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28.02.2009

Être anarchiste de droite (suite)

Par Jean-Marc Goglin

Pour Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne-Colombes, Kleber Haedens à qui un nouveau collège rendra "hommage" dès la prochaine rentrée scolaire était un anarchiste de droite, un esprit libre ... 

Est-ce un bon exemple pour la jeunesse actuelle ? C'est quoi un anarchiste de droite ? ...


untitled.jpgL’anarchiste apparaît à la fin du XIXe siècle. Il refuse, au nom des libertés individuelles, la notion de progrès que lui impose la société industrielle en train de se constituer.

L’anarchiste de droite n’est pas un simple individualiste. Il ancre ses valeurs dans le refus de la démocratie. Il s’élève contre les normes rigides des pensées et des comportements nés de la révolution industrielle et se veut le défenseur des valeurs aristocratiques traditionnelles de la France.

I. Refuser la démocratie.

L’anarchiste de droite refuse philosophiquement l’héritage de 1789. Il refuse le postulat égalitaire légué par la Révolution française et nie la légitimité de la majorité. Selon lui, le critère quantitatif ne peut donner de légitimité au choix. Le choix ne peut être effectué que par quelques uns. Définir la liberté comme un principe collectif apparaît incohérent pour l’anarchiste de droite. La liberté est individuelle et n’est que l’apanage de quelques uns. Un gouvernement révolutionnaire ne peut en aucun cas officialiser la liberté et les droits qui en découlent. En effet, la liberté se choisit et se construit grâce à la volonté et l’énergie. L’anarchiste de droite refuse donc la légitimité de la République. Selon lui, celle-ci représente la décadence à a fois morale et politique. Il juge le système politique instable, corrompu et inefficace. Selon lui, la bourgeoisie détient en fait le pouvoir et masque sa domination sous un semblant démocratique qui conduit à une tyrannie collective.

L’anarchiste de droite hait l’intellectuel qui est l’inventeur de la démocratie. Il le juge irréaliste, inconscient. Il lui reproche son sens de l’histoire allant immanquablement vers le progrès. Il refuse aussi bien le sens de l’histoire d’Auguste Comte que celui de Karl Marx.

L’illusion qu’a l’intellectuel de définir les grandes optiques politiques apparaît donc comme un danger pour l’anarchiste de droite. Non seulement l’intellectuel n’est pas un guide mais il pourrit les fondements de la société. Il théorise mal et est incapable d’agir lui même selon ses idées, lesquelles sont d’ailleurs inapplicables. L’anarchiste de droite estime donc, à la suite de Friedrich Nietzsche, que le XIXe siècle est un siècle de décadence à la fois individuelle et collective. Selon lui, la spiritualité disparaît sous l’illusion du progrès technique.

II. Proposer un idéal à la fois libertaire et aristocratique.


L’anarchiste de droite estime qu’il a le devoir intellectuel et moral de se révolter. Cette opposition conduit souvent l’anarchiste de droite à la violence : dans ses propos, ses écrits mais aussi ses actes.

Il s’oppose d’abord aux institutions qui sous couvert de démocratie emprisonnent les libertés individuelles. Il fustige également l’inertie de la collectivité aveugle. La notion de peuple lui apparaît comme un mythe car incapable de penser et d’agir. Il fustige non les puissants mais les médiocres qui laissent faire, voire fabriquent, les puissants.

L’anarchiste défend l’idée qu’il faut responsabiliser les hommes. L’anarchiste de droite propose une philosophie du " moi ". Ce " moi " se doit d’être violent, exigeant, lucide et créateur. A la suite d’Arthur de Gobineau, il estime que le " moi " originel est primordial et qu’il faut lui être fidèle. Les valeurs acquises durant l’enfance structurent l’individu à jamais et doivent être sauvegardées. L’anarchiste défend l’aristocratisme qui est pour lui la recherche perpétuelle de l’excellence à travers les valeurs que sont l’honneur, la fidélité, l’héroïsme… L’aristocrate est celui qui sait harmoniser la force de ses désirs et la sévérité de leurs exigences.

L’anarchiste se découvre des valeurs communes avec l’Ancien Régime. Il n’est pas pour autant monarchiste. En fait, il est davantage nostalgique des idéaux de la chevalerie que de l’organisation institutionnelle.

L’anarchiste de droite tente de présenter une synthèse entre l’expression de la liberté la plus totale et la reconnaissance des valeurs supérieures de l’individu. Il appartient à un courant de pensée qui marque la vie politique du XIXème siècle dans son opposition aux autres grands courants de pensée du siècle : la démocratie, le marxisme, le socialisme, le bonapartisme et le libéralisme.

27.02.2009

L'anarchisme de droite

L’anarchisme de droite est une (pseudo) sensibilité philosophique et politique caractérisée par un refus d'adhérer à une société ou un système s'appuyant sur la démocratie parlementaire, le pouvoir de l'argent, les idées reçues en matière d'ordre social, et plus généralement toute forme d'autorité se réclamant d'eux.
Ce mode de pensée conserverait cependant des idéaux et des valeurs considérées comme politiquement, moralement et idéologiquement à droite. Dans le cas contraire, on parlerait simplement d'anarchisme.

On a tenté de faire passer Kleber Haedens pour le resistant qu'il n'a jamais été ...

Voyons un peu ce que sont ces anticonformistes de droite à qui notre Haedens municipal est censé ressembler... lire la suite en dessous.

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Retour de Chamonix

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25.02.2009

Un effet indésirable de la prochitude, parmi d'autres ...

rolex.jpg

"Si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a raté sa vie !"

Jacques Séguéla

 

24.02.2009

Pour Roselyne Bachelot, "interdire le vin dans notre pays, c'est impossible"

http://www.lepoint.fr/

34823_une-roselyne-bachelot.jpgRoselyne Bachelot a déclaré dimanche qu'il fallait une approche "raisonnable, culturelle, équilibrée" de la consommation d'alcool. "Le risque de cancer apparaît dès le premier verre de vin", a assuré la ministre lors du grand jury RTL/Le Figaro/LCI, reprenant les indications fournies la semaine dernière par l'Institut national du cancer. Mais, a-t-elle reconnu, "nous sommes un pays qui produit du vin. Moi-même j'aime bien un verre de vin avec mon repas, interdire le vin dans notre pays, c'est impossible et ce n'est pas souhaitable".../...

salonvins.jpg

"Ci-gît le Seigneur de La Palice
S’il n’était mort il serait encore en vie
"

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Attention

L'abus d'alcool est DANGEREUX pour la santé !

Parents d'élèves de la Garenne-Colombes, si vos enfants sont scolarisés à la prochaine rentrée au nouveau collège des Champs-Philippe, il faudra bien leur dire que Kleber Haedens dont leur école portera malheureusement le nom n'est SURTOUT PAS un exemple à suivre.

En effet,

Kléber Haedens, "ce vieux briscard de l'Action française, figure emblématique de la Réaction était entretenu dans une bulle d'alcool", disait de lui Jacques Lecarme (Les Hussards 2000) mouru très jeune de ces abus notoires.  Il finit par ne plus être trop capable de se lever de son lit pour tenter d'écrire encore quelques articles tout en buvant sa bouteille de Bordeaux. Vraiment l'abus d'alcool n'est pas bon pour la santé pas plus que les alcooliques ne sont de bons exemples pour la jeunesse.

Quel Ministre voudra venir à La Garenne-Colombes, inaugurer un nouveau collège tout à l'honneur d'un poivrot d'extrême droite (écouter Jean d'Ormesson à ce sujet, c'est édifiant) ? Roselyne Bachelot, ministre de la Santé ? Xavier Darcos, ministre de l'Enseignement ? Bernard Laporte, secrétaire d'Etat à la Jeunesse ? Eric Besson, ministre de l'Intégration ? Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville ? Rama Yade, secrétaire d'État chargée des droits de l'Homme ? Martin Hirsch ?

On ne va pas se bousculer à La Garenne-Colombes à la rentrée 2009 ...

23.02.2009

Le Pr Juvin (UMP) dénonce les propos caricaturaux du Pr Debré (UMP).

Toujours à la 3ème personne du singulier sur le blog de Philippe Juvin.

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Le Pr Philippe Juvin, Secrétaire national de l’UMP, dénonce les propos caricaturaux du Pr Debré sur la loi Bachelot : « Bernard Debré se trompe quand il dit que la loi Bachelot va réduire le pouvoir des médecins : la vérité est que le n°2 dans les hôpitaux sera désormais systématiquement un médecin. De même, la loi Bachelot garantit que les médecins auront la majorité au directoire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les pouvoirs des chefs de pôle, eux-aussi médecins, seront renforcés.»

Philippe Juvin ajoute : « que le Pr Debré arrête ses contre-vérités, ou qu’il lise enfin les textes qu’il est amené à voter. Mais dans tous les cas, qu’il cesse de critiquer le projet de Bachelot au motif qu’il n’est toujours pas ministre de la santé… »

Le Pr Juvin conclut : « cessons ces querelles de mandarins, tout le monde sait qu’il faut réformer l’hôpital. Alors réformons».

Mais à l'Assemblée nationale on dénonce avec humour les propos du "célèbre professeur Juvin" ... qui croire ?

Voir le site de l'Assemblée nationale

Petite causerie entre Ministre de la Santé et députés ... (extraits)


.../... Mme Jacqueline Fraysse. Le malaise des hôpitaux publics est grand et va encore s’aggraver avec ce texte. Tiraillés entre des injonctions contradictoires, sommés de rétablir l’équilibre de leurs comptes, tout en continuant d’assurer leurs missions de service public, les hôpitaux fonctionnent à flux tendu et n’ont plus aucune réserve de sécurité pour faire face aux épidémies ou aux aléas. Pourtant, depuis la canicule de 2003, les mises en garde se sont multipliées, dernièrement encore avec la grève des urgentistes décidée dès le début du mois de décembre.

Assemblee_nationale1.jpgMme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. Peu suivie !

Mme Jacqueline Fraysse. Vous avez tenté de réduire les accidents récents à des problèmes d’organisation, pendant que Philippe Juvin, secrétaire national de l’UMP chargé de la santé…

M. Christian Paul. Le célèbre professeur Juvin, futur ministre !

Mme Jacqueline Fraysse. … et accessoirement maire de la Garenne-Colombes, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine et chef du service des urgences à l’hôpital Beaujon à Paris…

M. Gérard Bapt. Il a le temps ? *

Mme Jacqueline Fraysse. … où d’ailleurs ses collègues, soit dit en passant, se plaignent de ne le voir que trop peu souvent ; le professeur Juvin, disais-je, a donc mis en cause la responsabilité individuelle des personnels, en évoquant le chiffre de 10 000 décès accidentels par an dans les hôpitaux français. Il a été vigoureusement – et heureusement – remis en place par ses confrères, notamment par la CME tout entière de Beaujon.
Le but de cette offensive concertée est clair : il s’agit de faire porter la responsabilité des dysfonctionnements sur une organisation défaillante ou sur les seuls individus, ce qui permet de présenter ce projet de loi comme la solution à tous les problèmes.

M. Patrick Roy. Incroyable !

Mme Jacqueline Fraysse. Cela permet surtout de passer sous silence la question du financement et les conséquences désastreuses des différentes réformes de l’hôpital menées par les gouvernements de droite jusqu’à ce jour, réformes qui ont contribué à sa désorganisation et dans la lignée desquelles s’inscrit le texte que vous nous présentez aujourd’hui.
Tous les maux de l’hôpital viendraient donc d’un manque d’organisation, qui se résoudrait facilement en désignant un caporal à la tête de chaque établissement ; un simple caporal car, s’il a tous les pouvoirs au sein de son hôpital, le chef d’établissement, tel que le dessine ce texte, reste, nous l’avons vu, la marionnette du directeur général de l’ARS.../...

Assemblée nationale XIIIe législature
Session ordinaire de 2008-2009

Compte rendu intégral
Troisième séance du mercredi 11 février 2009

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Et le lendemain ...

Assemblée nationale XIIIe législature
Session ordinaire de 2008-2009

Compte rendu intégral
Troisième séance du jeudi 12 février 2009

.../... Mme Marisol Touraine. Je voudrais prendre la suite des propos de M. Debré.

J’ai écouté les explications qui nous ont été données. Vous nous dites que l’amendement vise à accélérer l’autorisation d’utiliser un équipement, sachant que, dans la pratique, l’équipement arrive et fonctionne avant même que l’autorisation soit donnée ; vous dites que l’absence de délai fait que l’intervalle entre l’installation d’un équipement et l’autorisation de l’utiliser est parfois assez long.

Il y a là un vrai problème. Car, comme M. Debré l’a fait remarquer, on se demande comment on est soigné en ce moment dans les hôpitaux ! Arrive-on dans un service pour être traité par un scanner, par un appareil de radiologie, ou par d’autres équipements qui n’ont jamais reçu l’autorisation de fonctionner, et dont personne n’est tout à fait sûr qu’ils ne soient pas néfastes pour la santé ?

M. Jean-Marie Le Guen. C’est l’effet Juvin !

Mme Marisol Touraine. C’est effectivement comme cela que l’on pourrait interpréter les propos de M. Juvin, qui est membre de l’UMP et qui avait indiqué de façon assez sidérante que les morts se comptaient par milliers à l’hôpital – il parlait de dix mille morts par an. Tiendrions-nous là un début d’explication ?

M. Jean-Luc Préel. C’est surtout le cas à Beaujon !

Mme Marisol Touraine. Plus sérieusement, je lis à l’article L. 6122-4 : « l’autorisation est donnée avant le début des travaux, de l’installation de l’équipement matériel lourd ou de la mise en œuvre des activités de soins ou des structures de soins alternatives à l’hospitalisation projetées. » .../...

 

 

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NDLR : * Il a le temps ? De tout faire ? Certainement pas ! Parce que "oublier" qu'il fallait prévoir des places de parking quand on construit une médiathèque en centre-ville quand on est le maire... c'est assez symptomatique de quelqu'un qui survole ses dossiers !

22.02.2009

Parking de la médiathèque (La Garenne-Colombes)

CHEF ! CHEF !

- J'ai eu une idée ! Et si on mettait le parking de la médiathèque au centre technique municipal, ... à  BEZONS ?

- Taisez-vous Maurice, ne vous en occupez pas, j'en fais mon affaire !

carte-ctm.jpg

CHEF ! CHEF !

- J'ai eu une idée ! Et si on embauchait un voiturier ? On pourrait mettre les voitures n'importe où, non ?

- Taisez-vous, Maurice, ne vous en occupez pas, j'en fais mon affaire !

voiturier.jpg

CHEF ! CHEF !

- Le personnel de la médiathèque va trouver votre idée de parking un peu étrange, non ?

- Taisez-vous Maurice, ne vous en occupez pas, je leur expliquerai ! C'est comme pour l'hôpital, tout est question d'OR-GA-NI-SA-TION.

cars3.jpg
 

CHEF ! CHEF !

- J'ai eu une idée ! Et si on mettait carrément le centre technique municipal à la place de la médiathèque et la médiathèque à la place du centre technique municipal ?

 - A Bezons ? Mais cela ne va pas, Maurice ! 

carte-ctm.jpg

CHEF ! CHEF !

- J'ai eu une idée ! Et si on consultait les Garennois ? 

- Mon pauvre Maurice, vous êtes décidement un sot !

 

20.02.2009

Le XXIème siècle ne pourrait-il pas être le siècle du post-colonialisme ?

mapmonde.jpgPlutôt que de conserver La Garenne-Colombes dans le formol ou "le Pétain", comme vous voudrez et cela pour le siècle à venir avec un collège au nom de Kleber Haedens ne pourrait-on pas décider collectivement d'aider les anciennes colonies à ENFIN recouvrer toute leur dignité en honnorant ici des écrivains dignes de ce nom et dont la France devrait être fière :

de véritables personnalités comme Aimé Césaire (le martiniquais), Léopold Sedar Senghor (le sénégalais) ou Pham Duy Khiêm (le vietnamien) qui furent de formidables écrivains mais aussi des personnalités politiques, tous au minimum agrégés de grammaire ou de littérature française. Ces trois là, par exemple ne sirotaient pas des Vichy-menthe à Lyon pendant la guerre comme Haedens et respectaient, eux, plus que tout la République, la langue française, la diversité et surtout le métier de professeur. Je rêve d'une ville hospitalière, d'une ville progressiste, d'une ville de culture plutôt que d'une ville aux deux pieds dans le Pétain.

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Pham Duy Khiêm, Georges Pompidou et Léopold Sedar Senghor en khâgne au lycée Louis-le-Grand (1931).
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Senghor participe avec Césaire au redressement du journal des étudiants martiniquais, l’Étudiant noir et se penche sur le problème des rapports entre les deux blocs ethniques. Senghor, comme Césaire, poètes et humanistes, prônent un retour aux sources africaines et se font les chantres de la « négritude » et du métissage culturel.

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19.02.2009

Vacances studieuses à la montagne

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