La Garenne-Colombes : retour de Buzz

Dépêches de l'Education 

AFP du Lundi 20 octobre 2008 http://www.vousnousils.fr/

Le conseil général des Hauts-de-Seine, à majorité UMP, a adopté lundi le nom de Kléber Haedens pour un futur collège de La Garenne-Colombes, malgré les protestations du MoDem qui a dénoncé le choix d'un écrivain de "la mouvance maurrassienne, nationaliste et royaliste".

Les conseillers généraux de l'UMP ont voté pour ce choix, tandis que l'opposition (PS, PC, Verts) a voté contre, a-t-on appris de sources concordantes.

Le conseiller municipal MoDem de La Garenne-Colombes (25.000 habitants), Christophe Conway, avait adressé mercredi une lettre ouverte à tous les conseillers généraux des Hauts-de-Seine pour les alerter sur le projet du maire UMP, Philippe Juvin, également conseiller général et secrétaire national du parti.

Il avait condamné le choix d'un personnage qui "n'a pas vécu à La Garenne-Colombes et n'a pas écrit à son sujet", en ajoutant que Kléber Haedens (1913-1976) a "côtoyé des amis qui, pour la plupart, n'ont pas eu un rôle exemplaire pendant la Seconde Guerre mondiale".

Christophe Conway soulignait que l'écrivain, qui fut aussi journaliste et essayiste, avait écrit dans plusieurs publications défendant le "nationalisme intégral" cher à Charles Maurras, notamment "Action française" et "Aspects de la France".

"Aspects de la France" fut dirigé après la Seconde Guerre mondiale par Xavier Vallat, qui fut à la tête du commissariat général aux questions juives sous le régime de Vichy.

Interrogé par l'AFP, Philippe Juvin, y avait vu une "pure polémique politicienne de la part de quelqu'un qui n'a même pas lu l'auteur", dont il recommande la lecture d'"Une histoire de la littérature française".

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NDLR : Fort heureusement toute la matière grise que compte La Garenne-Colombes n'est pas domiciliée au 56, Bd de la République.

Un choix imposé n'est jamais un bon choix.

Il reste fort heureusement en dehors de la mairie suffisament de neurones actifs, ouverts et non inféodés pour le faire comprendre à tous, un jour ou l'autre.