20.04.2010
Avant d'entendre encore une fois dimanche et à propos de la Shoah : "mais comment est-ce possible que cela fut..
lisez donc ceci :
Lucien Rebatet
L’Étoile jaune
Cet article de Lucien Rebatet a été publié dans l’hebdomadaire Je Suis Partout en date du 6 juin 1942.
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Les Juifs de la France occupée, comme ceux de presque toute l’Europe, sont astreints, à partir de cette semaine, au port d’un signe distinctif : l’étoile jaune.
Lorsque nous proposions, dans ce journal, quelques années avant la guerre, sous la signature de Robert Brasillach ou la mienne, l’établissement d’un statut des Juifs, nous ne parlions pas de cette mesure, indiscutablement sévère. Si les démocraties occidentales avaient été capables, à ce moment-là, de se dresser contre le danger juif si évident, de faire leur révolution anti judaïque, le sort des Juifs eût été sans nul doute moins rigoureux que celui qui les attend maintenant.
Mais depuis, nos charges contre Israël se sont décuplées. Les Juifs ont la part capitale de responsabilités dans le déclenchement de la guerre et dans son extension.
Ils ont été les agents essentiels du bellicisme français et anglo-saxon, ils n’ont cessé d’envenimer les disputes d’intérêts entre les nations européennes, ils ont torpillé toutes les solutions pacifiques qui pouvaient aisément intervenir. Ce sont eux qui ont scellé l’épouvantable alliance de leurs créatures Roosevelt et Churchill et de Staline. Tous les soldats chrétiens, de quelque camp qu’ils soient, qui meurent depuis un an dans les steppes russes sont d’abord les victimes des Juifs, s’ajoutent aux centaines de milliers de cadavres que la marxisme juif a entassé sur toute la planète.
Il n’est pas, aujourd’hui, un seul Juif, quelles que soient ses origines, qui ne se conduise en agent sournois ou arrogant du bolchevisme, qui ne fasse des vœux pour sa victoire, et n’y travaille par tous les moyens dont il dispose.
Le Juif se révèle ainsi dans toute sa virulence. Entre l’Aryen et lui, c’est la lutte décisive. Les Aryens ne peuvent pas laisser un tel ennemi libre de se dissimuler. L’étoile jaune qu’il leur impose est la conséquence naturelle de la duplicité judaïque. Le Juif, en face de l’Aryen, camoufle autant qu’il le peut sa race, transforme son nom, mais ne pense et n’agit souterrainement que pour une seule nationalité, la juive, et mène dans son sein la conspiration permanente contre les nations chrétiennes.
Je ne sais plus quel homme politique disait autrefois : « Si les Juifs étaient noirs ou bleus, il n’y aurait plus de question juive. Tout le monde saurait les reconnaître, les écarter ».
L’étoile jaune vient corriger cette bizarrerie qui veut qu’une espèce humaine radicalement opposée aux peuples de sang blanc, inassimilable de toute éternité à ce sang, ne soit pas toujours discernable au premier regard.
Le monde chrétien, à la naissance des idées démocratiques, crut qu’il pouvait oublier les lois sagement édifiées au cours de nombreux siècles. Il ouvrit aux Juifs les portes des ghettos séculaires. Il a cruellement payé cette générosité inconsidérée. Nous voyons, au bout d’un siècle et demi, les dernières conséquences de l’émancipation juive. Cette race ennemie, fanatique et féroce, n’a pas cessé un seul instant d’aspirer à établir sur toute la race blanche une domination qui dégénérait immédiatement en une épouvantable anarchie. Dans tous les pays où elle a pu accéder au pouvoir, elle a semé la corruption, la misère, répandu des flots de sang.
Elle a régné par l’or avec une insolence, une perfidie et une brutalité jamais atteintes par les pires tyrans. Cela s’achève aujourd’hui dans une guerre sans merci.
Une telle expérience est suffisante, n’est-ce pas ? L’étoile jaune est la première étape vers ce ghetto, tant physique que moral, que nous devons, à mon sens, faire réintégrer aux Juifs le plus promptement possible.
Je disais l’hiver dernier dans ce journal, ma joie d’avoir vu en Allemagne les premiers Juifs marqués de leur sceau jaune. Ce sera une joie beaucoup plus vive encore de voir cette étoile dans nos rues parisiennes, où, il n’y a pas trois ans, cette race exécrable nous piétinait.
Nous avons pourtant un regret, qui est vif : c’est que l’étoile jaune ne soit pas imposée par une loi française. Nous sommes, ici, des nationalistes convaincus que l’Allemagne et la France ont dans le Juif un ennemi commun, et que, contre lui, la France doit mener la lutte aux côtés de l’Allemagne. S’il est un terrain d’entente complète entre les deux nations, c’est bien celui-ci.
Il n’est aucun pays qui ait souffert des Juifs comme le nôtre. Ils lui ont valu le pire des malheurs, la défaite. Depuis, ils ont encore aggravé incroyablement ses maux, empoisonnant ses esprits, parvenant à peser de la plus funeste manière sur sa politique, étendant partout la plaie du marché noir, profitant de notre détresse pour édifier de nouvelles et ignobles fortunes.
Ce que nous avons fait jusqu’ici contre ces misérables ne compte pour ainsi dire pas. Les quelques décrets timides qu’imprima le « Journal officiel » ont à peine été appliqués. Darquier de Pellepoix vient d’être enfin nommé aux Affaires juives. C’est un de nos compagnons des bagarres d’avant guerre. Nous connaissons son énergie, ses convictions solides, sa pertinence. Il était admirablement désigné pour la place qu’il occupe.
Nos vœux et nos espoirs l’y ont accompagné. Il sait déjà quels sont nos désirs. Nous voulons que la France participe positivement à la défense aryenne contre les Juifs. Il y va de son prestige, et elle travaillera ainsi à son salut. Il est une décision qui s’impose de toute urgence : celle d’étendre à tous les Juifs de France l’étoile jaune. Elle est beaucoup plus nécessaire de l’autre côté de l’Allier que dans cette zone. Il n’y a jamais eu autant de Juifs en France. Nous avons hérité en dernier lieu de tous les fuyards de Hollande et de Belgique. Ceux qui ont gagné l’Amérique sont en nombre infime. La grande majorité de ces Juifs, tous ennemis mortels de la France et de la paix, est en zone libre. Il y a maintenant des Juifs galiciens, bucoviniens, lettons, subcarpathiques, qui sont devenus les Juifs de la Corrèze, de l’Ardèche, de la Savoie. Il faut leur infliger l’étoile, pour commencer ; que le paysan périgourdin ou provençal, que l’ouvrier lyonnais, devant ces pillards et ces provocateurs, sachent à qui ils ont à faire.
Cette mesure est révolutionnaire ? C’est possible. Mais enfin, sommes-nous, oui ou non, en révolution ? L’étoile jaune fera gémir certains catholiques, disons même beaucoup de catholiques. Il est facile de leur répondre, d’apaiser l’inquiétude de leur conscience. L’étoile jaune renoue avec la tradition la plus strictement chrétienne, celle de la rouelle, qui, durant toutes les époques de vraie et solide foi, les grands siècles de pure civilisation catholique, marquait les Juifs du ghetto, avec le chapeau jaune des Juifs d’Avignon, les Juifs du Pape. Si l’Eglise moderne s’élève contre l’étoile jaune, il lui faut désavouer tous les papes qui l’imaginèrent, puis l’imposèrent.
Lucien Rebatet
Ayant été arrêté par la police française en 1940 sur ordre du ministre de l'intérieur Georges Mandel, il publie l'année suivante un ouvrage antisémite intitulé Quand Israël se venge (Paris, Grasset). Il se réfugie en Amérique du Sud à la Libération.
13:55 Publié dans Les mots ont un sens | Lien permanent | Commentaires (7) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, navon, juvin, philippe, haedens