La Garenne-Colombes : retour de Buzz (suite)

Le Modem de La Garenne-Colombes (Christophe Conway) se plaint qu'au lendemain du premier tour des élections Cantonales, certains (ndlr : il n'est pas dit qui sont ces certains) font circuler des bruits sur la position du MoDem pour le deuxième tour (ndlr : la nature des bruits n'est pas précisée non plus).

Afin, dit Christophe Conway de contrer cette grossière tentative de désinformation (Ndlr : laquelle exactement, on ne ne sait pas ?), le Modem garennois a donc publié jeudi par une note intitulée "explications d'entre deux tours" un complément d'information visant à préciser sa position.

Une position qui pour nous, au buzz était parfaitement claire et que nous avons critiquée, pour l'avoir bien comprise, dès mardi.

Nous la redonnons ici dans son contexte originel :

Nous (le Modem) vous laissons maîtres de votre choix et nous n’apportons pas un soutien total à Christophe Macé. Nous restons critiques sur certaines de ses positions tant sur le fond que sur la forme : outre nos divergences sur la vision politique, il reste en effet marqué par son rôle d’opposant systématique, reflet des travers du parti socialiste dans notre département …/… nous n'émettrons (au Modem) aucune consigne de vote mais simplement une orientation (Ndlr : une orientation c'est quand même un peu une consigne …) : un vote par défaut pour Christophe Macé (PS) ou un vote blanc malheureusement non pris en compte.

A l'exception du blog Plum'Garennoise qui s'est exprimé aussi sur le même sujet avec son œil critique habituel mais sans avoir, il nous semble dit autre chose de la position du Modem que ce qui avait été dit par le Modem lui-même, nous n'avons pas lu d'autres informations sur le sujet qui pourraient s'apparenter de près ou de loin à une grossière tentative de désinformation. Si de tels écrits existaient, que les représentants du Modem veuillent bien nous les indiquer afin que nous les dénoncions.

Pour notre part, très sincèrement (mais nous ne lisons pas tout et ne sommes pas non plus derrière chaque pilier de bar pour entendre ce qui pourrait se dire) de tentative grossière de désinformation, il n'y a eu que dans l'imagination de gens qui n'apprécient pas que l'on critique leur choix.

Etonnant quand on se rappelle comment le Modem dénoncait la majorité municipale quand elle criait au mensonge et à la désinformation alors que le Modem avec le reste de l'opposition critiquait avec justesse le choix de Kleber Haedens.
Il ne faudrait pas qu'à son tour le Modem garennois singe les méthodes que l'on sait aujourd'hui totalement éculées des gens de mauvaise foi que le Modem combattait il n'y a pas si longtemps.

Bref, ceci étant dit, tout cela nous éloigne des véritables préoccupations des électeurs. Des électeurs qui sont plus soucieux de choisir dimanche et sur de bons arguments "le bon futur conseiller général" de La Garenne-Colombes qu'ils ne sont intéressés par les explications alambiquées d'un parti politique très minoritaire qui a choisi collégialement de ne finalement pas participer au débat dans la ville. En clair, de la position du Modem qui encore une fois ne sait pas choisir son camp, le garennois se moque et nous aussi.

Next !

Europe Ecologie qui s'est invité à la fête, non sans humour et pour le plus grand plaisir des enfants.

AFP - Cantonales: "jeu des 1.000 erreurs" du PCF pour démasquer les candidats UMP

PARIS, 10 mars 2011 (AFP)

Le Parti communiste français, membre du Front de gauche, a lancé jeudi un "jeu des 1.000 erreurs" pour démasquer les candidats UMP qui ne se présentent pas sous l'étiquette du parti majoritaire aux élections cantonales (20-27 mars).

Sur quelque 2.000 cantons renouvelables, "1.000 candidats de droite aux élections cantonales ont oublié de mettre leur sigle UMP sur leur affiche électorale. Aide-les à retrouver le chemin de leur identité", ironise le PCF sur son site internet où il lance ce "grand concours cantonales".
"A toi de jouer" en allant coller sur les pancartes électorales les affichettes "d'utilité publique fournies gracieusement par le PCF" : "certifié UMP", "100% UMP" ou "Appelation d'origine contrôlée UMP".

Dans un communiqué, le PCF qui entend "résoudre le mystère de l'effacement de l'UMP", s'étonne de ce "bilan étonnant de la part de la force principale ultra-dominante de la majorité présidentielle qui gère le pays avec les dégâts que l'on sait".
De plus en plus de candidats, surtout de droite, masquent leur appartenance politique au profit d'un étiquetage local, jugé moins périlleux électoralement pour cette élection.

Mercredi, lors d'un meeting à Marseille, le patron de l'UMP, Jean-François Copé, a souhaité que les candidats de la majorité aux cantonales n'aient pas honte d'afficher "haut et fort" les couleurs de l'UMP même si "les temps sont difficiles".

En début de semaine, les militants PCF, en pointe sur la campagne des cantonales, avait également collé dans les rues de six grandes villes 10.000 affiches "flash-codes", énigmatiques pictogrammes lisibles uniquement par des smartphones, pour inciter les Français, et notamment les jeunes, à aller voter aux cantonales où une forte abstention est attendue.

NDLR : Belle illustration de ce que nous disions hier. Isabelle Caullery et ses sympathisants municipaux tractent et boitent à l'aide d'un tract "banalisé". Banalisé car sans la moindre référence au parti présidentiel (on peut le comprendre) et banalisé car tellement banal. N'importe qui pourrait dire la même chose, cela ne changerait strictement rien. Du bla-bla incolore, inodore et sans saveur ...

Angolagate : Charles Pasqua : 3 ans avec sursis requis

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 25 février 2011 à 20h20

Une peine de trois ans de prison avec sursis a été requise vendredi contre l'ancien ministre de l'Intérieur français, Charles Pasqua.

A l'encontre des hommes d'affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, deux peines de six ans de prison ferme ont été requises vendredi par la cour d'appel de Paris.

Ils sont, tous trois, jugés dans l'affaire de l'Angolagate, un trafic d'armes présumé à destination de l'Angola en guerre dans les années 90.

Ndlr : Charles Pasqua va pouvoir dormir tranquille ! Oui, oui ...

Lire un autre article sur le sur le sujet : ici

« Le Parisien » vous propose à partir de cette semaine un tour d'horizon des 24 cantons renouvelables dans les Hauts-de-Seine, les 20 et 27 mars.

Aujourd'hui, le canton-ville de La Garenne-Colombes.

Un an plus tard, rebelote. Isabelle Caullery, conseillère générale (UMP) sortante, élue le 14 mars 2010 lors d'une élection partielle, dans le
canton-ville de La Garenne-Colombes remet déjà son titre en jeu.
Elue au pied levé en remplacement de Philippe Juvin, le maire (UMP) de la ville devenu député européen et donc touché par le cumul des mandats, avec 54,32% des voix au 2e tour, cette ancienne secrétaire départementale du RPR, proche de Nicolas Sarkozy - la petite histoire veut que, à 14 ans, elle l'ait invité à danser lors d'une boum - sait que la partie peut être plus compliquée cette année.

« Son bilan est inexistant et le contexte général n'a pas évolué en sa faveur», gronde Christophe Macé (PS), son principal adversaire, ex-opposant au second tour de 2010. La campagne se fait sur un thème principal : l'avenir de La Garenne-Colombes dans l'axe de La Défense, et notamment, depuis 2010, l'extension du périmètre du quartier d'affaires au quartier des Champs-Philippe (NDLR : un quart environ du sol garennois).

Les tours représentent-elles un atout ou un danger ?

Isabelle Caullery penche pour la première option et refuse de s'inquiéter pour l'« identité communale » : « A La Garenne-Colombes, on fait 100 m et on discute avec 10 personnes. Même intégré à La Défense, nous garderons cet esprit village. »

Logement et transports

Ses adversaires ne sont pas de cet avis. Christophe Conway (MoDem), 57 ans, soupire : « A La Défense se cristallise ce qu'a été la politique du département via l'Epad ces dernières années : une machine à vendre des droits à construire sans prendre en compte la vie des habitants. »

La jeune Adelaïde Naturel (PC), 28 ans, renchérit : « Densifier les bureaux, construire un pôle financier, bref, ériger une nouvelle City, tout cela va transformer la ville et nuire aux gens qui y vivent. » Christophe Macé (PS), 49 ans, est du même avis et fait une proposition : « Le futur conseiller général aura un grand rôle à jouer sur cette question-là. Il doit donc siéger au conseil d'administration de l'Epadesa. » Autres thèmes de campagne : le logement et les transports. La Garenne-Colombes ne compte que 10% de logements sociaux. « Loin, très loin de la loi SRU », déplore Adelaïde Naturel, qui réclame davantage de HLM et de services publics.

Isabelle Caullery rétorque : « Aux Champs-Philippe, 25% des logements que nous construisons sont des logements sociaux. »

La sortante estime par ailleurs qu'il faut « permettre aux jeunes d'accéder au parc privé, par exemple en demandant au conseil général de se porter caution pour un bail de cinq ans ». Question transports, la ville accueillera bientôt le tramway T2, dont la mise en circulation est prévue en 2012.

Hélas, le tracé du futur métro Grand Paris Express, sur lequel l'Etat et la région sont tombés d'accord, ignore le territoire communal. Tous les
candidats font du dossier un combat prioritaire.


Les 6 candidats pour le 20 mars 2011

• CAULLERY Isabelle (UMP-NC-PR)
• CONWAY Christophe (MoDem)
• CROCHE Richard (FN)
• MACÉ Christophe (PS)
• NATUREL Adelaïde (PC-Front de gauche)
• SCHINDLER Marc (EELV-Cap21)

Pour mémoire :
Résultats du premier tour du scrutin du 14 mars 2010.
Abstention : 52,3%.

• 1- Isabelle CAULLERY (UMP) : 3353 (42,84%).
• 2- Christophe MACÉ (PS) : 1734 (22,15%).
• 3- Pierre PARREAUX (Verts) : 1217 (15,55%).
• 4- Christophe CONWAY (MoDem) : 560 (7,15%).
• 5- Richard CROCHE (FN) : 557 (7,12%).
• 6- Adélaïde NATUREL (PC) : 289 (3,69%).
• 7- Jean-Florent CAMPION (SE) : 114 (1,46%).

Le logement est devenu le premier poste de la dépendance des ménages. Il représente plus de 25 % de leurs ressources et plus de 70 % pour les salariés au SMIC. Il est urgent d'imposer une autre politique du logement.

Dans les Hauts de Seine 14 villes (toutes de droites ! ) ne respectent toujours pas la loi SRU, (loi qui prévoit l'obligation pour les communes de plus de 3500 habitants de disposer d'au moins 20 % de logements sociaux) dont la Garenne-Colombes avec ses 10 % de logements sociaux seulement ! Cette situation n'est pas une fatalité, elle résulte d'un choix politique de M. JUVIN et sa majorité, qui préfère sacrifié le logement mixte de qualité accessible pour tous pour le plus grand profit des promoteurs immobiliers.

Les candidats du FRONT DE GAUCHE, vous invitent à venir débattre ensemble pour un urbanisme du 21ième siècle, en présence de Patrick Leclerc, conseiller général, Guy Quenneville membre d'une association de défense des locataires et de Matthieu Beck, architecte de quartier écologique coopératif.
- Comment construire de manière à répondre aux besoins de logements accessibles à tous, aux besoins de transports et d'emplois, sans compromettre la qualité architecturale et environnementale des quartiers que nous lèguerons aux générations futures ?
- Comment construire la vivre ensemble ?
- Comment faire respecter la loi SRU dans toutes les communes du 92 ?


Rendez-vous Vendredi 25 février, à partir de 19h
à l'école Ernest RENAN au 24 avenue Conté, place Belgique à la Garenne-Colombes