16.03.2009
Kleber Haedens, Charles Maurras et les Camelots du Roi
Kleber Haedens était membre de l'Action Française et fut un des secrétaires de Charles Maurras. On dit de Kleber qu'il resta fidèle à Maurras jusqu'à son dernier souffle. (Souffle de Haedens, le vendredi 13 août 1976).
L'histoire de l'Action Française, de Charles Maurras, le théoricien de la Révolution Nationale et des Camelots du Roi est intimement liée. C'est très intérressant. Je vous invite à visiter le site des Camelots du Roi (eh oui, il y a toujours des admirateurs). Une page d'histoire que nos petits collégiens de La Garenne-Colombes seront très certainement amenés à parcourir avec un nom de collège pareil.
http://camelotsduroi.canalblog.com/
La petite chanson qui suit nous donne tout de suite un aperçu des valeurs véhiculées ....
La chanson des Camelots
Vive les Camelots du Roi, ma mère,
Vive les Camelots du Roi...
Ce sont des gens qui s'foutent des lois,
Vive les Camelots du Roi !
Et l'on s'en fout, à bas la République !
Et l'on s'en fout d'la Gueuse et d'ses voyous !
Vive la royauté ma mère,
Vive la royauté,
Il nous la faut pour cet été,
Vive la royauté !
Et vive le roi, A bas la République
Et vive le roi, la France y va tout droit.
Vive Charles Maurras ma mère,
Vive Charles Maurras !
C'est notre maître et c'est un as,
Vive Charles Maurras !
Il disait vrai, il prévoyait la guerre,
Il disait vrai, la Gueuse nous désarmait !
Vive Léon Daudet ma mère,
Vive Léon Daudet !
Il pend les tueurs au collet,
Vive Léon Daudet !
Les égorgeurs de la police politique,
Tremblent de peur à sa juste fureur !
Vive Maurice Pujo ma mère,
Vive Maurice Pujo !
Il est la terreur des sergos,
Vive Maurice Pujo !
Et vive le roi, A bas la République
Et vive le roi, La gueuse on la pendra. A la lanterne
Et si on ne la pend pas, on lui cassera la gueule,
Et si on ne la pend pas, la gueule on lui cassera !
Ah ça ira ça ira ça ira !
Tous les députés à la lanterne,
Ah ça ira ça ira ça ira !
Tous les députés on les pendra !
Vive le duc de Guise ma mère,
Vive le duc de Guise!
Servir la France est sa devise,
Vive le duc de Guise !
Et vive le roi, A bas la République
Et vive le roi, qui défendra nos droits !
11:00 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (8) | Envoyer cette note | Tags : garenne-colombes, haedens, kleber, maurras, juvin, philippe, collège
15.03.2009
Dimanche avec Jean-Pierre Raynaud
Oeuvre de Jean-Pierre Raynaud*
Objet Drapeau-Christ (France) 2006
On connaissait l'œuvre aseptisée de Jean-Pierre RAYNAUD tournée vers la torture morale, l'angoisse, la difficulté d'être, de l'œuvre de l'artiste précurseur de la démarche de Damien Hirst. Pendant la période "Drapeau", Jean-pierre Raynaud expose des symbloes forts du nationalisme.
"Chez moi il n'y a pas de style, il n'y a qu'une méthode.
La méthode Raynaud, c'est prendre le risque de se trouver avec moins que moins"
* La ville de La Garenne-Colombes est propriétaire depuis 2006 du Mastaba, une oeuvre indissociable d'un lieu, réalisée par Jean-Pierre Raynaud. C'est un bâtiment communal à vocation culturelle (devenu un centre d'art contemporain selon Wikipedia) situé 12 avenue Rhin et Danube 92250 La Garenne-Colombes mais toujours pas ouvert.
La mise aux normes pour transformer une maison de particulier à un lieu capable d'acceuillir le public n'est pas encore terminée.
Le risque est bien, avec J.P Raynaud "de se retrouver avec moins que moins" ...
09:55 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, raynaud, mastaba, juvin, pot
14.03.2009
Kleber Haedens, pas de pot les enfants ... vous n'y échapperez pas.
20:57 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
Polémique sur les chiffres de Philippe Juvin. Encore une polémique ...
Le Parisien, ce matin
Combien y a-t-il de décès consécutifs à une erreur médicale ?
« Dix mille morts par an » pourraient être évités, avait estimé début janvier Philippe Juvin, le chef des urgences de Beaujon, également secrétaire national de l’UMP.
Ce chiffre « faux (…) inquiète inutilement les patients », avait rétorqué la commission médicale des Hôpitaux de Paris.
Tout part, en fait, d’une étude sur « les Evénements indésirables graves (EIG) directement liés aux soins »* : en 2005, sur neuf mille patients suivis pendant sept jours en milieu hospitalier, cette étude avait répertorié quatre cent cinquante « EIG », dont vingt et un s’étaient soldés par un décès. En extrapolant à toute la France, on obtient donc dix mille morts.
Mais en fait, « aucun des vingt et un morts de l’enquête n’a pu être imputé à une erreur médicale », précise le patron du Samu de Paris, Pierre Carli, qui liste les multiples raisons de décéder sans qu’une faute n’ait été commise : une réaction allergique à un antibiotique, une malade opérée dont la cicatrice s’infecte, etc. « Plus on soigne les gens à des âges avancés, et plus l’indésirable se produit. Faut-il ne pas les soigner ? » s’interroge-t-il.
Y aurait-il de « vrais » chiffres, alors ? Si un pointage exact est illusoire, les Hôpitaux de Paris rappellent que sur les quarante-deux millions d’actes réalisés en deux ans, moins de quatre-vingts morts évitables donc indemnisées ont été répertoriées. Une estimation sans doute, cette fois, sous-évaluée : « En cas de décès lié à une interaction entre médicaments, ni la famille ni, parfois, les médecins ne s’en aperçoivent », dit un autre expert.
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09:42 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, juvin, philippe, ump, santé, hôpital
13.03.2009
Kleber Haedens est mort un vendredi 13 (août 1976) Pas de chance Kleber ... (2)
Mais comme je le disais déjà un autre vendredi 13, de la chance, Kleber Haedens n'en a, en réalité, jamais eu.
Déjà, en adhérant à l'Action Française de Charles Maurras, comme l'explique Robert Brassilach dans l'édito du Je suis partout Special Les Juifs, Kleber Haedens fit "profession de foi d'antisémitisme". Personne n'était obligé à l'époque de le faire ... Pas de chance, Kleber Haedens ne se mettait décidément pas du bon côté de l'histoire.
Quand, sous l’Occupation, avec quelques camarades de Combat dont Claude Roy, Kleber Haedens adhére aussi aux Compagnons de France, un mouvement qui dépendait du Secrétariat général à la Jeunesse du gouvernement de Vichy, notre Kleber ne savait pas encore qu'il n'arrangeait pas son cas. Pas de chance.
Mais le pire, je crois, c'est qu'en signant des nouvelles dans le très antisémite journal "Je suis partout", Kleber Haedens ne se rendait pas compte à quel point, même avec la meilleure volonté de ses plus fervents partisans comme celle de notre maire Philippe Juvin, il rendait impossible le fait qu'un jour une école de la République française porte son nom, quoi qu'il ait pu faire de bien ensuite (ce qui d'ailleurs ne fut pas vraiment le cas).
Mais, le comble, voulez-vous que je vous le dise ? Une de ses nouvelles, celle publiée le 22 mars 1940 avait pour titre : Pas de chance !
Cela ne s'invente pas ...
Tous les numéros de cette triste période sont soigneusement gardés et répertoriés au 17 rue Geoffroy l’Asnier à Paris au Mémorial de la Shoah. Pour figurer sur une école, il y a mieux comme références. Pas de chance, Kleber !
09:42 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : garenne, haedens, collège, je suis partout, juvin, ump
12.03.2009
Beaucoup estiment en privé que le Pr Juvin est un "saltimbanque" sur la politique de la santé
Après avoir beaucoup entendu, vu et lu les propos de Philippe Juvin sur l'hôpital, il nous semblait juste de publier ici pour les Garennois un point de vue sensiblement différent. Certes, c'est extrait d'un media de gauche. Mais un média de gauche n'a pas de raison d'être plus stupide que le Figaro, un media de droite ...
A propos de la loi Bachelot :
La droite opte pour le passage à un régime autoritaire
Par Bernard Teper Jeudi 12 mars 2009
Voir cet article sur son site d'origine : http://www.ufal.info
Contrairement à ce que croient certains esprits simplistes, un régime autoritaire ne se caractérise pas seulement par des options sécuritaires.
Si cela en est une condition nécessaire, nous constatons aujourd’hui que des décisions sont prises contre l'avis du peuple, mais aussi contre des professions majoritairement attachées à la droite, y compris de certains intellectuels de droite très compétents.
C’est ce qu’on appelle ne pas tenir compte de ses « alliés naturels ».
C’est pourquoi, il est toujours nécessaire d'analyser le camp adverse, ce que ne font que rarement les militants de gauche et d'extrême gauche.
L'exemple du secteur de la santé et de l'assurance-maladie est éclairant de ce point de vue.
Est-il crédible de gérer la santé et l'assurance-maladie contre le peuple et contre les médecins ?
La droite a décidé de passer en force contre l'avis de ses intellectuels les plus brillants (de Kervasdoué par exemple) et contre la profession médicale, ce qui est une première.
Pour voir le mécontentement populaire, il suffit de voir les mobilisations locales et les études d'opinion pour s'en convaincre. Pour les médecins, le sondage récent IFOP-Le quotidien du médecin (daté du 6 mars 2009) éclaire cela de façon magistrale:
• 70% des médecins, toutes catégories confondues, et même avec une majorité des médecins libéraux, jugent de façon très critique la politique de N. Sarkozy en matière de santé et de protection sociale ;
• pour les médecins libéraux, ils étaient majoritaires pour voter Sarkozy en mai 2007, 57% à lui être favorables en septembre 2007, ils ne le sont aujourd'hui qu'à 28% ;
• devant le débat entre le Pr Debré (droite critique notamment sur le fait que la loi Bachelot va donner le pouvoir dans l'hôpital au directeur) et le Pr Juvin (responsable de l'UMP à la santé, qui dit le contraire), ils sont 79%(mais 84% de l’ensemble des PH et même 91% des médecins de CHU-CHR, 92 % des autres Centres hospitaliers) à prendre le parti du Pr Debré.
Beaucoup estiment même en privé que le Pr Juvin est un "saltimbanque" sur la politique de la santé ;
• même pour la proposition de donner une partie des revenus médicaux sur des objectifs de "rentabilité", le rejet est majoritaire chez les médecins.
Regarder qui fait quoi et pourquoi ...
21:56 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, santé, philippe, juvin, bachelot, hôpital
Espace Insertion à La Garenne-Colombes
Au tout début à l'Espace Insertion de La Garenne-Colombes/Bois-Colombes, il y avait un "Service voiturier". En tout cas, le jour de la visite de Patrick Devedjian, Martin Hirsch, Roger Karoutchi et Philippe Juvin, c'est certain, il y en avait un.
Depuis, je ne suis pas certain qu'il fonctionne encore mais RMIstes, on nous assure que vous serez quand même très bien reçus.
Si vous venez en voiture, n'hésitez pas à emprunter les parking de la future médiathèque, il y en a (ou en aura) un peu partout en ville.
Plus d'informations en appelant le 3939.
Covoiturage solidaire
17:56 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, rsa, juvin, insertion
11.03.2009
Anticonformisme : les effets secondaires
22:02 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
Décryptage et mea culpa ...
J'ai publié récemment un petit billet de (mauvaise) humeur en voyant sur le blog de Philippe Juvin une photo de la cérémonie de Levallois-Perret en l'honneur de Cécile Vannier, cette lycéenne tuée lors de l'attentat du Caire.
Le 3 mars, 1.171 "Friends" du Dr Juvin sur Facebook s'étaient fait "twitter dessus" pour être avertis que le maire de La Garenne avait été invité par Patrick Balkany à cet hommage.
Un, on s'en fichait royalement que Philippe Juvin soit invité ou non par Patrick Balkany. Ce jour là, le receuillement était dans tous les coeurs, que l'on soit spectateur devant sa télévision, lycéen garennois assistant à cette cérémonie une rose blanche à la main comme j'en connais ou maire voisin et copain invité à venir grossir le rang des écharpes tricolores. Pas besoin d'en faire étalage ...
Deux, et c'est là que j'ai fait une erreur, je ne suis pas le seul- J'ai pensé que la photo publiée sur le blog du maire avait été prise par lui. Sans doute trop habitués à voir Philippe Juvin s'auto mettre en scène (Philippe à New-York, Philippe à Yokneam, Philippe au conseil général, Philippe à Kaboul, Philippe sur un VAB, Philippe à l'hôpital, Philippe dans une pizzeria, ...) avons nous été trop prompt à le penser capable d'une chose pareille.
Non, ce n'est pas Philippe Juvin qui a pris cette photo mais un reporter d'agence de Presse. Pardon de l'avoir pensé. On retrouve cette image chez Reuter et Associated Press où elle est disponible.
La vérité, c'est que c'était juste une image mise sur son blog pour illustrer sa présence à Levallois aux côtés, mais pas vraiment du président de la république. Ce dont, je le rappelle, on se fiche.
Mea culpa, mea maxima culpa. La prochaine fois, je m'assurerai que Philippe est bien sur la photo, comme d'habitude, avant de me risquer à un commentaire. Promis !
14:08 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, juvin, balkany, sarkozy
Parking médiathèque (ou comment trouver les parking de ...)
12:27 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (5) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, mediathèque, travaux, référé
10.03.2009
Médiathèque : les travaux continuent "plein pot" !
18:57 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, médiathèque, travaux, référé
Passez voir mon pot(e), franchement cela vaut le coup !
Si vous voulez vous "marrer" un bon coup, passez voir ce nouveau blog garennois. A mourir de rire ...
C'est plus rigolo que les diner-débats en pizzeria ou les cérémonies à Levallois, je vous l'assure. C'est là que cela se passe ...
http://mastaba.blogs.courrierinternational.com/
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Initiatives Garennoises face à la crise...
En cette période de crise économique et financière où nous entendons régulièrement dans les médias les difficultés que connaissent bon nombre de nos entreprises, les entrepreneurs Garennois ne se laissent pas abattre...
Ainsi nous nous réjouissons de l'initiative de l'un d'entre eux qui a ouvert ce dimanche un blog de "proximité" - Des Pots et des Pots.
C'est la preuve que les Garennois sont plein de ressources pour réaliser leur rêve, développer une activité et contribuer ainsi au tissu économique et social de notre commune malgré les difficultés que connait l'économie mondiale.
En souhaitant un franc succès à cette nouvelle entreprise Garennoise et en espérant que d'autres initiatives verront le jour à la Garenne.
vu sur le blog UMP (Union des Mouvements de Pots).
15:03 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, mastaba, colombes, juvin, pot, rouge, impôts
Maurras et les hussards
Maurras, c'est le bel esprit qui chantait Ulysse avant de louer le maréchal Pétain. A force de contempler les ruines d'un monde qui n'existait plus, il a fini par envisager son époque dans le même état. La biographie très fouillée que lui consacre Stéphane Giocanti nous montre que l'affaire est plus complexe.
Seulement, à force de nous dire qu'il y a plusieurs hommes dans Maurras comme Depardieu susurrait à Catherine Deneuve, dans « le Dernier Métro », qu'il y avait plusieurs femmes en elle, on finit par diluer l'essentiel.
Charles Maurras (1868-1952) s'est trompé ! Le fait que Kessel lui ait rendu visite avant la guerre, que Daniel Ha-lévy, de Gaulle, Georges Bernanos, Jacques Lacan aient été inspirés par sa pensée ne change rien à l'affaire.
Qu'il ait servi lors du procès de 1945 de coupable moins gênant que Doriot abattu par un avion ou Déat caché dans un monastère italien, là encore Giocanti a raison. Pourtant, c'est Maurras qui a discrédité l'Action française en applaudissant à la création de la Milice, en trouvant Déat trop critique vis-à-vis de Vichy ou en publiant un article «lamentable » sur Roger Worms (Roger Stéphane) en février 1944 qui fut suivi de l'assassinat de son père, Pierre Worms. Cette dérive fasciste a conduit la droite littéraire à éviter le compagnonnage avec Maurras dans les années 1950.
Ni Marx ni Maurras.
C'est pour éviter le choix que les hussards (Nimier, Blondin, Laurent) cultiveront le refus de l'intellectualisme et de l'engagement. Ils s'attacheront à des écrivains qui avaient du style (Morand et Chardonne) mais peu d'idées, ou des idées si creuses qu'elles finissaient en noir comme les chemises.
Dans « le Soufre et le Moisi », François Dufay suit l'itinéraire de ces fringants jeunes hommes qui rêvaient d'en remontrer aux héros du gauchisme (Sartre) ou du gaullisme (Mauriac). Ils avaient de l'allure, le sens du calembour, de la mauvaise foi et du talent, à défaut de génie.
«Charles Maurras. Le chaos et l'ordre», par Stéphane Giocanti, Flammarion, 580 p., 27 euros. «Le Soufre et le Moisi. La droite littéraire après 1945», par François Dufay, Perrin, 240 p., 16,50 euros.
Laurent Lemire
Le Nouvel Observateur
14:38 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, hussard, haedens, juvin, kleber, collège
09.03.2009
La Garenne-Colombes sous le charme des pots rouges ...
14:42 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (8) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, mastaba, pot, rouge
08.03.2009
Les dégustations ne seront finalement pas interdites ...
17:52 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
En temps de crise : bien regarder les étiquettes ...
14:59 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (12) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, mastaba, budget, priorité, juvin, crise
On n'a pas trop aimé ...
14:50 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : britney, spears, philippe, juvin, sarkozy
07.03.2009
ATTENTION, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. N'est-ce pas Kleber !
Se tient ce week-end et pour la 11ème fois à La Garenne-Colombes le salon du vin et du terroir.
Encore 2 jours pour profiter des dégustations …
ATTENTION quand même, les enfants, ce n'est pas parce que le maire a voulu donner le nom d'un ivrogne, celui de Kleber Haedens à votre collège situé à deux pas de là, qu'il faudra vous "bourrer" tous les jours comme lui. Cela ne lui a pas réussi.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
17:51 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (7) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, haedens, vin, alcoolique
06.03.2009
Il n'y a pas de place à La Garenne-Colombes pour les bandits immobiliers ... (Ph.Juvin)
Nous avons appris lors des deux dernières séances en conseil municipal que le Tribunal Administratif de Versailles avait suspendu en janvier les travaux de construction de la médiathèque de La Garenne-Colombes au motif que le permis de construire accordé par les services municipaux de la ville n'était pas conforme à la législation sur le stationnement et aux règles mêmes de la commune.
Nous avons compris aussi qu'il existait un différent entre majorité municipale et opposition sur la conduite à tenir.
Les premiers estiment en effet que rien n'interdisait que les travaux se poursuivent après s'être auto-accordés un permis de construire modificatif comme le "permettrait" une jurisprudence du Conseil d'Etat.
Les seconds sont beaucoup plus réservés et considèrent, eux, que le chantier devrait être stoppé sur le champ en attendant le jugement sur le fond, ne voulant pas faire prendre à la ville des risques inutiles. Ils considèrent que nul ne peut préjuger à l'avance d'une décision de justice qui n'a pas encore été rendue.
Le maire, Philippe Juvin ne conteste donc pas une décision de justice, mais il fait tout simplement en sorte de pas avoir à en tenir compte. Une drôle de façon, quand même de montrer l'exemple…
Sur le plan purement symbolique, comment voulez vous que des administrés en voyant comment les services publics agissent, respectent à leur tour des décisions de justice avec de tels exemples sous les yeux ? C'est une question qui mérite d'être posée.
Le plus surprenant dans cette histoire, c'est qu'au cœur même de notre "bonne ville de La Garenne-Colombes", un chantier énorme (les lofts du 34, rue Sartoris) a été stoppé il y a plusieurs années et laissé depuis à l'abandon, sur décision du même Pr Juvin au prétexte que la loi en matière de permis de construire devait absolument être respectée sur la commune de La Garenne-Colombes.
Tous ceux qui ont eu à souffrir de l'arrêt de ce chantier, les acheteurs qui ont perdu beaucoup d'argent, l'entreprise qui a fait faillite et les riverains qui ont maintenant une verrue sous les yeux se souviennent de ce qu'avait dit le maire à cette époque. Je le cite :
"Je suis très conscient de l'embarras dans lequel je mets les gens qui ont acheté, je suis très conscient de l'embarras dans lequel je mets aussi un certain nombre de voisins, mais je veux totalement réaffirmer ici que si c'était à refaire, je le referais.
Il n'y a pas de place à La Garenne-Colombes pour les bandits immobiliers qui construisent 100 mètres carrés quand on leur donne l'autorisation pour 50.
Dans cette histoire, du 34, rue Sartoris, la ville de La Garenne-Colombes à intérêt à tenir bon : cela sert de leçon à tout le monde. Le petit monde de l'immobilier est un tout petit monde et ce genre de chose sert de leçon.
Bref, le 34, rue Sartoris, c'est aussi de la pédagogie sur le nécessaire respect de la loi et je puis vous assurer que je suis quasiment certain maintenant que nous n'aurons pas d'autre affaire de ce genre à La Garenne-Colombes. Cela a servi de leçon à quelques uns. …/… Tant que nous ne serons pas totalement d'équerre en matière réglementaire, il n'y aura pas de chantier qui redémarrera : tant pis, c'est comme cela et la loi sera appliquée à La Garenne-Colombes". Ph.Juvin. CM du 26.11.2007
L'objectif de cette déclaration était évidement l'exemplarité.
C'est pourquoi, dans le cadre du chantier de la médiathèque, il serait assez déplacé de reprocher maintenant à des administrés ou à des élus locaux le fait qu'ils souhaitent, comme le maire a su le faire en son temps, que le droit soit respecté. En matière de démocratie, vouloir faire respecter la loi ne peut être qu'un bon exemple.
18:12 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, médiathèque, permis, construire, référé, juvin, travaux
05.03.2009
Garennoises, Garennois, ne vous inquietez pas, il y aura bien (un jour) une médiathèque à La Garenne-Colombes !
Dans le bâtiment rien n'est jamais simple, c'est Numerobis qui le dit.
Dans le cas de notre médiathèque, c'est encore moins simple que d'habitude. Je vous résume : la médiathèque devait être posée à l'angle de la rue de Chateaudun et de la place de la Liberté, vous savez, là où il y avait le restaurant portugais. La mairie avait bien fait les choses et acheté l'immeuble. Mais cela n'a pas pu se faire. Une servitude mal étudiée ou un truc du genre et badaboum, projet à l'eau.
Pas si grave, la mairie a acquis le terrain d'angle juste en face. Du coup, l'immeuble précédement acheté un peu pour rien est devenu le bureau de la police municipale. Cela tombait bien, elle pouvait ainsi avoir un oeil (douze) sur la jolie voiture du maire, garée juste à côté. A ce prix là, il ne faudrait pas qu'on nous l'abime...
Malheureusement, tout le monde avait oublié que depuis un bon nombre d'années, lorsque que l'on construit un immeuble d'habitation ou de bureau ou un édifice public en centre-ville il fallait obligatoirement prévoir des places de stationnement en suffisance et en sous-sol.
Patatrac, voilà qu'un juge du tribunal administratif de Versailles à cause de ce malencontreux oubli décide fin janvier de suspendre les travaux.
Pas de place de stationnement, pas de médiathèque. Zuuuuuttt !
C'est bête parce c'était bien marqué dans notre PLU (Plan d'Urbanisme Local), un document tout ce qu'il y a de plus officiel que la mairie a pourtant rédigé elle-même. Pas de bol, quand même.
Qu'à cela ne tienne, la municipalité, affirmant qu'un permis de construire modificatif et qu'une jurisprudence de derrière les fagots (du conseil d'Etat pour être précis) devrait permettre la continuation des travaux, a donc continué le chantier sans attendre le jugement sur le fond du premier permis de construire.
En fait personne ne sait au juste ce qu'il faut vraiment faire, il n'y avait pas de juge autour de la table du conseil municipal quand il en a été discuté. Les uns, le maire et les conseillers de la majorité estiment qu'il est possible de continuer. Les autres, les conseillers d'opposition pensent que le chantier devrait être suspendu comme le demande le juge. Bref, nous, Garennois sommes donc suspendus à l'avis d'un vrai juge. En général, on en trouve facilement dans un tribunal, cela devrait s'arranger.
Enfin, pour couronner le tout, hier soir encore, pas de bol, le conseil municipal a du aussi consentir une petite rallonge budgétaire qui n'était pas prévue non plus. Mais nous aurons, je vous en informe, de beaux pare-soleil en verre à la place des bien tristounets en inox ou aluminium qui étaient prévus. On va y gagner en esthétique, c'est sûr. Même si on est déjà passé de trois milions et des poussières d'euros à plus de cinq, cela va être drôlement beau !
Voilà les dernières nouvelles dont je pouvais vous parler suite au conseil municipal d'hier. Un conseil somme toute assez ordinaire sans grande décision de prise. Juste des problèmes avec la médiathèque, la routine, quoi ! Si non, je crois qu'ils ont parlé aussi d'orientation budgétaire mais pas vraiment dans le détail. On en saura plus dans une quinzaine.
Par contre, on sait malheureusement que dans le bâtiment il y a parfois aussi quelques différences entre la maquette et le résultat final. J'espère cependant que, malgré toutes les péripéties auxquelles nous sommes confrontés la médiathèque ne ressemblera pas à cela :
21:57 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, médiathèque, juvin, référé, permis, construire
04.03.2009
Le bon, le bête et le truand
Un commentaire, que dis-je une fable, qui méritait bien une place en "Une" de ce blog. Merci Gilbert
PhilBert
Posté par Gilbert le 04.03.09
Un promoteur passe chez vous. Il veut acheter votre maison qui n'est pourtant pas en vente. Au prix du marché votre maison est estimée à 800.000 euros. Vous le savez, il le sait aussi. Vous avancez le chiffre de 900.000 euros. Il vous en propose 850.000. Affaire conclue ! Tout le monde est content.
Ce quidam est quelqu'un qui sait ce qu'il veut : votre maison.
Un type passe chez vous. Il veut acheter votre maison qui n'est pourtant pas en vente. Au prix du marché votre maison est estimée à 800.000 euros. Vous le savez, il le sait aussi.
Vous l'écoutez et lui demandez de vous faire une offre. Il vous propose 400.000 euros.
Vous êtes poli et le raccompagnez sur le pas de la porte.
Ce type est un doux rêveur. Il n'y connaît rien en affaires.
Un autre promoteur passe chez vous. Il veut acheter votre maison qui n'est pourtant pas en vente. Au prix du marché votre maison est estimée à 800.000 euros. Vous le savez, il le sait aussi.
Vous l'écoutez et lui demandez de faire une offre. Il vous propose 400.000 euros.
Vous êtes poli et le raccompagnez sur le pas de la porte.
Mais il revient pour vous apprendre qu'il va faire en sorte que votre maison soit classée en réserve foncière, donc que vous ne pourrez plus la vendre et qu'au final vous finirez bien par tomber sous le coup d'une expropriation.
En deux mots, que vous feriez mieux de vous exécuter à ses conditions avant de tout perdre. Vous êtes à la retraite et handicapé, cette maison est votre seul toit, le toit de votre famille et votre seul bien.
Quel est le bon adjectif pour décrire ce dernier "promoteur" ?
Dans quel pays se passe cette histoire ?
12:29 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, travaux, municipalité
03.03.2009
Médiathèque : d'abord faire confiance à Numerobis
19:11 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (8) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, mediathèque, référé, travaux
Lettre à tous les conseillers municipaux de La Garenne-Colombes (médiathèque)
Lors du dernier Conseil municipal du 10 février 2009 et à propos du chantier de la médiathèque, il a été lu au public présent un extrait de lettre d'un riverain.
Un extrait qui, hors contexte de l'historique du dossier, pouvait laisser libre cours à toutes les interprétations dont les moins honorables pour la famille citée en public.
Cette famille, Garennoise depuis toujours en a été profondément affectée et a tenu à adresser un courrier à tous les membres du conseil municipal. Les courriers nominatifs ont été remis en mairie le 26 février. Vous le trouverez ci-dessous dans son intégralité.
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A tous les Conseillers municipaux
Mairie de la Garenne-Colombes
92250 la Garenne-Colombes
La Garenne, le 26 Février 2009
Madame, Monsieur,
Lors du Conseil Municipal du 10 février 2009 vous avez pu constater que certains propos nous concernant on été tenus en public. Ces propos laissaient entendre que notre action avait pour unique but un enrichissement de notre part au détriment de la collectivité.
Ces accusations gratuites et infondées tenues en public par Messieurs Philippe Juvin et Jean-Pierre Hervo, s’appuyant sur une présentation tronquée et altérée de la réalité, m’ont profondément affecté et je trouve déplacé que des élus qui ont eu ma confiance et pour lesquels je me suis engagé lors des cantonales de 2004 puissent se permettre de jeter la suspicion et le discrédit sur ma famille.
Néanmoins, je comprends tout à fait que la façon dont les choses vous ont été présentées puisse vous troubler. C’est pourquoi je tiens à vous communiquer tous les éléments dont je dispose afin que vous puissiez avoir une appréciation personnelle et éclairée de la réalité du contexte et mesurer l’angoisse qui est la nôtre au quotidien depuis 4 ans à présent.
J’ai 81 ans avec une petite retraite et ai toujours vécu à la Garenne-Colombes avec mon frère François en copropriété dans nos pavillons respectifs édifiés sur notre parcelle commune de 371m². Notre maison représente notre seul bien à moi, mon épouse et mes 3 enfants.
En Mars 2005, la Mairie via l’intervention de la SEM-92 m’a demandé si j’étais d’accord pour céder mon terrain en vue de la création d’une médiathèque. Nous avons formulé un accord de principe repris dans le courrier n°CB/BP/LGC-05-008 daté du 25/03/05 de Monsieur Claude Benoit Responsable du service foncier de la SEM-92, sous réserve que la commune nous reloge à l’identique. Je précise que je n’ai pas demandé d’argent mais un échange contre un pavillon similaire sur la Garenne Centre et que mon frère souhaitait lui un appartement d’au moins 2 pièces avec ascenseur.
En réponse, la SEM-92 a formulé une proposition financière qui renseignements pris sur le marché immobilier s’avérait nettement insuffisante et ne permettait en aucun cas l’achat d’un pavillon pour nous. Quant à mon frère François, il pouvait tout au plus espérer obtenir un studio dans l’ancien et sans ascenseur avec l’indemnisation proposée. Nous avons donc décliné l’offre de la Mairie.
Au cours de l’été 2006, suite à la création du Plan Local d’Urbanisme, nous nous sommes rendus compte que notre terrain était passé en réserve foncière afin d’y édifier la future médiathèque et ses extensions. Le passage en réserve foncière permet à terme une expropriation sur la base de l’avis des domaines avec une estimation aléatoire.
En date du 13 Novembre 2006, la ville de la Garenne a acquis par procédure amiable le pavillon de 70m² sur une parcelle de 282m² situé à l’angle de la rue et jouxtant notre terrain afin d’y édifier la médiathèque pour un prix de 700.000 Euros alors que les domaines l’estimaient à 274.000 Euros (JO du Conseil Municipal n°43 du 13/11/2006 pages 16-17).
En juin 2008, Monsieur Hervo, adjoint au Maire en charge de l’urbanisme, accompagné de Mademoiselle Rozenker, nous a convoqués mon frère et moi-même en mairie afin de nous faire part du projet de médiathèque qui devait se construire en limite de propriété et enclavant notre terrain par un mur de 12m de haut côté sud et 8m de haut côté ouest.
Par ailleurs, M Hervo souhaitait que nous laissions un accès au chantier depuis notre terrain et que nous abattions notre mur et le portail pour faciliter les travaux. Nous lui avons alors demandé de formuler sa demande par écrit et nous nous sommes vus répondre que la mairie soucieuse de son budget ne voyait pas l’utilité de payer un timbre pour cela !!! Face à une telle réponse, j’ai refusé de donner mon accord.
Je souhaite également vous informer que je suis invalide GIC et que si la mairie abattait le mur de séparation et le portail de mon pavillon, comme elle me le demandait, je ne pourrais alors plus garer ma voiture dans mon jardin ce qui me rendrait l’accès à mon pavillon pénible. En réponse à cette remarque que j’avais formulée à une personne de la mairie, je m’étais vu répondre : « vous n’aurez qu’à garer votre voiture dans la rue ».
Un peu déstabilisés par l’attitude de la mairie, nous avons pris conseil auprès d’un avocat spécialisé qui a déposé un recours à l’encontre du permis de construire de la médiathèque en raison de l’absence totale de places de parking dans la construction, d’une intégration paysagère approximative et d’une capacité d’accueil imprécise.
Une fois le recours déposé le 16 juin 2008, c’est la Mairie qui a proposé la première et de sa propre initiative une discussion en vue d’une résolution amiable par un courrier en date du 1er juillet suivant signé par J-G Lieberherr (ref 11DR/2008 520) nous invitant à venir discuter à la Mairie.
Pleins de bonne volonté et soucieux de trouver un arrangement équitable en raison de la dévalorisation de notre bien et du risque d’expropriation à moyen terme, tout en ayant conscience des besoins de développement de la commune, nous avons eu recours aux services d’un médiateur. Les discussions n’ont pas abouti car, selon ce dernier, la mairie a rapidement montré une certaine mauvaise volonté dans la recherche d’un accord. Dans le cadre de cette médiation qui a duré 5 mois, de Août à Décembre 2008, une dizaine de courriers ont été échangés.
L’ensemble de ces courriers, dont je vous invite à prendre connaissance, ne peuvent en aucun cas se réduire à la phrase qui a été lancée au cours du Conseil Municipal du 10 février dernier.
En effet, la construction de la Médiathèque fait courir de graves préjudices à nous-mêmes et à notre quartier avec en ce qui nous concerne un risque d’expropriation possible à terme. Nos craintes se sont d’ailleurs renforcées par le dernier courrier (réf BAT/DR/2008-1550) de la mairie reçu le 15 Décembre 2008. Dans ce courrier signé de Monsieur Philippe Juvin, il est écrit : « En outre, je vous informe que je sollicite mes services pour réfléchir à l’extension du projet de médiathèque sur les parcelles voisines. »
Suite au démarrage des travaux en Décembre 2008 alors que notre recours n’était pas encore jugé sur le fond, nous avons été forcés de déposer une demande de jugement en référé afin de suspendre la construction le temps que le jugement sur le fond intervienne. Le juge des référés a rendu une ordonnance en date du 22 janvier 2009 et signifiée le 2 février à Monsieur le Maire ordonnant l’arrêt immédiat des travaux en raison de sérieux doutes sur la légalité du Permis de Construire. Ce qui montre très clairement le sérieux et le bien-fondé de notre action.
Cette suspension du permis de construire a certainement été la cause du Conseil Municipal du 10 Février 2009 auquel vous avez assisté et au cours duquel vous avez pu constater la gravité du problème.
Je tenais à vous dire que je suis sincèrement navré que nous en soyons arrivés à ce que je considère comme étant un gâchis qui je le pense ne sert ni les intérêts de Monsieur le Maire, ni les miens, et en tout état de cause certainement pas ceux de la commune.
En effet la non exécution de l’ordonnance du juge des référés du Tribunal Administratif de Versailles et la poursuite des travaux à ce jour, et ce malgré une décision de justice rendue le 22 Janvier et signifiée le 2 février 2009, engagent la responsabilité de la commune.
En tout état de cause, le permis modificatif déposé et délivré en une journée (là où il a fallu quatre jours pour notifier un ordre de service d’arrêt des travaux en application de l’ordonnance de référé), le lendemain même de la tenue du Conseil Municipal ayant pour objet d’autoriser le Maire à cette fin ainsi qu’à celle de déposer un nouveau permis, ne saurait constituer un fondement légal à la poursuite des travaux.
Il me paraît utile en effet de vous préciser à cet égard qu’un permis modificatif ne constitue pas une nouvelle décision exécutoire mais une simple modification de la décision initiale à laquelle il est accessoire.
Le caractère exécutoire d’un tel acte dépend donc de celui du permis de construire initial.
En l’espèce, indépendamment de la question de sa légalité et du fait qu’il ne peut en aucun cas être considéré comme corrigeant les vices entachant le permis initial, le permis modificatif, délivré de manière expéditive le 11 février 2009, ne saurait en tout état de cause permettre de rendre de nouveau exécutoire le permis du 16 avril 2008 dont la suspension a été ordonnée par le juge des référés.
Il est à rappeler que la continuation d’un chantier de construction malgré une ordonnance exécutoire ayant prononcé la suspension d’un permis de construire constitue, outre la méconnaissance d’une décision de justice, une infraction pénale susceptible d’exposer son auteur à de lourdes amendes.
A cet égard, constatant l’incapacité de la DDE92 à intervenir en raison d’un manque de moyens invoqués et l’absence de réaction des services de Police du Commissariat de la Garenne compétent pour constater l’infraction aux articles L 480-1 et L 480-4 du code de l’urbanisme, j’ai été forcé de déposer une plainte auprès de Monsieur le Procureur de la République.
J’ai par ailleurs alerté notre Député Jacques Kossowski de se qui se passe à la Garenne-Colombes actuellement en lui remettant personnellement l’ensemble du dossier.
Dans cette affaire navrante, j’ai toujours agi avec dignité et droiture en montrant de la bonne volonté. Ma seule et unique préoccupation a toujours été le respect du droit, le souci de ne pas me faire déposséder de mon unique bien et d’être certain que ma famille et moi sommes et resterons à l’abri de tout souci.
J’espère que ce courrier, adressé à tous les Conseillers Municipaux, vous permettra de mieux appréhender cette situation dont je me serais bien passé vu mon âge et vous prie, Madame, Monsieur de croire en mes meilleurs sentiments.
Mr Dubois
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Médiathèque -------------------------- Riverains cités au CM
11:46 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (7) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, médiathèque, riverains, travaux, référé, justice, arrêt
02.03.2009
On "sécurise dur" à la médiathèque
14:47 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (11) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, médiathèque, référé, travaux
01.03.2009
Le livre sous l'occupation
Introduction
La période de l'entre-deux guerre marque un tournant pour l'édition française. La littérature, jusque là considérée comme trop sacrée pour être vendue comme n'importe quel produit, devient à son tour un objet dont on peut faire la publicité, et cela sous l'impulsion de Bernard Grasset, qu'on tient pour l'inventeur de l'édition moderne. Celui-ci, dans un article du Figaro daté du 9 mai 1924, affirme ainsi que : "Le talent n’est pas un fait, étant toujours discutable. Il faut y ajouter, pour lancer une oeuvre, une chose indiscutable, comme est sa publication dans une collection recherchée, le fait que l’auteur a 16 ans, ou qu’il est sourd-muet, ou qu’il se trouve en constante dispute avec sa femme." Avec ces méthodes, il lance avec un grand succès Maria Chapdelaine (1913) de Louis Hémon ou Le Diable au corps (1923) de Raymond Radiguet. Progressivement, d'autres maisons d’édition l'imitent, et en l'espace de dix ans, le lancement des livres change radicalement de forme et d’impact. Ce processus touche également le monde littéraire lui-même. Avant 1939 et ce processus de massification, la littérature entretenait avec la mondanité un rapport particulier. Le mot de "commerce" des livres gardait son acception ancienne et la littérature, encore liée à quelques cafés, n'était pas une industrie. Mais à l'aube de la guerre, la marchandisation du livre bouleverse son statut : elle en fait avant tout un objet. Celui-ci sera censuré, rapatrié, bombardé pendant l'Occupation. Elle en fait également un support, qui dans une optique utilitariste s'imprimera dans un but idéologique.
Les devenirs physiques du livre pendant l'Occupation
La période de l'Occupation est marquée par la destruction des livres, leur censure ou leur rapatriement. Pour qualifier ces exactions, Lucien Polastron introduit la notion de "génicide". Un génicide dit-il, "fait au génie d'un peuple ce que le génocide est à sa chair1". Les devenirs physiques du livre pendant l'Occupation sont liés à cette notion.../... (lire la suite ...)
17:20 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : kleber, haedens, livres, occupation, vichy, 1943
28.02.2009
Être anarchiste de droite (suite)
Par Jean-Marc Goglin
Pour Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne-Colombes, Kleber Haedens à qui un nouveau collège rendra "hommage" dès la prochaine rentrée scolaire était un anarchiste de droite, un esprit libre ...
Est-ce un bon exemple pour la jeunesse actuelle ? C'est quoi un anarchiste de droite ? ...
L’anarchiste apparaît à la fin du XIXe siècle. Il refuse, au nom des libertés individuelles, la notion de progrès que lui impose la société industrielle en train de se constituer.
L’anarchiste de droite n’est pas un simple individualiste. Il ancre ses valeurs dans le refus de la démocratie. Il s’élève contre les normes rigides des pensées et des comportements nés de la révolution industrielle et se veut le défenseur des valeurs aristocratiques traditionnelles de la France.
I. Refuser la démocratie.
L’anarchiste de droite refuse philosophiquement l’héritage de 1789. Il refuse le postulat égalitaire légué par la Révolution française et nie la légitimité de la majorité. Selon lui, le critère quantitatif ne peut donner de légitimité au choix. Le choix ne peut être effectué que par quelques uns. Définir la liberté comme un principe collectif apparaît incohérent pour l’anarchiste de droite. La liberté est individuelle et n’est que l’apanage de quelques uns. Un gouvernement révolutionnaire ne peut en aucun cas officialiser la liberté et les droits qui en découlent. En effet, la liberté se choisit et se construit grâce à la volonté et l’énergie. L’anarchiste de droite refuse donc la légitimité de la République. Selon lui, celle-ci représente la décadence à a fois morale et politique. Il juge le système politique instable, corrompu et inefficace. Selon lui, la bourgeoisie détient en fait le pouvoir et masque sa domination sous un semblant démocratique qui conduit à une tyrannie collective.
L’anarchiste de droite hait l’intellectuel qui est l’inventeur de la démocratie. Il le juge irréaliste, inconscient. Il lui reproche son sens de l’histoire allant immanquablement vers le progrès. Il refuse aussi bien le sens de l’histoire d’Auguste Comte que celui de Karl Marx.
L’illusion qu’a l’intellectuel de définir les grandes optiques politiques apparaît donc comme un danger pour l’anarchiste de droite. Non seulement l’intellectuel n’est pas un guide mais il pourrit les fondements de la société. Il théorise mal et est incapable d’agir lui même selon ses idées, lesquelles sont d’ailleurs inapplicables. L’anarchiste de droite estime donc, à la suite de Friedrich Nietzsche, que le XIXe siècle est un siècle de décadence à la fois individuelle et collective. Selon lui, la spiritualité disparaît sous l’illusion du progrès technique.
II. Proposer un idéal à la fois libertaire et aristocratique.
L’anarchiste de droite estime qu’il a le devoir intellectuel et moral de se révolter. Cette opposition conduit souvent l’anarchiste de droite à la violence : dans ses propos, ses écrits mais aussi ses actes.
Il s’oppose d’abord aux institutions qui sous couvert de démocratie emprisonnent les libertés individuelles. Il fustige également l’inertie de la collectivité aveugle. La notion de peuple lui apparaît comme un mythe car incapable de penser et d’agir. Il fustige non les puissants mais les médiocres qui laissent faire, voire fabriquent, les puissants.
L’anarchiste défend l’idée qu’il faut responsabiliser les hommes. L’anarchiste de droite propose une philosophie du " moi ". Ce " moi " se doit d’être violent, exigeant, lucide et créateur. A la suite d’Arthur de Gobineau, il estime que le " moi " originel est primordial et qu’il faut lui être fidèle. Les valeurs acquises durant l’enfance structurent l’individu à jamais et doivent être sauvegardées. L’anarchiste défend l’aristocratisme qui est pour lui la recherche perpétuelle de l’excellence à travers les valeurs que sont l’honneur, la fidélité, l’héroïsme… L’aristocrate est celui qui sait harmoniser la force de ses désirs et la sévérité de leurs exigences.
L’anarchiste se découvre des valeurs communes avec l’Ancien Régime. Il n’est pas pour autant monarchiste. En fait, il est davantage nostalgique des idéaux de la chevalerie que de l’organisation institutionnelle.
L’anarchiste de droite tente de présenter une synthèse entre l’expression de la liberté la plus totale et la reconnaissance des valeurs supérieures de l’individu. Il appartient à un courant de pensée qui marque la vie politique du XIXème siècle dans son opposition aux autres grands courants de pensée du siècle : la démocratie, le marxisme, le socialisme, le bonapartisme et le libéralisme.
14:14 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, juvin, haedens, collège
27.02.2009
L'anarchisme de droite
L’anarchisme de droite est une (pseudo) sensibilité philosophique et politique caractérisée par un refus d'adhérer à une société ou un système s'appuyant sur la démocratie parlementaire, le pouvoir de l'argent, les idées reçues en matière d'ordre social, et plus généralement toute forme d'autorité se réclamant d'eux.
Ce mode de pensée conserverait cependant des idéaux et des valeurs considérées comme politiquement, moralement et idéologiquement à droite. Dans le cas contraire, on parlerait simplement d'anarchisme.
On a tenté de faire passer Kleber Haedens pour le resistant qu'il n'a jamais été ...
Voyons un peu ce que sont ces anticonformistes de droite à qui notre Haedens municipal est censé ressembler... lire la suite en dessous.
19:02 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, haedens, philippe, juvin, collège, valeurs
Retour de Chamonix
09:16 Publié dans Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, probst, caroline
25.02.2009
Un effet indésirable de la prochitude, parmi d'autres ...
16:58 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : séguéla, rolex
24.02.2009
Pour Roselyne Bachelot, "interdire le vin dans notre pays, c'est impossible"
Roselyne Bachelot a déclaré dimanche qu'il fallait une approche "raisonnable, culturelle, équilibrée" de la consommation d'alcool. "Le risque de cancer apparaît dès le premier verre de vin", a assuré la ministre lors du grand jury RTL/Le Figaro/LCI, reprenant les indications fournies la semaine dernière par l'Institut national du cancer. Mais, a-t-elle reconnu, "nous sommes un pays qui produit du vin. Moi-même j'aime bien un verre de vin avec mon repas, interdire le vin dans notre pays, c'est impossible et ce n'est pas souhaitable".../...
"Ci-gît le Seigneur de La Palice
S’il n’était mort il serait encore en vie"
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Attention
L'abus d'alcool est DANGEREUX pour la santé !
Parents d'élèves de la Garenne-Colombes, si vos enfants sont scolarisés à la prochaine rentrée au nouveau collège des Champs-Philippe, il faudra bien leur dire que Kleber Haedens dont leur école portera malheureusement le nom n'est SURTOUT PAS un exemple à suivre.
En effet,
Kléber Haedens, "ce vieux briscard de l'Action française, figure emblématique de la Réaction était entretenu dans une bulle d'alcool", disait de lui Jacques Lecarme (Les Hussards 2000) mouru très jeune de ces abus notoires. Il finit par ne plus être trop capable de se lever de son lit pour tenter d'écrire encore quelques articles tout en buvant sa bouteille de Bordeaux. Vraiment l'abus d'alcool n'est pas bon pour la santé pas plus que les alcooliques ne sont de bons exemples pour la jeunesse.
Quel Ministre voudra venir à La Garenne-Colombes, inaugurer un nouveau collège tout à l'honneur d'un poivrot d'extrême droite (écouter Jean d'Ormesson à ce sujet, c'est édifiant) ? Roselyne Bachelot, ministre de la Santé ? Xavier Darcos, ministre de l'Enseignement ? Bernard Laporte, secrétaire d'Etat à la Jeunesse ? Eric Besson, ministre de l'Intégration ? Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville ? Rama Yade, secrétaire d'État chargée des droits de l'Homme ? Martin Hirsch ?
On ne va pas se bousculer à La Garenne-Colombes à la rentrée 2009 ...
10:21 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : roselyne, bachelot, garenne, colombes, vin