La Garenne-Colombes : retour de Buzz (suite)

Les troisièmes « Y’a Bon Awards » récompensant les plus beaux préjugés racistes.

Les remises de prix ont ceci d’intéressant qu’elles permettent de sortir de l’oubli des dérapages restés sans conséquences pour leurs auteurs. Derrière les Zemmour, Hortefeux et Lancar, icônes attendus du racisme ordinaire dans l’ère du temps, on découvre des propos toujours plus décomplexés, tous piochés dans les arcanes du « Paf ».
Les indivisibles, « Français tout cours », association créée il y a cinq ans pour porter un nouveau discours antiraciste, tenait lundi 23 mai sa troisième soirée annuelle de remise des Y’a Bon Awards, au Cabaret sauvage de Paris. Entre la remise de la Banane d’Or du meilleur « la France aux Français » ou du « meilleur espoir », les intermèdes comiques font monter la mayonnaise derrière une fine équipe, piochée elle aussi dans le Paysage audiovisuel français.

De son côté, le député européen Philippe Juvin persiste et signe : il est toujours un fan inconditionnel d'Eric Zemmour et le dit sur sa page Facebook.