La Garenne-Colombes : retour de Buzz (suite)

Pauvres gosses !

* Normal, le collège Hautefeuille à Courbevoie est un collège privé pour garçons qui est promu par des parents, et son aumônier a été nommé par la prélature de l’Opus dei (cékoi). Son aumônier devance donc les consignes de Luc Chatel et ne se privera certainement pas de faire des cours de morale matin, midi et soir.

C'est aussi en septembre que L'Opus Dei, une organisation catholique aussi puissante que secrète, accusée par certains de dérives sectaires, sera au coeur d'un procès, inédit tant en France qu'à l'étranger. Fait pour le moins inattendu, c'est par le biais du droit social que «l'Oeuvre» comparaîtra les 22 et 23 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris.

En savoir + sur www.20minutes.fr

Au lendemain de l'appel lancé par certains députés UMP pour retirer des manuels de SVT les passages évoquant l'identité sexuelle,

Christine Boutin s'est réjouit que 80 parlementaires de la majorité partagent son idée.

« Le problème, c'est qu'on présente cette théorie comme une vérité scientifique. C'est cela qui me gêne », a ainsi expliqué la présidente du Parti chrétien-démocrate au micro d'Europe 1 ce mercredi, avant d'ajouter que « c'est un postulat, une idéologie du reste qui s'appuie sur des idéologies néo-marxistes existentialistes. Ce serait dans des cours de philosophie, on pourrait le comprendre. Mais ça n'a pas sa place dans le secondaire ».

A quelques jours de la rentrée des classes, des députés UMP ont en effet adressé une lettre au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, pour lui demander de retirer du programme de SVT des 1ère L et ES l'enseignement de l'identité sexuelle. Selon eux, justifier l'orientation d'une personne autant par son sexe biologique que par le contexte socio-culturel, revient à théoriser le genre sexuel. « Les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualité : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels », estiment les parlementaires.
"Mettre des mots sur des sujets rigoureux"

Alors que les nouvelles lignes à paraître dans les livres de SVT de certaines classes de lycée suscitent la colère et l'indignation de quelques politiques, d'autres au contraire, se réjouissent de ce qu'ils considèrent comme une avancée. « Il est nécessaire d'alerter les élèves sur une réalités sociale de la façon la plus scientifique possible. C'est le rôle de l'école de mettre des mots sur des sujets rigoureux, loin des stéréotypes et des clichés qui peuvent envahir les esprits », a en effet estimé Philippe Meirieu, spécialiste de la pédagogie et président du conseil fédéral d'Europe-Ecologie-Les Verts dans un entretien accordé à L'Express. De son côté, Bruno Julliard, le secrétaire national de l'Education au PS, a regretté la polémique qui s'est créée autour d'un sujet de société. Il a ainsi confié à L'Express : « c'est dommage qu'une petite polémique politicienne prenne le dessus. Il faut quant même rappeler que le taux de suicide des jeunes homosexuels est sept fois plus élevé que dans le reste de la population ». Selon lui, « il faut bien comprendre que la mise en place d'un outil de compréhension de l'identité sexuelle, ce n'est pas faire avancer les droits des LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres ) mais contribuer à l'éducation et la formation des futurs citoyens ». Philippe Merieu a, quant à lui, considéré que « la polémique devrait plutôt s'attaquer à la formation des enseignants sur ces questions plutôt qu'au thème lui-même ».

Par Actu France Soir

Nous ne l'avions pas vu mais l'information est intéressante.

En juin dernier, pour leur repas de fin d'année les gentils membres du cercle Kleber Haedens (section des Hauts-de-Seine de l'Action française) avaient invité leurs camarades de France Action Jeunesse, des camarades qui leurs sont chers pour avoir beaucoup participé à l'épanouissement de leur pensée politique (sic). A noter que le groupuscule FAJ regroupe quelques évincés du FNJ (Front National Jeunes) trop proches de B.Goldmiche.

Sur le blog du cercle kleber Haedens (ici) sont publiées quelques images du diner. Je ne sais pas vous, mais moi, pour gendre je préfèrerais un jeune avec une autre coupe de cheveux ...

Myard, Goasguen, Luca : des «anars de droite» ?
François-Xavier Ajavon - Lundi 1 Août 2011

Il y a deux semaines les parlementaires de la Droite populaire organisaient un apéro «saucisson-vin rouge». Rien d'étonnant de la part de ces habitués des coups d'éclat. Mais est-ce à ce prix médiatique exorbitant que l’UMP doit exister à côté du FN, s'interroge François-Xavier Ajavon ?
Il y a quinze jours, sous les ors du salon Gabriel de l’Assemblée Nationale, un collectif de parlementaires fêtait sa première année d’existence ; son nom claque au vent tel un fanion : la « Droite populaire ». Les animateurs de ce mouvement de plaisantins bleus-bruns - connus pour leurs clins d’yeux appuyés à l’électorat frontiste et leurs provocations irritantes - avaient organisé un apéro « saucisson et vin rouge », qui n’est pas sans rappeler la réunion « saucisson-pinard » de triste mémoire, accommodée par le Bloc Identitaire et Riposte Laïque en juin 2010... Un happening visant à défendre la laïcité, mais aussi une démonstration de force de bouffeurs de cochon et de buveur d’alcool, excluant de fait les musulmans. Quand on fait cette remarque à Jacques Myard, l’un des joyeux promoteurs de la « Droite populaire », et député-maire de Maisons-Laffitte, il se gausse : «Faut vraiment être tordu pour y voir du mal. Alors comme ça on ne pourrait plus prendre un coup de rouge et un morceau de camembert?» Naturellement, c’est la droite « franchouille », voire un brin rustique, qui célèbre bruyamment ce qui fait toute une part de notre identité...  Mais derrière l’idéologie roots (la politique du claquos...) se cachent des desseins peu louables, des prises de parole épaisses comme des tranches de Brie et un objectif pratique pour l’UMP, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 : capter une part de l’électorat du Front National. Le mouvement, qui ne comptait qu’une quinzaine de membres à sa création, en dénombre aujourd’hui – sur les bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat - plus du triple. Dans le contexte de la résistible ascension de Marine Le Pen, et d’un relatif assagissement de Nicolas Sarkozy (déléguant depuis peu à Claude Guéant les œuvres basses), ces parlementaires saucisson à l’ail et cubitainer ont pris l’habitude de faire entendre, dans les médias, la voix décomplexée de la phalange droite-droite de la droite de gouvernement.

Claude Goasguen, par exemple, député de Paris (XVI ème), a récemment rendu un rapport favorable à la suppression de la bi-nationalité. Ce breton fatiguant, et vice-président du groupe d'amitié France-Guinée équatoriale à l’Assemblée, s’oppose farouchement au droit de vote des étrangers. Fort en gueule compulsif, il a été épinglé, il y a peu, pour une amusante algarade avec un conseiller municipal PS qu’il avait qualifié publiquement de « demi-portion ». Sur la question de la bi-nationalité il aurait crispé Nicolas Sarkozy et Eric Besson (dont les jeunes épouses respectives sont concernées), et a du rapidement faire rentrer ce lapin inopiné dans son chapeau.

Autre cador du mouvement : le député Lionnel Luca, ardent défenseur de la peine de mort, en certains cas épineux, dont celui des crimes sexuels. L’élu donne, en ces termes, son sentiment au JDD sur le premier quinquennat de Nicolas Sarkozy : « Il y a encore du travail sur les questions d'immigration ou de sécurité. Il y a, par exemple, des bandes organisées dans les quartiers qui sont un fléau et il n'est pas possible de continuer ainsi. De ce point de vue, le karcher n'a pas été passé. » Lionnel Luca et la « Droite populaire » voudraient aussi passer au nettoyeur haute pression allemand les signes d’ouverture à gauche émis par Nicolas Sarkozy. « C'est le péché originel qui n'a fait que troubler son électorat », explique Lionnel. Amen.

Jacques Myard, député-maire de Maisons-Laffitte claironne, lui, que la pesante « Droite populaire » est : « une bande d’anarchistes de droite ». La notion, nébuleuse, est convoquée pour créer une atmosphère de sympathie fédératrice, dans laquelle on retrouve à la fois les bons mots de Michel Audiard ou d’Antoine Blondin, mais aussi les vitupérations d’Astérix le Gaulois. On entrevoit que pour Jacques Myard être un « anar de droite » c’est vivre son gaullisme avec un certains sens du rock n’roll, sans dieu ni maître. Ce mouvement qui se présente comme « bordélique », « autogestionnaire » et « folklorique », a pourtant été reçu par Nicolas Sarkozy, à deux reprises, en septembre 2010 et mars 2011, et son influence grandit.
Ces rebelles de poche ont réussi, notamment, à infléchir le débat sur la sécurité routière, en conduisant le Ministre de l’Intérieur à revenir sur son projet de retrait des panneaux signalant – à l’avance – les radars automatiques. Car oui, ces punks du dimanche en costume trois pièces ne veulent pas que l’on tape les chauffards au porte-monnaie. En outre, la  « Droite populaire » entend défendre les budgets de la Police et de la Défense nationale, contre la traumatisante RGPP (révision générale des politiques publiques, visant au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, ndlr), afin que l’ordre règne sur le pays, à travers les missions régaliennes de l’état. Car oui, ces élus têtus ne veulent pas que la France parte à vau-l’eau. Aux dernières nouvelles, Lionnel Luca voudrait interdire la grève des cheminots quand il fait soleil.

Et si ces petits comiques grenouillant à la droite de la droite - voulant initialement « contrer les dérives de l'UMP au centre gauche » - avaient tout simplement réinventé le poujadisme ? Poujade, vous savez, ce petit imprimeur devenu parlementaire oubliable, et champion des petits commerçants, qu’un certain Jean-Marie Le Pen accompagnait, quelque part dans les années 50... On suppute pour ces élus un avenir hasardeux, à la traîne de l’extrême droite et à l’ouest de toutes les autres orientations. L’un de leurs maîtres à penser, Michel Audiard, a fait dire à Lino Ventura dans les Tontons flingueurs que « les c... ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ». C’est très vrai. Et l’hasardeuse « Droite populaire », de prises de parole fantaisistes en écarts de langage laborieux le prouve de jour en jour. Est-ce à ce prix médiatique exorbitant que l’UMP doit exister à côté du FN ? Espérons que non...  Le gros rouge et le saucisson à l’ail... aïe.

http://www.marianne2.fr

Le camp nationaliste, promo Pétain s'il vous plaît, est terminé ...

• http://afe92nord.over-blog.com/
• http://www.actionfrancaise.net/

Ndlr : bien entendu rien à voir avec ce l'autre zozo appelle l'accident provoqué par l'abruti Anders Behring Breivik ...

Quand une enseignante de La Garenne qui ne voulait pas que l'on donne ce nom-là à notre collège avait déclaré dans la presse :

Sans raison apparente (mais sans surprise) le Figaro magazine du 10 juin 2011 consacre quatre pages à quatre des rédacteurs du tristement célèbre journal antisémite d'avant guerre Je Suis Partout. Pourquoi ? La rubrique s'appelle "Décryptage" ... pas difficile de décrypter !

Il ne doit manquer pour certains que Kleber Haedens qui faisait pourtant partie de cette bande de tristes salopards mais dont le talent n'a jamais dépassé les bars de Vichy sous l'occupation.

Bref, pourquoi en milieu de journal nous parler en 2011 de Céline, Robert Brasillach, Pierre Drieu La Rochelle et surtout de Lucien Rebatet qui ont tous en commun d'avoir déversé dans les colonnes de Je Suis Partout leur haine du juif. La palme revenant quand même à Lucien Rebatet le meilleur d'entre eux pour ses lettres de dénonciation de juifs. En fonction du degré d'ignominie de ses propos il signait soit de son mom, soit du pseudonyme de François Vinneuil et parfois quand lui-même se dégoutait à vomir du doux nom de "balayeur". C'est vous dire la grandeur du personnage ...

Aujourd'hui on ne peut même pas faire Je Suis Partout un mauvais papier cul, ils sont trop précieux dans les musées comme traces de la bassesse humaine.

Il n'y a qu'au Figaro que ces gens là trouvent encore grâce et à La Garenne-Colombes où l'on a encore trouvé des gens capables de donner un nom de collège (Kleber Haedens) à ce genre d'individu. Décryptage ...

Ndlr : quand on nous dit grand écrivain, grand critique ... moi je dis et aussi grosse merde !

Un chant Scouts (d'Europe) un peu trop militaire à notre goût ...

Le pèlerinage Paris Chartres de la Pentecôte est un rassemblement de catholiques et pas n’importe lesquels, les traditionnalistes.

Les catholiques aussi fervents pourraient claironner uni en direction de l’appel de Chartres, mais c’est en réalité deux pèlerinages qui vont s’opposer ce week end.
L’Eglise Catholique s’est « vulgarisée » en 1962 avec le concile de Vatican II abandonnant, la messe en latin et les chasubles d’un autre temps. Seulement, quelques irreductibles catholiques se sont accrochés au rite traditionnel, dit rite tridentin sous la houlette de Mgr Lefebvre. En 1977, ses ouailles prennent de force l’église de Saint Nicolas du Chardonnet, repère de la frange intégriste et de nombreux catholiques d’extrême droite.
En 1980, Bernard Anthony (cadre du Front National) et Dom Calvet créent le Centre-Andre-et-Henri-Charlier, ce centre est considéré comme l’une des deux plus importante mouvance du Front National. Le Centre Charlier lance en 1982 le premier pélerinage Paris-Chartres avec l’aide de la Fraternité Sacerdocale Saint Pie X (FSSPX), dirigée par Mgr Lefebvre.

Charles Péguy est érigé en initiateur du pélerinage, en effet, jeune militant socialiste fin XIXéme, il finit par se découvrir catholique et fervent patriote après 1908, en 1912, il entreprend une randonnée de Paris à Chartres. C’est cette « rédemption » qui est adulée en modèle chez de nombreux militants catholiques d’extrême droite : la foi guérit du socialisme.

Llire du Charles Peguy sur le blog de Philippe Juvin C'est ici

En 1986-1988, une crise éclate entre Jean Paul II et Mrg Lefevbre, celui-ci tente de nommer  quatre évêques sans l’accord du Pape. Joseph Ratzinger, proche des traditionnalistes, est dépêché sur place pour trouver un accord. En vain, Lefebvre finit par être excommunié. La situation de schisme provoque une scission au sein de la FSSPX.

Une partie des catholiques refusant de suivre Lefebvre crée la Fraternité Sacerdocale Saint Pierre (FSSP), Joseph Ratzinger les protège et obtient de Jean Paul II; un motu proprio, l’Ecclesia Dei : le droit pour eux d’observer, à titre expérimental, le culte catholique selon le rite tridentin et d’utiliser les écritures liturgiques d’avant Vatican II.

La FFSP reprend en main le pèlerinage, sous l’association Notre Dame de Chrétienté, appelé Pèlerinage de Chrétienté. De leur coté, les intégristes organisent un pèlerinage en sens inverse, Chartres-Paris, le Pèlerinage de tradition. L’ancien président de l’association NDC, Hubert de Gesta a fait des pieds des mains pour œuvrer à la réintégration des lefebvristes au sein de l’Église.
Depuis quelques années, les pèlerinages sont en perte de vitesse, notamment suite à la suppression du lundi de pentecôte. Mais le pèlerinage de chrétienté rassemble tout de même 9000 pélerins et un peu moins de la moitié pour le pèlerinage de tradition. Malgré les divergences historiques de ces deux mouvements, les symboles et la mystique de cette marche sont communs.

En effet, les deux mouvements sont ouvertement royalistes et partagent une profonde aversion pour la République et le progrès social:
- Le Coeur de Chouan arboré sur des drapeaux à fleur de lys sont les étendards officiels de cette marche, l’un et l’autre en font des symboles d’une obédience politique ouvertement contre révolutionnaire, ce symbole était celui des opposants catholiques vendéens à la Révolution de 1789, il est aussi le symbole du Christ-Roi,
- Charles Péguy fait partie intégrante de leur mystique, ce jeune écrivain s’était épris d’amour pour la IIIéme République (et ses hussards noirs de la République), tenté un temps par le socialisme, il s’est détourné de la gauche au tournant du XXéme siècle, s’avouant catholique et fervent patriote, sa pensée s’est vite transformée en un profond conservatisme et un vibrant nationalisme qui le poussa à mourir sur les champs de bataille en 1915,
- les deux mouvements sont les principaux animateurs de Radio Courtoisie, radio d’extrême-droite, où le Front National est largement dominant, récemment le président de Notre Dame de Chrétienté était aux côtés de Robert Spaemann, philosophe allemand ouvertement opposé à l’avortement.
- l’un des repères de Notre Dame de Chrétienté se trouve au nord de Versailles à l’Eglise Saint Louis de Port Marly, où travaillent activement pour la paroisse et l’Institut du Christ Roi, anciens cadres du Front National et responsables de l’association Notre Dame de Chrétienté.(1) (2)
Il y a fort à parier que les rues de Chartres seront envahies par les hordes d’ouailles catholiques qui laisseront derrières elles les stigmates de catholiques intégristes, les autocollants anti-avortement et homophobes pulluleront. Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font…

Les Scouts d'Europe vous invite à participer au pélerinage de Chartres : "Cette année encore, la troupe partira sur les routes de Chartres. Il est bon de commencer l'année par un pélérinage afin de mettre la troupe sous le regard de la sainte vierge ..."

Une troupe parmi d'autres ( Ici ) accompagnée de son aumonier membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre (FSSP) ( § corrigé d'une erreur le 7.09.2011 suite à l'intervention de ladite troupe, avec nos excuses).

L'Action Française ( comme par exemple le cercle de réflexion Kleber Haedens des Hauts-de-Seine) vous invite à participer au pélerinage de Chartres. En savoir +, c'est ici

A toux ceux qui veulent partager trois jours de prière entre militants et sympathisants d’Action française, rejoignez le chapitre Sainte Jeanne de France..Ce chapitre est historiquement le chapitre d’Action Française, ce qui signifie qu’il est ouvert à tous ceux qui voient dans l’engagement royaliste un prolongement du devoir de charité, mais aussi à tous les sympathisants d’hier et d’aujourd’hui qui souhaitent simplement vivre trois journées édifiantes, sur les traces de Charles Péguy...

NDLR : Tu as compris Maurice ?

Dans le Guide des activités publié par la mairie et diffusé dans toutes les boites aux lettres de la ville, est annoncée comme "NOUVEAU" la possibilité d'inscrire nos enfants aux Guides et Scouts d'Europe (www.scouts-europe.org), une association "dans l'esprit de Baden-Powell nous dit-on (avec deux L, Powell SVP).

Attention quand même. Il y a scouts et scouts. Si tous s'inscrivent dans la continuité des principes fondateurs de Baden Powell, les Guides et Scouts d'europe sont, dirons-nous ... plus tradi (catholiques intégristes, disent mêmes certains) ce qui leur a valu d'être mis à une époque pas si lointaine sous surveillance tant au niveau des méthodes d'encadrement que des pratiques d'endoctrinement.

Si l'aventure du scoutisme vous tentait pour vos enfants, nous vous recommandons de bien aller voir sur internet ce qui se dit des Guides et Scouts d'Europe.

Pour notre part, nous avons relevé une phrase étonnante extraite du site de l'organisation :

La F.S.E. (Fédération du scoutisme européen) pense que l’Europe peut connaître un renouveau de civilisation chrétienne grâce à des hommes qui sauront que leur destin surnaturel dépasse les structures temporelles et réaliseront les exigences de l’Évangile dans leur vie de tous les jours.

PS : si malgré tout vous décidiez d'inscrire vos enfants aux Guides et Scouts d'Europe pensez bien à mettre dans leur paquetage une ombrelle pour les longues messes en plein soleil et une paire de chaussettes bien chaudes pour les sorties en hiver. Même à la Garenne-Colombes, en janvier il gèle. Et quand il gèle, des petits pieds sans chaussettes, c'est tout simplement de la connerie ! Voilà ce que nous en disions le 30 janvier de cette année (ici).