La Garenne-Colombes : retour de Buzz

Charles Maurras et l'Action Française

ont tué Roger Salengro. Il se suicida le 18 novembre 1936.

Le milieu de la presse est alors bien mal fréquenté et des hommes comme Henri Béraud, Charles Maurras ou Léon Daudet se soucient de la vérité comme d’une guigne.

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Louis Aragon écrira en 1943, au sujet de l'éloge prodigué par Berthelot Brunet à l'Histoire de la littérature française de Kleber Haedens, histoire très favorable aux écrivains fascistes ou fascisants :

Ils disent (les journalistes de droite) : ne confondons pas la littérature et la politique...

Comme je les comprends !

J'ajouterais simplement: ne confondons pas la trahison et la littérature.

Louis Aragon

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Philippe Juvin a beau dire que Kleber Haedens n'a jamais fait de politique, on le trouve quand même sur quelques "édito" très politiques ... non ?

“Joyeuse Mi-Carême ou l’histoire d’une perquisition” [éditorial signé par Thierry Maulnier, Jean-Pierre Maxence, Maurice Blanchot, Ralph Soupault, Kléber Haedens et Guy Richelet], L’Insurgé, n°9, 10 mars 1937, p.3
 
“Léon Blum, vous étiez prévenu” [éditorial signé par Jean-Pierre Maxence, Thierry Maulnier, Ralph Soupault, Maurice Blanchot, Kléber Haedens et Guy Richelet], L’Insurgé, n°10, 17 mars 1937, édition spéciale.

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14 juillet 1936 :  En raison de son action contre les ligues, des journaux d'extrême droite dont Action Française et Gringoire lancent une campagne de diffamation contre Roger Salengro, maire de Lille et ministre de l'intérieur. Relayée à la Chambre des Députés par le chef de file de son opposition municipale Henri Becquart, la campagne invoque contre lui une fausse condamnation pour désertion qui daterait de 1916.  Bien que cette accusation de désertion ait été reconnue comme infondée des années auparavant, le soldat Salengro ayant en fait été capturé par l'ennemi, la polémique enfle durant l'été. Il est ridiculisé continuellement sous le sobriquet de «Proprengro».