'UMP, on explique que l'achat de mots clés permet d'attirer de très nombreux internautes sur le site de l'UMP et d'en convertir un certain nombre en adhérents, du pur marketing high-tech donc... alors que le PS proteste et appelle à cliquer souvent sur les pubs de l'UMP : chaque clic étant facturé par Google.
Nos hommes politiques devraient peu-être s'inquiéter davantage de voir apparaître des publicités pour vendre des masques de protection lors de la saisie de "grippe aviaire" sur Google...
http://www.zescoop.com/news.php?id=1828
Ecrit par : Félix | 28.02.2010
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