26.11.2008
Manifestation aujourd'hui devant le collège Kleber Haedens
devant le site du futur collège.
Point de rassemblement : à 14h30 devant l’école maternelle René Guest, rue des Champs-Philippe
Acceptant enfin d’ouvrir les yeux sur les activités douteuses de journaliste engagé de Kleber Haedens, Philippe Juvin admet que Kleber Haedens a écrit dans ‘Je suis partout’. Mais avec des circonstances atténuantes : pas dans le ‘Je suis partout pro-nazi’. Une distinction bien hâtive, quand on sait que Je suis partout était ouvertement fasciste et antisémite depuis le début des années 30 !
En l’état des recherches que nous menons toujours, notamment à la Bibliothèque Nationale de France, Kleber Haedens n’aurait effectivement rien publié (sous son véritable nom) dans Je suis partout après 1941, quand cette revue devint une machine infernale destinée à piéger les juifs.
Faut-il pour autant minimiser sa collaboration à une publication qui plébiscite Mussolini dès 1932, qui proclame ouvertement son antisémitisme depuis les émeutes de février 34, et qui se rapproche du nazisme à partir de 1936-1937 ?
Je suis partout, nous dit Wikipedia, réclame un fascisme à la française : «on ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme», proclame l’hebdomadaire en 1939.
Voilà une ligne éditoriale claire, assez semblable à celle de l’Insurgé dans lequel Haedens publiait aussi régulièrement à la même époque.
Comment faut-il vous le dire, monsieur Juvin ? Haedens fut un écrivain engagé qui choisit délibérément de publier dans des revues fascistes et antisémites. C’est pour cette raison fondamentale qu’il est disqualifié pour donner son nom à un collège de La République.
C’est pour cela que nous ne voulons pas que son Histoire de La Littérature Française, qui exalte le nationalisme d’un Barrès, qui excuse si facilement l’antisémitisme d’un Brasillach, soit distribuée à nos enfants.
Allez-vous continuer longtemps à dire, avec l’aplomb qu’ont ceux qui se savent de mauvaise foi, qu’il n’y a pas de problème politique avec Kleber Haedens ?
Puis-je vous rappeler une citation d’Une Histoire de La Littérature Française, une seule, qui se suffit à elle-même et devrait avoir clôt le débat depuis bien longtemps :
C’est à propos de Pierre Drieu La Rochelle : «Pendant l’hiver 1940, il s’engagea dans la politique de collaboration avec l’Allemagne et lorsqu’il put mesurer l’étendue de son erreur, il eut assez d’élégance pour ne pas se renier».
Grand style et abjection de la droite littéraire, disait avec raison Pierre Assouline…
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Ndlr : je publie ce texte non pas parcequ'il est publié sur le site du Modem mais parceque l'équipe du Modem a merveilleusement bien exprimé ce que des Garennois, offusqués par ce choix de Kleber Haedens pensent (et disent moins bien).
Merci à celui qui non seulement est en train de mettre la Garenne-Colombes dans le pétain mais aussi à celui qui s'entêtant à ce point, nous oblige à fouiller "la merde" pour lui faire entendre le simple bon sens.
10:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Haedens, Juvin, Manifestation, Colombes