08.02.2009
Kleber Haedens traîne aussi sur la table de nuit de Jean-Marie Le Pen
La bibliothèque de Jean-Marie Le Pen en 1988
Au vrai, des livres, chez Jean-Marie Le Pen, il y en a partout.
Du plancher au plafond, du premier étage au deuxième grenier, le long des murs, sur le lit, les bureaux, la moquette, dans la salle de bains. Il y en a même dans les bibliothèques - celle de son père ou celle qui, longtemps, appartint à Barras. Victor Hugo y côtoie Proudhon, Gérard de Villiers, le Coran, Voltaire, Barrès. Au gré du jour, de l'heure, de l'instant, Jean-Marie Le Pen y pêche un essai politique, un polar ou un recueil de poésies.
Le dernier« Cabiro » sur les « bérets verts» traîne sur la table de nuit aux côtés du Quid des Présidents de la République et « de la guerre» de Clausewitz.
Les hussards aussi, Kléber Haedens et Nimier qu'il a bien connu et dont il se souvient avec émotion.
Et, par-dessus tout cela, des dictionnaires ... des dizaines de dictionnaires, dont un français-breton du seizième siècle et le dictionnaire politique de Maurras. Le Pen rit et paraît fier de ses livres qu'il caresse du regard et du bout des doigts. L'homme d'action est, pour un instant, devenu " l'honnête homme " des siècles passés, à la fois écrasé et grandi par le trésor stevensonien que constitue la littérature
française.
Jean-Marie Le Pen nous en parle avec passion.
Jean-François Touzé National Hebdo mars 1988
16:31 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, kleber, haedens, le pen, juvin, chevet