30.05.2010
Pourquoi l'eurodéputé (UMP-PPE) Philippe Juvin éprouve-t-il le besoin de déclarer à la terre entière sa flamme à Eric Zemmour ?
Sur la page Facebook du maire de La Garenne-Colombes (92250) et chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy, Philippe Juvin s'est toujours déclaré "fan" d'Eric Zemmour.
Aujourd'hui dimanche, fête des mères on peut tout simplement lire sur Facebook : Philippe Juvin "aime" Eric Zemmour, rien que cela !
Que le professeur de médecine Juvin aime Eric Zemmour ou n'importe qui d'autre, c'est son droit le plus stricte et très franchement on pourrait (devrait) s'en fiche complètement.
Mais qui est Eric Zemmour pour mériter une telle reconnaissance publique de la part d'un élu ?
Un chroniqueur télé poursuivi pour diffamation à caractère racial et incitation à la haine raciale par tout ce que compte la France d'associations luttant contre le racisme (Licra, MRAP, UEJF, SOS Racisme etc …).
L'auteur d'un livre (Mélancolie française) qui revisite l'histoire au profit du maréchal Pétain,
Un éditorialiste qui tous les matins sur les ondes se délecte à jeter de l'huile sur le feu à propos de l'immigration, des races, de l'Histoire de la colonisation, de l'identité nationale, de l'Europe des nations versus une Europe fédérale, bref sur tous les sujets dont l'extrême droite fait son fond de commerce.
Un homme qui se tient mal à table et qui lève les yeux au ciel, façon de dire pauvre imbécile, à chaque fois qu'un interlocuteur tente d'évoquer une vérité historique qui le dérange. Bref, un pur produit de la réaction dont la seule finalité est de faire, chaque jour qui passe un petit buzz médiatique (pour ne pas dire un petit caca), au mépris des conséquences.
Un individu qui pas plus tard que ce matin était tout simplement traité de fasciste par Georges-Marc Benamou sur le plateau de télévision de "On n'est pas couché". Une émission où depuis des mois, pour ne pas dire des années, Eric Zemmour stigmatise les noirs, les arabes, les femmes et la gauche.
Un "énergumène réac" dont les seuls à lui trouver quelques qualités sont la réacosphère et l'extrême droite politique. Je vous encourage à taper "Eric+Zemmour" sur Google pour vous en convaincre si vous ne me croyez pas !
Alors pourquoi le maire de La Garenne-Colombes s'évertue-t-il, à l'instar de toute l'extrême droite à dire qu'il aime Eric Zemmour ?
Par provocation ? A-t-on besoin de provocateurs en ce moment ?
Par conviction politique ? Ou les deux ? En tout cas certainement pas par méconnaissance du sujet.
En effet que Philippe Juvin aime Eric Zemmour, Audiart, Céline ou Henri Béraud (ces deux derniers étant tout ce qu'il a de plus antisémite) ou la tarte aux pommes de sa maman, on pourrait s'en fiche complètement s'il n'y avait pas eu à La Garenne-Colombes des faits antérieurs qui nous confirment l'attachement du maire de la Garenne-Colombes à certaines idées que beaucoup qualifient de réactionnaires.
Il y a moins d'un an, souvenez-vous, Philippe Juvin essayait encore d'imposer pour nom de collège un écrivain pétainiste, maurrassien, membre de l'OAS et antirépublicain notoire (Kleber Haedens, un des rédacteurs de Je Suis Partout et secrétaire de Maurras) et ceci au nom de l'anticonformisme et de la liberté de penser … du pur Zemmour.
Il y a de quoi s'interroger aujourd'hui, non ?
Personnellement en tout cas, je m'interroge.
Pourquoi un professeur de médecine affiche-t-il son amour pour un homme désormais connu pour ses incitations à la haine raciale alors que tout le monde s'accorde à rechercher la paix sociale et raciale en particulier en banlieue parisienne et dans les hôpitaux ?
Pourquoi un député européen affiche-t-il son amour pour un homme qui déteste autant les institutions européennes au moment où l'Europe a besoin de convaincre de son efficacité ?
Pourquoi le maire d'une petite ville de banlieue affiche-t-il son amour pour un homme connu pour ses incitations à la haine raciale alors que tout le monde s'accorde à rechercher la paix sociale en particulier en banlieue parisienne ?
Pourquoi un homme politique affiche-t-il sans réserve son amour pour un homme que l'on traite aujourd'hui très ouvertement de fasciste ?
Je m'interroge …
Avons-nous besoin à la Garenne-Colombes d'un maire dont la préoccupation principale semble être d'afficher ses goûts politiques à travers ses "amours" ou ses modèles (Sarkozy, Zemmour, les écrivains de droite, …) et dont le passe-temps favori semble être l'étalage permanent dans les media de sa détestation de tout ce qui serait (selon lui) à gauche ? A gauche de quoi, ça c'est un mystère tant son point central semble être déjà très sérieusement à droite …
Casser du socialiste ne devrait pas être une fin en soi ou une priorité pour le premier magistrat d'une ville surtout quand celle-ci est confrontée à des problèmes bien concrets qui ne semblent pas être sérieusement suivis (médiathèque, quotient familial, ZAC des Champs-Philippe).
Que cherche Philippe Juvin a étaler publiquement et avec une certaine insistance son amour pour Eric Zemmour, ce "petit fasciste" de pacotille ?
Je serais assez curieux de lire ou mieux d'entendre l'eurodéputé Philippe Juvin s'expliquer à ce sujet.
Je serais assez curieux d'entendre de la bouche de Philippe Juvin ce qui chez Zemmour mérite un tel engouement.
Je serais assez curieux de comprendre pourquoi le chef d'un service de l'AP-HP s'évertue avec un tel acharnement à vouloir honorer des personnages (Haedens, Zemmour, Céline, Béraud) dont les seuls objectifs dans la vie sont manifestement de dresser les gens les uns contre les autres.
Mais qu'y a-t-il de plus à l'extrême droite du maire que des Infiltrés pourrait encore découvrir ?
15:03 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, philippe, juvin, ump, fasciste, zemmour, extrême, droite
25.06.2009
Le Retour de Buzz déclaré d'utilité publique par les ANTIFA ...
Etonnant, incroyable, énorme, ...
notre blog, ce blog, considéré par les "Antifa" (antifasciste) comme d'utilité publique ...
Voilà toute l'histoire
Il était une fois, le maire d'une petite ville, La Garenne-Colombes - en banlieue Ouest de Paris et plutôt classée dans la catégorie des villes "bobo"- qui décida un jour de baptiser un nouveau collège du nom de Kleber Haedens. Un inconnu, qu'il présenta comme "un écrivain et critique de talent, un esprit libre, un anticonformiste apparenté au groupe littéraire des Hussards". Why not !
Une autre école venait d'être baptisée, Jean Jerphanion du nom du personnage central d'un roman de Jules Romains que le maire avait déjà bien aimé. Ce premier choix n'était pas apparu mauvais aux administrés.
Tout laissait donc croire que l'on pouvait à nouveau faire confiance à ce maire qui, bien que déjà très occupé en politique et dans un hôptal où il est "chef de service", semblait avoir aussi "des lettres".
"Je souhaite faire oeuvre, et que La Garenne-Colombes, ainsi que le Conseil Général, fassent oeuvre de souvenir en ramenant à la surface un auteur important de la littérature française" avait exactement déclaré le maire UMP, Philippe Juvin lors d'un conseil municipale en 2008.
Le garennois (habitant de la charmante petite ville de La Garenne-Colombes), curieux comme une pie, se mit alors à chercher qui pouvait bien être ce Haedens dont personne, mais alors vraiment personne, n'avait entendu parler.
Merde ... ce type avait été secrétaire de Charles Maurras, avait collaboré aux pires torchons nationalistes et antisémites des années sombres de notre histoire. Cet écrivaillon, en plus, ne s'était jamais renié, bien au contraire. Le voilà OAS en 62. En 68, quand le quartier latin est en effervescense et refait le monde, lui se "bourrait" encore à l'absinthe, nostalgique qu'il était de cette époque de la collaboration. Il meurt à 63 ans, ivrogne. PROBLEME.
Pour une école, ce n'était pas terrible, pas TOP disent les plus jeunes. Scandaleux diront carrément ceux qui ont connu cette période et qui ont souffert de ces écrivains maudits !
Ni une, ni deux, voilà qu'un conseiller municipal alerté par des voisins, tente une intervention.
- Réponse cinglante de Philippe Juvin depuis son perchoir : Mr Conway (l'unique conseiller Modem), ne vous occupez pas de cela !
Wouahhh ! Pas facile d'être un minoritaire ...dans un conseil municpal.
Il tente alors, ce conseiller, tout seul mais avec une équipe, de fédérer des habitants, des parents d'élèves et surtout les autres équipes militantes pour convaincre, tous ensemble, le Conseil général des Hauts-de-Seine - qui ne s'était pas encore prononcé en octobre - de retarder la décision, le temps d'y voir plus clair. Il n'y avait pas le feu. Le collège n'était même pas construit.
- Réponse tout aussi cinglante de l'Assemblée : Kleber Haedens est adopté par la majorité UMP. Dont acte.
Le collège de La Garenne-Colombes s'appellera Kleber Haedens, le maire, Philippe Juvin, notre ami de l'UMP, nous l'a recommandé. Il n'y a donc pas de problème ... (Isabelle Balkany).
Dossier de Presse, articles du Figaro littéraires, soutien de Jean D'ormesson et passages télé à l'appui, ce Kleber là est tout ce qu'il y a de bien pour votre collège, foi de Philippe Juvin et de ses conseillers municipaux. Circulez, il n'y a plus rien à voir. Un choix démocratiquement entériné, diront mêmes les moins républicains de tous.
Le chef aime, j'aime. C'est quand même pas compliqué la politique ...
NON AU MENSONGE ET A LA DESINFORMATION se mettent à tracter sur les marchés, les gentils conseillers municipaux de la majorité, dociles. Problème : tout du tract est FAUX. Ni Dominique Baudis, ni Irène Frain, par exemple, n'ont évidement jamais dirigé une quelconque association des amis de Haedens. Pas plus que Haedens ne fut résistant ... enfin, en politique on n'est pas à un petit mensonge près.
Des garennois discutent, se regroupent, pétitionnent et font ce que tout collectif fait, il tente d'obtenir des soutiens.
Un collectif républicain (cela veut dire en français : toutes étiquettes bienvenues) NON à Haedens était né.
Mais, c'est qu'entre temps, notre Haedens devenu municipal, avait déchainé les passions.
Les pros et les antis, comme le dira avec humour, Pierre Assouline sur son blog littéraire, "La République des Livres" y vont tous de leur couplet par presse et blog interposés.
Pour les anti : âge moyen 45 ans (sans comptablliser les deux doyens, 89 et 98 ans) retraités, artistes, journalistes, écrivains, hommes politiques (de droite et de gauche), rédacteurs, enseignants (beaucoup d'enseignants), médecins (beaucoup de médecins dont des professeurs de médecine), chefs d'entreprise, employés, assistantes maternelle, avocats, mères aux foyer, caméraman, juristes, responsables informatique ou marketing, directeurs financiers, notaire, ministre (lequel ? On ne vous le dira pas ...), députés (lesquels ? On ne vous le dira pas non plus), chef de rayon, commerçants, religieux, militants ou direction d' associations luttant contre le racisme et l'antisémitisme ou les droits de l'Homme, ...
tous pensent à peu près la même chose : ne suffirait-il pas de demander au maire de trouver un nom plus consensuel, moins marqué, plus sympathique, bref, ... un autre nom.
"Tous des sots", réplique Philippe Juvin sur son blog perso. Un blog au vitriol contre tous ceux qui ne partagent ni son avis ni celui de Nicolas Sarkozy. Autant dire, beaucoup de monde : nous, le collectif mais aussi les mandarins qui réfutent en bloc (opératoire) ses propos sur l'hôpital, Bernard Debré qui ne lit pas ses textes à l'Assemblée, ATD Quart Monde qui ne sait pas compter, Patrick de Carolis qu'il traite de ségrégationiste, Patrick Pelloux, ce dangereux activiste en blouse blance et tant d'autres ... je ne parle pas des gens du centre, de gauche ou Verts pour qui on sent nettement chez Philippe Juvin une détestation abyssale.
Nous sommes tous des cons, fallait-il comprendre.
Si LUI, Philippe Juvin, maire de, vice-président de, chef de et surtout proche de, a dit que Kleber Haedens c'était bien, c'est que forcement, c'est bien, d'ailleurs jamais, jamais il ne se lassera de les offenser, ces pov' cons qui disent le contraire. C'est du Bernanos et c'est aussi la devise du maire.
Vous êtes, lecteurs, nous sommes tous des cons et qui plus est, des cons manipulés par son unique conseiller Modem, c'est du moins ce que le maire tente de faire croire à encore plus cons.
Côté Pros, maintenant : c'est là que cela se gâte.
Jamais le garennois vulgaribus n'avait eu à faire une telle plongée en apnée dans le monde de l'intolérance et de l'intégrisme. Il lui est tombé dessus par écran interposé (heureusement) tout ce que l'extrême droite compte de groupuscules fascistes, nationalistes et intégristes. De La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ou FSSPX au Front National, des royalistes aux souverainistes, des amoureux de Brasillach à ceux de Céline, des Boulogne Boy à l'Action Française étudiante, des fans de Pierre Sidos à ceux de Dieudonné, des négationistes aux antisémites suiveurs, ... tout le monde s'est mis à trouver toutes les qualités à ce Kleber Haedens que, je rappelle ici, le quidam normal ne connait toujours pas. Etrange, quand même.
La brute épaisse et inculte des mouvements ultra-fascistes voit en Haedens un valeureux "Brution" (bien qu'il n'ait jamais tenu un fusil de sa vie) alors que le jeune militant d'Action Française se fait plaisir l'été sous la tente avec son édition milésimée d'une Histoire de la Littérature. PROBLEME, non ?
Tous ces gens là réunis ne doivent représenter qu'un petit % de la population. Et ce % connait Haedens et félicite le maire, Philippe Juvin à longueur de blog d'un choix aussi judicieux quand il n'est pas dit, courageux. ETRANGE.
D'un côté, des citoyens (trois mille ou plus) un peu bobos pas forcement idiots, en tout cas pas extrêmistes pour un sous et de l'autre une bande d'excités tous anti-républicains, souvent antisémites et parfois complètement à la marge de la société.
Au milieu, un maire qui s'arqueboute à dire que SON choix est le meilleur, que les opposants à SON choix sont manipulés, pire, que SES opposants (ceux de SON choix) ont tenté de prendre des enfants en otage.
Mais où va t-on ?
Maintenant ce sont les "Antifa", qui entrent dans la danse !
Personnellement, je préfère être décoré par un blog d'Antifa que soutenu par un blog comme F.Desouche. Question d'éducation.
Mais là n'est pas le problème.
L'extrême droite, toute l'extrême droite se sert de La Garenne-Colombes et de son maire pour faire de Haedens, ce pauvre type sans grand intérêt, un symbole de la pensée maurrassienne.
Le garennois, lui, voudrait bien avoir la paix au village et se passerait volontiers d'un écrivain dont le nom est pris en otage par l'extrême droite, pour diviser.
On a bien compris maintenant qu'autour du symbole (prétexte, alibi, ...) Kleber Haedens, il y avait deux camps.
- Celui de ceux qui se sont battus ou se battraient pour qu'une icône de l'extrême droite ne soit jamais gravé sur un établissement scolaire
- Les autres
Ce n'est pas très compliqué, quand même. Même Maurice a compris, je suis sûr. A chacun de choisir maintenant son camp car, s'en foutre, c'est exactement ce qui a conduit la famille Navon dans le bulletin municipal. Cela s'appelle l'indifférence coupable.
Post sciptum : vendredi en cours de journée, nous avions décidé collégiallement d'enterrer cette histoire, tous.
Samedi matin la douche était glacée (Le Parisien) : Philippe Juvin n'avait décidement rien compris. Pas de chance, Kleber ... même mort, tu n'as pas choisi le bon cheval.
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La Garenne-Colombes : le collège Kléber Haedens débaptisé
http://www.contre-informations.fr/?p=844
Un collège devait porter le nom de Kléber Haedens, du nom d’un écrivain et journaliste fasciste, collaborateur aux journaux « Je suis partout» et « l’Action française» , à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). A l’origine de cette initiative, Philippe Juvin, le maire de la ville, avait décrit Haedens comme « un anarchiste de droite» et « un esprit libre».
Voilà l’argumentaire typique du fascisme qui fait l’éloge d’un individualisme petit-bourgeois détaché de la lutte de classe et dont le seul but est de « vivre pleinement» sa vie en se drapant dans une « philosophie de la vie» censée être en dehors de tout clivage partisan.
Le maire comptait également distribuer aux élèves « Une Histoire de La Littérature Française» de Kleber Haedens, paru en… 1943, et encore un « classique» à l’extrême-droite.
Mais la mobilisation antifasciste de La Garenne-Colombes, relayée par un blog disséquant le discours dominant et les ressorts de la culture fasciste, a finalement obligé le conseil général des Hauts-de-Seine à revenir sur sa décision. Le collège devrait désormais s’appeler « des Champs-Philippe», d’après le nom du quartier où il se situe.
Catégorie: Antifascisme
14:27 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombs, juvin, haedens, fasciste, antifasciste, antifa, ump
19.11.2008
Les Hussards : des écrivains fascistes (Bernard Frank)
http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_741535409/hussa.../
En 1952, Bernard Frank (1929-2006), un jeune journaliste et écrivain, publie dans les Temps modernes un article intitulé « les Grognards et les Hussards » qui stigmatise un groupe de jeunes écrivains de Saint-Germain-des-Prés, au premier rang duquel se trouve Roger Nimier, auteur du Hussard bleu (1950).
Il les accuse clairement d’être des écrivains « fascistes » (ils ont tous ou presque été proches de l’Action française), et dénonce le fait qu’ils se refusent à céder au conformisme de l’époque, qui consiste à s’engager politiquement, notamment derrière Jean-Paul Sartre. Le terme de « Hussard » aurait, selon certains exégètes, une autre paternité, et serait le fait d’un auteur belge, Willy de Spens, ami de Roger Nimier et Hussard lui-même. En fait, la plupart des Hussards rejettent ce terme, comme Jacques Laurent (« mot que je déteste en bon fantassin ») ou Michel Déon (« pont-aux-ânes des interviewers »), voire nient l’existence même d’un groupe.Le terme « Hussards » ne caractérise donc pas une école, mais un groupe d’écrivains disparate, uni par un idéal aristocratique, une nébuleuse de jeunes écrivains parmi lesquels figurent Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent puis, plus tard Michel Déon. S’apparentent également à ce groupe des auteurs divers, dont Stephen Hecquet (1919-1960), Kleber Haedens (1913-1976), Félicien Marceau, Claude Roy ou François Nourissier. Ces jeunes écrivains de l’après-guerre entendent se situer là où la place est restée vide, après l’épuration engagée par le Comité national des écrivains (CNE) et sa liste noire d’écrivains « interdits ». Les Hussards ont d’ailleurs tenté de réhabiliter des écrivains « censurés », tels André Fraigneau ou Robert Brasillach.
13:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, fasciste, Hussards, Juvin