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05.04.2009

Questions pour un Brution*

Qui a dit en 1970 ? 

"... les journalistes. Nous sommes dans certains cas des combattants. Il faut savoir payer le bonheur d’écrire ce que l’on pense…"

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* Brution  : nom que se donnent les élèves et anciens élèves de l'école militaire, Le Prytanée à la Flèche dans la Sarthe. Une école militaire que Kleber Haedens a fréquentée de 1927 à 1931. Les Brutions, sutout à cette période étaient prédestinés à devenir officiers pendant la Seconde guerre mondiale. Kleber Haedens, lui préféra journaliste de Vichy.

 

Réponse : Lucien Rebatet interviewé par Jacques Chancel pour "Radioscopie". Condammé à mort pour indignité nationale, puis grâcié, Rebatet partageait les colonnes de Je suis partout avec notre Haedens municipal en 1938 et 1940.

Il savait, lui, que le plaisir d'écrire sa haine du Juif ne lui permettrait sans doute jamais de voir son nom sur une école. C'est ce qu'il a voulu dire par cette phrase.

Commentaires

Faut-il encore rappeler que la trajectoire de K. H. n'a rien de comparable à celle de Rebatet ? Sur le sujet qui semble vous obséder, Kleber n'a jamais écrit une ligne — ce qui n'est certes pas le cas du cher Lucien...

P. S.
On remarquera qu'en 1970, il était parfaitement possible à J. Chancel de recevoir L. Rebatet dans son émission sans tollé aucun et sans exiger de son invité reptation et aplatissement.
Des progrès de la liberté d'expression dans votre "démocratie"...

Ecrit par : max | 06.04.2009

Dans les pays démocratiques, on peut toujours tout dire, même maintenant. La preuve : Le Pen arrive même à faire du négationisme primaire dans l'enceinte du parlement européen et les journalistes recoivent toujours qui ils veulent et c'est tant mieux. De là à penser qu'un Le Pen, un Rebatet ou un Haedens ait un jour leur nom sur une école, en France, il y a loin de la coupe aux lèvres ...
Car, Max, même si vous avez l'air de bien connaitre Lucien et Kleber, vous ne savez peut-être pas tout non plus. Connaissez-vous, par exemple, les pseudonymes utilisés par Rebatet et Haedens quand ils écrivaient tous les deux dans "Le cri du Peuple" en 1943 ? Cela fera l'objet d'un prochain : Questions pour un Brution. Je vous laisse vous préparer, si vous voulez gagner le grand dictionnaire du fascisme ... remis par un jury de sots. Mais, je vous préviens, il vous faudra remuer des tonnes de "merde" dans les archives ... vous allez aimer.

Ecrit par : Philbert | 06.04.2009

Qu'allez-vous encore inventer ? K. H. n'a jamais collaboré au "Cri du Peuple". Rebatet, oui (mais il ne me semble pas que cette publication, de la "gauche" collaborationniste, fût très en pointe sur le sujet qui vous obsède).

P. S.
Tant pis pour le dictionnaire...

Ecrit par : Max | 06.04.2009

"Au cri du peuple", était tellement monstrueux que ceux qui y écrivaient ne signaient que de pseudonymes ridicules, genre "Le nettoyeur" (qui n'est ni celui de Rebatet, ni celui d'Haedens, que je réserve au jeu)
Et détrompez-vous, pour dénoncer les tribus du cinéma et du théatre, Au cri du peuple était en pointe, tout à fait en pointe, même. Rien à envier à Je suis partout. Nous en avons quelques exemplaires en parfait état à montrer le moment venu ...
N'oubliez pas que Haedens a créé et dirigé les quelques numéros du "Magasin du spectacle". C'est qu'en matière de cinéma et de théatre, Kleber, il y connaissait quelquechose, depuis Lyon.
Vous pouvez donc encore jouer pour le pseudo de Rebatet, ce serait trop bête de ne pas être le meilleur, Max. Il y a un B dans le pseudo, je vous aide...

Ecrit par : Philbert | 06.04.2009

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