La Garenne-Colombes : retour de Buzz (suite)

Sur son blog, Benjamin Lancar cite Pierre Laval, chantre de la Collaboration avec l'Allemagne nazie, comme exemple d'une "classe politique, autrefois courageuse", créditant même celui qui fut fusillé à la Libération d'avoir "redressé économiquement la France en 1932".

Face au tollé, le principal intéressé s'est excusé : "Je présente mes excuses à ceux que cela a pu blesser parce que ce n'était pas le but", a-t-il assuré, mardi soir, sur Beur FM.

Reste que le président des jeunes Pop est un habitué des déclarations provocatrices sur le web - sur Twitter ou sur son blog."Any buzz is good buzz" ("Peu importe que l'on parle de moi en mal, tant qu'on en parle"), dit l'adage des spécialistes du web. Une maxime que Benjamin Lancar pourrait facilement reprendre à son compte.

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Mediapart ? Un «site de ragots» pour la sobre Nadine Morano. «Des méthodes fascistes», estime le pondéré Xavier Bertrand tandis que Christian Estrosi, tout en retenue, parle d’«une certaine presse des années 30» et invoque le souvenir de Roger Salengro et Pierre Bérégovoy, tous deux suicidés.

Allez, pour la bonne bouche, du Benjamin Lancar qui, en plus de ne pas être la moitié d’un sot, préside les Jeunes Populaires UMP: «Du temps de Staline, il y avait les montages photo, en 2010, en France, il y a Mediapart, mené par… un trotskiste. CQFD.»

Bizarrement, personne à l’UMP n’a encore évoqué le couteau dissimulé sous la moustache d’Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, ni les petits enfants qu’il mange le matin en guise de breakfast…

Libération

«Charge violente». La méthode de tenter de tuer le porteur de mauvaises nouvelles est classique, mais un tout petit peu grossière.