26.11.2008
Prétendre qu'écrire dans "Je suis partout" ...
Prétendre qu'écrire dans le Je Suis Partout d'avant 41 est une banalité est une consternante erreur d'appréciation que je ne pourrais expliquer que par votre totale méconnaissance du sujet.
Vous croyez donc que ce journal a attendu l'invasion allemande pour cautionner le nazisme ?
Sincèrement, soit vous chercher à banaliser le Je Suis Partout d'avant guerre, soit votre connaissance du sujet est "limite".
Je Suis Partout défendait le Fascisme de Mussolini, le Nazisme du Chancelier Hitler, les politiques Raciales de Berlin, l'Anschluss, et autre petite anecdotes "signifiantes". Pour faire simple, Haedens à participé à la mise en place de la "théorie", puis est partit se réfugier lors de la mise en œuvre de la pratique. Il avait probablement conscience que tout ça ce terminerait mal et ne voulait probablement pas être encombré par ses amitiés trops "voyantes"
Vous aurez l'occasion d'en juger par vous même lorsque vous seront remises les unes du journal des années 30 à 40.
Vous devriez défendre votre choix bien plus que de prétendre faire de KH un résistant "humaniste" et totalement étranger à cette triste page de notre histoire.
Votre combat est vain, l'histoire vous rattrapera.
Cordialement.
Louis Lumière
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Message reçu d'un Internaute dont le message n'a pas été publié sur le blog de Ph.Juvin où il a été posté.
12:52 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : garenne, Colombes, Juvin, Haedens, Je suispartout
Manifestation aujourd'hui devant le collège Kleber Haedens
devant le site du futur collège.
Point de rassemblement : à 14h30 devant l’école maternelle René Guest, rue des Champs-Philippe
Acceptant enfin d’ouvrir les yeux sur les activités douteuses de journaliste engagé de Kleber Haedens, Philippe Juvin admet que Kleber Haedens a écrit dans ‘Je suis partout’. Mais avec des circonstances atténuantes : pas dans le ‘Je suis partout pro-nazi’. Une distinction bien hâtive, quand on sait que Je suis partout était ouvertement fasciste et antisémite depuis le début des années 30 !
En l’état des recherches que nous menons toujours, notamment à la Bibliothèque Nationale de France, Kleber Haedens n’aurait effectivement rien publié (sous son véritable nom) dans Je suis partout après 1941, quand cette revue devint une machine infernale destinée à piéger les juifs.
Faut-il pour autant minimiser sa collaboration à une publication qui plébiscite Mussolini dès 1932, qui proclame ouvertement son antisémitisme depuis les émeutes de février 34, et qui se rapproche du nazisme à partir de 1936-1937 ?
Je suis partout, nous dit Wikipedia, réclame un fascisme à la française : «on ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme», proclame l’hebdomadaire en 1939.
Voilà une ligne éditoriale claire, assez semblable à celle de l’Insurgé dans lequel Haedens publiait aussi régulièrement à la même époque.
Comment faut-il vous le dire, monsieur Juvin ? Haedens fut un écrivain engagé qui choisit délibérément de publier dans des revues fascistes et antisémites. C’est pour cette raison fondamentale qu’il est disqualifié pour donner son nom à un collège de La République.
C’est pour cela que nous ne voulons pas que son Histoire de La Littérature Française, qui exalte le nationalisme d’un Barrès, qui excuse si facilement l’antisémitisme d’un Brasillach, soit distribuée à nos enfants.
Allez-vous continuer longtemps à dire, avec l’aplomb qu’ont ceux qui se savent de mauvaise foi, qu’il n’y a pas de problème politique avec Kleber Haedens ?
Puis-je vous rappeler une citation d’Une Histoire de La Littérature Française, une seule, qui se suffit à elle-même et devrait avoir clôt le débat depuis bien longtemps :
C’est à propos de Pierre Drieu La Rochelle : «Pendant l’hiver 1940, il s’engagea dans la politique de collaboration avec l’Allemagne et lorsqu’il put mesurer l’étendue de son erreur, il eut assez d’élégance pour ne pas se renier».
Grand style et abjection de la droite littéraire, disait avec raison Pierre Assouline…
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Ndlr : je publie ce texte non pas parcequ'il est publié sur le site du Modem mais parceque l'équipe du Modem a merveilleusement bien exprimé ce que des Garennois, offusqués par ce choix de Kleber Haedens pensent (et disent moins bien).
Merci à celui qui non seulement est en train de mettre la Garenne-Colombes dans le pétain mais aussi à celui qui s'entêtant à ce point, nous oblige à fouiller "la merde" pour lui faire entendre le simple bon sens.
10:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Haedens, Juvin, Manifestation, Colombes
25.11.2008
La tension monte à La Garenne-Colombes (Kleber Haedens)
La république des livres.
Le Monde.fr le 24.11.2008 par Pierre Assouline
La tension monte à La Garenne-Colombes
Qui aurait imaginé au mitan du XXème siècle que dans les années 2000, on en viendrait verbalement aux mains à cause de l’écrivain Kléber Haedens ? Personne. C’est pourtant ce qui se passe depuis peu du côté de La Garenne-Colombes. Et la situation risque de dégénérer, d’autant que des manifestations sont prévues après-demain, après les distributions de tracts de “pro” et d’”anti” samedi au marché. C’est en effet mercredi, en présdence de l’académicien Jean d’Ormesson, que la municipalité de cette commune des Hauts-de-Seine doit poser la première du futur collège du quartier des Champs-Philippe, un collège dit HQE, c’est à dire construit aux normes “Haute Qualité Environnementale”. Son nom ? Collège Kléber Haedens. Une appellation d’origine très contrôlée, portée hâtivement sur les fonts baptismaux le 20 octobre, comme s’il y avait urgence, alors que le bâtiment ne doit être inauguré qu’en septembre prochain. Tout cela est d’autant plus curieux que les travaux sont déjà bien avancés. Mais ainsi en ont décidé après délibérations le Conseil municipal de la ville et le Conseil général du département.
C’était le choix du maire de la ville depuis sept ans, le docteur Philippe Juvin, professeur de médecine, vice-président du Conseil général et secrétaire national de l’UMP.
Or, contrairement à Deng Xiaoping, Kléber Haedens n’y a jamais habité. Son oeuvre n’a pas davantage de rapport avec cette ville. C’est simplement que M. le maire a voulu honorer la mémoire de l’un de ses écrivains de chevet. Sans demander l’avis des enseignants, des parents d’élèves ou des habitants du quartiers. Dans le même élan, il serait déjà prévu de distribuer
Une histoire de la littérature française de Kléber Haedens aux enfants entrant en 6ème “afin de développer leur esprit critique”. Aussitôt, la contre-offensive s’est organisée auprès d’un certain nombre de garennois afin que l’on ne donne pas le nom d’un “écrivain antirépublicain qui préférait les valeurs de la la Révolution nationale à celle des la Révolution française“.
Des pétitions ont circulé, des conseils municipaux ont été alertés, et Bernard Dargols, un ancien combattant garennois, vétéran du Débarquement à Omaha beach, s’est même dit prêt à rendre ses décorations ; en attendant, il écrit une lettre ouverte intitulée ”J’ai honte d’avoir survécu pour voir ça à La Garenne-Colombes”.
Il est vrai que les détracteurs de Philippe Juvin se sont mis entre temps à explorer le dossier Haedens et qu’ils ont mis en ligne sur leur blog un certain nombre d’informations dans lesquelles l’Action française cotoie Je suis partout et l’OAS ; dans le même temps, les catholiques traditionnalistes célèbrent à l’église Saint-Urbain de cette ville une messe selon le rite extraordinaire (missel du Bienheureux pape Jean XXIII) depuis dimanche dernier ; ce qui amène donc des garennois à se souvenir que, malgré les requêtes de l’opposition municipale, le “Liberté, égalité, fraternité” qui avait disparu du fronton de la commune il y a quatre ans n’a toujours pas réapparu !
Pour les contrer, le maire diffuse ce matin sur son blog une intervention du journaliste André Bercoff qui prend sa défense au nom du combat contre “le politiquement correct”, évoque les boulevards Lénine de nos ex-blanlieues rouges et prévient que si ça continue, si le “scandale” du boyccot de Haedens devait perdurer, il n’y aurait plus qu’à réactiver les Sections spéciales…
Le blog de Philippe Juvin en fait lui aussi des tonnes. Ainsi ose-t-il, à travers un communiqué de soutien de l’UMP local, présenter Kléber Haedens comme “un résistant” (ce qui doit bien le faire rire là-haut) au motif que juste après la guerre, Pierre Bénouville a écrit dans ses mémoires que son ami écrivain lui servit occasionnellement de boîte aux lettres à Lyon. Encore faut-il préciser que Bénouville lui-même continuait jusqu’en 1943 à collaborer comme lui à des organes maurrassiens, antirépublicains, antisémites et anticommunistes tels que L’Alerte de Léon Bailby notamment. Quelle caution de moralité, Bénouville !
Le blog va jusqu’à mettre Kléber Haedens sur la même ligne et sur le même plan qu’Honoré d’Estienne d’Orves, premier martyr de la Résistance exécuté par les Allemands au Mont-Valérien, et que Georges Bernanos, un authentique grand écrivain, lui, qui jeta son talent et son autorité morale dans les articles qu’il écrivit pour défendre la Résistance et la France libre depuis le Brésil où il s’était exilé. Un amalgame indécent entre ces trois hommes au motif qu’il avaient été tous les trois “royalistes, maurrassiens et résistants”. Ce qui n’est pas pour déplaire au site maurrassien Royal-Artillerie.
Alors qu’en est-il exactement de Kléber Haedens (1913-1976), si fameux qu’il vaille que l’on s’étripe autour de son nom ? Ce n’était pas vraiment un homme de gauche, non. Formé à l’école du polémiste Léon Daudet, il fraya dès sa jeunesse avec les milieux d’Action française avant de rejoindre ceux qu’on a appelé “les non-conformistes des années 30″ ( Maurice Blanchot, Robert Brasillach, Denis de Rougemont etc) à la revue mensuelle Combat au moment où elle devenait de moins en moins culturelle et de plus en plus politique. Avant-guerre, il collabora également par ses articles à des journaux d’extrême-droite tels que L’Insurgé, L’Action française, Je suis partout mais aussi de la NRF à partir de 1939. Il fut l’un des secrétaires de Maurras à Lyon lorsque l’AF s’y replia, comme Michel Déon.
Sous l’Occupation, avec quelques camarades de Combat dont Claude Roy, il adhéra aux Compagnons de France, mouvement qui dépendait du Secrétariat général à la Jeunesse du gouvernement de Vichy. Mais dans ses articles de la revue lyonnaise Confluences et du Figaro entre autres, comme dans ceux de 1940-1942 dans des journaux de zone sud (L’Alerte, Idées), ce maréchaliste n‘hésitait pas à moquer la prétention du nouvel ordre moral à régénérer la littérature :”Entreprendre le redressement d’une littérature qui compte des écrivains comme Claudel, Maurras, Valéry, Proust, Gide, Giraudoux, Montherlant est une prétention ridicule. On n’avait pas eu une pareille floraison de talent et de génie depuis le XVIIème siècle” (cité par Gisèle Sapiro dans La Guerre des écrivains, Fayard, 1999). La littérature au-dessus de la politique : ce sera sa constante jusqu’à sa mort. Quant à sa collaboration à l’hebdomadaire Je suis partout, brandie par ses adversaires d’aujourd’hui, elle se résume à deux articles littéraires les 25 mars et 1er juillet 1938, et à une nouvelle intitulée “Pas de chance” le 22 mars 1940 (selon Pierre-Marie Dioudonnat Les 700 rédacteurs de Je suis partout 1930-1944 , Sedopols, 1993).
Après-guerre, Kléber Haedens collabora à de nombreux journaux (Paris-Presse, Candide …).
Parallèlement, il mena une activité de romancier (Salut au Kentucky, Adios, L’été finit sous les tilleuls) laurée notamment par le prix Interallié et le prix de l’Académie française. Autant si ce n’est plus que ses romans, ses essais et notamment le remarquable Une histoire de la littérature française (publié en 1943 et repris chez Gallimard dix ans plus tard), en ont fait l’un des pères spirituels de ces agitateurs de la droite littéraire qu’on appela “les Hussards”. Ce qu’une anecdote résume mieux que tout : en 1976, Paul Morand mourut pendant le Tour de France, et Kléber Haedens quinze jours plus tard ; Antoine Blondin qui passait par là en suivant les cyclistes fit un détour par la maison de Haedens, près de Toulouse, où il avait si souvent été, pour lui faire ses adieux en compagnie de quelques amis ; un chauffeur-livreur se présenta qui venait livrer “la cave de M. Morand” dont Haedens était l’héritier. Le lendemain, il n’en restait rien. Quand il reprit ses esprits deux jours plus tard, Blondin conclut :”Tout le reste n’est que litres et ratures”. Ceci pour dire que Kléber Haedens après les années 50, c’était surtout ça, qu’on aime ou pas cet état d’esprit : un anar de droite qui croyait avant tout au rugby, à la tauromachie, aux amis, au vin et surtout à la littérature.
Ce qui ne l’empêcha pas d’adhérer au comité Charles Maurras à l’occasion de son centenaire en … 1968, ce qui n’en faisait pas vraiment un opportuniste.
Voilà Kléber Haedens. Sa présence s’impose-t-elle au fronton d’une école dans une ville où il n’avait peut-être jamais mis les pieds ?
J’avais de la sympathie pour le personnage et j’éprouve toujours un vif plaisir à relire certains de ses livres ; mais franchement, la France ne manque pas de grands écrivains à honorer tout en honorant une école, sans qu’il soit nécessaire d’aller chercher du côté des seconds couteaux, surtout si leur passé prête à controverse alors qu’une telle initiative doit être par définition consensuelle. L’affaire valait qu’on s’y attarde car elle est un reflet de l’air du temps en France. En septembre prochain, une école primaire doit ouvrir ses portes à La Garenne-Colombes en même temps que le collège Kléber Haedens. Elle s’appelera “Ecole Jean Jerphanion”, du nom du héros des Hommes de bonne volonté de Jules Romains. Rien à signaler sur ce front-là, pour l’instant.
(”Charles Maurras au bureau” photo D.R.)
Pierre ASSOULINE
11:15 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Assouline, Juvin, Collège, Le Monde
24.11.2008
A Monsieur Jean d'Ormesson, à propos de votre prochaine visite à La Garenne-Colombes
Cher Monsieur,
Avec tout le respect que nous vous devons, malgré toute l'estime que nous vous portons, je voulais vous faire une confidence :
En 1931, alors que, très jeune, six ans, je crois, vous applaudissiez, pour faire comme tout le monde, une parade Nazi à Munich, votre père vous a "collé" une gifle.
Mercredi, d'où il est, je crois qu'il ferait bien de recommencer.
Kleber Haedens, peu importe la qualité de ses livres, peu importe votre amitié, peu importe sa bonne humeur, a participé à l'horrible machination qu'était "Je suis partout". Vous savez ce qu'était ce journal, quel était son mode de fonctionnement et sa finalité.
Dites-vous, Monsieur d'Ormesson, qu'à quelques mètres du chantier où vous vous trouverez mercredi des familles de personnes "dénoncées" dans Je suis partout seront là pour vous dire que, sur ce chantier, vous mettrez les deux pieds dans le pétain.
Renoncez, Monsieur d'Ormesson et revenez aux beaux jours faire la fête avec nous à la sortie d'un prochain livre.
Des garennois
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Voir un article reprenant ce billet dans ActuaLitté.com
http://www.actualitte.com/actualite/6212-Jean-Ormesson-po...
13:50 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, d'ormesson, Gifle, collège
Enfin l'UMP soutient Kleber Haedens
L'UMP La Garenne-Colombes communique :
http://ump-lagarenne.hautetfort.com/ 23.11.08
L'UMP La Garenne-Colombes soutient l'UMP La Garenne-Colombes.
Signé : L'UMP La Garenne-Colombes.
10:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (5) | Envoyer cette note | Tags : Garenne-Colombes, UMP, JUVIN, Haedens
23.11.2008
Si j'ai été vu samedi matin, un paquet de tract à la main ...
Un garennois nous a communiqué le message suivant :
Bonjour,
J'ai posté un message sur le blog de Philippe Juvin qui, manifestement opère une sélection avant publication.
Seriez-vous assez aimable de le publier sur votre blog. En pièce jointe le message en attente de validation. J'ai peur qu'il y reste longtemps ....
Cordialement
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Monsieur le Maire,
Si j'ai été vu samedi matin, un paquet de tract à la main dans les rues de La Garenne c'est que je voulais apporter mon soutien à mes voisins et amis, UMP, Modem, socialistes ou communistes, francs-maçons ou militants pour les Droits de l'homme, chefs d'entreprise, cadres, employés ou mères au foyer, étudiants ou retraités, protestants, juifs, catholiques ou musulmans, tous républicains et démocrates qui partagent avec moi l'idée que Kleber Haedens n'est pas un bon nom pour un collège de la République.
Si je me suis entretenu avec un de vos jeunes adjoints, c'est que le l'apprécie et que je voulais lui donner les raisons de mon engagement contre votre projet.
Si je suis opposé à ce nom de Kleber Haedens, ce n'est pas parce que c'est vous qui l'avez proposé, c'est parce que ce monsieur, Kleber Haedens a collaboré à tant de revues antisémites, anti républicaines et nationalistes qu'il est un nom inacceptable pour un collège de la République.
Si j'ai parlé de 'Je suis Partout" à votre jeune adjoint, c'est pour lui expliquer le principe de ce périodique : mettre en valeur des artistes, poètes, sculpteurs, réalisateurs, écrivains ou peintres afin de mieux les dénoncer comme juifs. Vous savez comme moi, qu'il n'est pas indispensable de dire du mal d'une communauté pour lui nuire. Kleber Haedens a fait partie de cette monstrueuse machination qui a eu pour résultante le pire pour les familles des artistes "mis en valeur". Dont des Garennois.
C'est insupportable.
Vous êtes entré en contact avec moi par e-mail afin que nous en parlions en privé.
Pour me dire quoi ? Pour me dire que Kleber Haedens a écrit dans des périodiques maurassiens, vichystes et antisémites … "quelle belle affaire" (un détail).
Les affaires d'une commune ne se règlent pas en privé.
Si c'est pour me répéter en privé ce que vous dites en public sur votre blog, par voix de presse ou tract interposé, je préfère très franchement qu'il subsiste entre nous une certaine distance. Il y a des propos qu'un Schindler (oui, comme la liste de … ) a du mal à tolérer.
Dénoncez publiquement le vandalisme et la désinformation qui vient de se produire sur la biographie de Kleber Haedens dans Wikipedia et j'accepterais peut-être de vous rencontrer. Entre temps, je n'en vois pas l'intérêt.
Marc Schindler
21:05 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, Schindler
La scandaleuse désinformation à propos de Kleber Haedens sur Wikipedia
Quelle honte, quel scandale ! Quelle bassesse !
Falsification de la biographie de Kleber Haedens
1/ Jusqu'au 20 novembre 2008, la biographie de Kleber Haedens visible sur Wikipedia était celle-ci : voir ici http://images.garenne.neuf.fr/wiki-14.11.jpg
2/ Alors que la municipalité tractait le 22 et 23 novembre dans les rues de la ville en criant " A LA NANIPULATION ET AU MENSONGE", la page de Wikipedia avait été vandalisée et falsifiée avec une biographie insipide toute à la gloire de Kleber Haedens. Toutes les références, à Maurras, Je suis Partout, Aspects de La France et l'Action française avaient été supprimées. voir ici http://images.garenne.neuf.fr/wiki-23.11.jpg
La page actuelle est celle-ci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kleber_Haedens
Version vandalisée Kleber Haedens (Biographie)
Fils d'un officier d'artillerie, il fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche, puis intègre l'ESC Bordeaux avant d'opter pour le journalisme. Critique et romancier, célèbre pour sa gourmandise, son goût de la tauromachie, du bel canto, du bon vin et du rugby, il est aussi l'auteur d'une 'Histoire de la littérature', qui reste son ouvrage le plus lu. Après avoir vécu à Paris, il s'installe à Toulouse. Son oeuvre romanesque peut être rapprochée de celle de Delteil, ou de Vallès par sa truculence, et sa morale libertaire. Son approche critique s'apparente, elle, à celle de son maître, Léon Daudet, par ses partis pris extrêmes qui le conduisent parfois à ignorer en bloc la poésie moderne, le nouveau roman et l'existentialisme.
Version avant le 20 novembre 2008 Kleber Haedens (Biographie)
Fils d'un officier d'artillerie, il fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche, puis intègre l'ESC Bordeaux avant d'opter pour le journalisme. Intégré à la mouvance des "Non-conformistes des années 30", il professe des idées royalistes et collabore avant-guerre à de nombreuses publications dont Je suis partout, Compagnons, L'Insurgé (avec Maurice Blanchot, Jean-Pierre Maxence et Thierry Maulnier) et au quotidien l'Action française (chroniques sportives et littéraires). En 1937, il obtient le Prix Cazes pour son roman "L'École des Parents". Replié à Lyon durant l'occupation où il fût un des secrétaires particuliers de Charles Maurras, il continua d'écrire dans l'Action française tout en servant de boîte à lettre aux Mouvements Unis de la Résistance comme en a témoigné son ami Pierre Guillain de Bénouville. Il publie en 1943 chez Julliard une "Histoire de la littérature française". A la Libération, il travaille pour l'éditeur Robert Laffont tout en tenant la critique dramatique d'Aspects de la France, alors animé par Pierre Boutang. Il collabore également à France Dimanche, Paris-Presse et au Nouveau Candide (de 1961 à 1968). Ami d'Antoine Blondin , de Michel Déon et de Roger Nimier, il est souvent classé dans l'école littéraire des « Hussards ». Son roman "Salut au Kentucky" se voit décerner en 1947 le Prix "Jules de Goncourt" créé comme un prix dissident par Sacha Guitry et René Benjamin. En 1966, il obtient le Prix Interallié pour son roman "L'été finit sous les tilleuls" et en 1974, le Grand Prix du roman de l'Académie française couronne "Adios". En 1968, Kleber Haedens participe avec Thierry Maulnier , Marcel Pagnol, Pierre de Bénouville et beaucoup d'autres au comité Charles Maurras, présidé par le duc Antoine de Lévis-Mirepoix à l’occasion du centenaire de la naissance de Maurras.
Œuvres L'École des parents, Paris, R.A. Corrêa, 1937. Prix Cazes
Gérard de Nerval, ou la sagesse romantique, Paris, Grasset, 1939
Paradoxe sur le roman, Marseille, Sagittaire, 1941
Une Histoire de la littérature française, Paris, Julliard, 1943. Une histoire très favorable aux écrivains fascistes ou fascisants, dira Louis Aragon. Une œuvre très à droite et de combat, disait Jean d'Ormesson en 1998.
Adieu à la rose, Paris, Gallimard, 1945
Salut au Kentucky, Paris, Laffont, 1947. Prix "Jules de Goncourt
La France que j'aime, Paris, Sun, 1964
L'Été finit sous les tilleuls, Paris, Grasset, 1966. Prix Interallié
Londres que j'aime, Paris, Sun, 1970
Adios, Paris, Grasset, 1974. Grand Prix du roman de l'Académie française
L'air du Pays, Albin Michel '1963
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Voir la biographie de kleber Haedens et comparez, c'est édifiant !
NDLR : Wikipedia garde heureusement trace de toutes les modifications.
Les modifications apportées à la version conforme à la réalité et vérifiée de Filrouge (rédacteur de Wikipedia)
a été vandalisée et défaite par un internaute anonyme. Réinitialisée par les vérificateurs de Wikipédia, elle a été de nouveau vandalisée et remplacée par une biographie insipide de Kleber Haedens. Cela la veille de la diffusion d'un tract municipal à la gloire de Kleber Haedens et signé : NON A LA MANIPULATION ET AU MENSONGE. On rêve ...
Garennois, journalistes, élus, nous vous laissons seuls juges ! Sur la page de Wikipedia, cliquez sur l'onglet "Historique". Vous verrez ce qu'est une véritable MANIPULATION.
J'ai honte pour ces gens-là.
Entre le 1er novembre et le 21 novembre : 7856 personnes sont passés sur ce blog. Comment peut-on continuer à vouloir falsifier la vérité ??? Je ne comprends pas.
11:45 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (6) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Kleber, Haedens, Juvin, Désinformation
22.11.2008
Appel républicain Collège « Kleber Haedens » : manifestons notre désaccord
Samedi matin, jour de marché à La Garenne-Colombes.
Surprise ! des dizaines de personnes diffusent un tract.
Voici le texte diffusé :
Le 26 novembre prochain, la municipalité de La Garenne organise la "pose de la première pierre" du futur collège des Champs-Philippe, hâtivement baptisé « collège Kleber Haedens », depuis le 20 octobre dernier. Curieuse cérémonie puisque les travaux sont déjà bien avancés. Pourquoi entériner si vite le choix d’un nom qui est loin de faire l’unanimité à La Garenne et dans le département ?
Mais qui est Kleber Haedens ? Un écrivain né en 1913 et mort en 1976. Mais aussi :
Le secrétaire particulier de Charles Maurras, le père du nationalisme. Il écrivit avant et après guerre dans des périodiques franchement antisémites comme Je suis partout ou nationalistes, royalistes et fascisants comme L’Action Française, l’Insurgé, Aspects de la France…, où il exprimait ouvertement des opinions antirépublicaines. Pendant la guerre il collabora à Compagnons, une revue chargée de « diffuser l’esprit et la morale» du régime pétainiste. Kleber Haedens n'a jamais vécu à La Garenne-Colombes. Ce choix est celui de Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne-Colombes, qui a demandé au Conseil municipal, puis au Conseil général, de « faire œuvre de mémoire » envers l’un de ses écrivains favoris, qu’il décrit comme « un esprit libre et anticonformiste ». Cette suggestion n’a été précédée d’aucune concertation préalable : ni les enseignants, ni les parents d’élèves, ni les habitants des Champs-Philippe n’ont été consultés. Il est déjà prévu par la municipalité que le livre le plus connu de Kleber Haedens, Une Histoire de La Littérature Française, soit distribué à tous les enfants entrant en sixième "afin de développer leur esprit critique". Hors, il s'avère que cet ouvrage publié en 1943 était une œuvre de commande de l'éditeur René Julliard, qui voulait véhiculer les idées du Maréchal Pétain dont il était un fervent partisan. Jean d'Ormesson dira de cette œuvre : c'est un pamphlet très à droite, une œuvre de combat. Louis Aragon, plus catégorique dira : c'est l'histoire d'écrivains fascistes ou fascisants. Peut-on donner à un collège de la République le nom d’un écrivain antirépublicain ? Peut-on distribuer à des enfants un ouvrage de combat très à droite ? Peut-on donner à nos enfants, comme modèle de pensée critique, l’ouvrage d’un homme qui rejetait les valeurs de la révolution française et lui préférait celles de la ‘révolution nationale’, c’est-à-dire du régime de Vichy ?
Nous ne le pensons pas.
C’est pourquoi nous vous invitons à manifester votre désaccord, à signer cet appel républicain et à vous joindre à la manifestation organisée par des garennois le 26 novembre. Ensemble, faisons entendre raison à Philippe Juvin pour qu’il agisse en concertation et renonce à sa folle idée !
13:17 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : Garenne-Colombes, Haedens, Collège, Juvin, tract
20.11.2008
Grand style et abjection de la droite littéraire (kleber Haedens)
Par Pierre Assouline
Voir l'article : Grand style et abjection de la droite littéraire
Qui peut sérieusement nier que la droite eut le monopole du talent littéraire en France des années 20 aux années 60 ? Bien sûr, tout ceci est à nuancer tant c’est arbitraire, subjectif, discutable. Et puis qu’est-ce que le talent et qui est vraiment de droite ? Pas le génie, ni la grandeur ou l’influence, juste le talent, cette ironie sur le monde, brillante et souriante; qui n’a pas son pareil pour parler légèrement des choses graves et gravement des choses légères. On ne va pas tout de même relancer la sempiternelle scie célinienne sur le style contre les idées ! Mais il suffit de tracer deux colonnes et d’aligner les noms : le déséquilibre est patent. D’un coté les Giraudoux, Montherlant.. De l’autre, Aragon est l’alibi idéal des hommes de droite qui se veulent ouverts et tolérants. Pour le reste, que des exceptions qui ont nom Roger Vailland et quelques autres.
Mais pour avoir su manier le grand style, les "Messieurs Jadis" de cette droite des Lettres n’en ont pas moins souvent versé dans l’abjection sans même attendre la "divine surprise" d’une occupation étrangère.
Cette cohabitation de la finesse de plume et du mépris, sinon de la haine, demeure un mystère. C’est dire tout l’intérêt du livre de François Dufay Le soufre et le moisi (237 pages, 16,50 euros, Perrin). Ses sous-titres annoncent que le journaliste du Point s’est consacré à la droite littéraire depuis 1945. Deux figures la dominent : Paul Morand et Jacques Chardonne. Le livre, qui relève davantage de l’enquête que de l’essai, s’est penché sur l’empire que ces deux écrivains ont exercé sur la génération du couvre-feu, celle desdits "hussards" Roger Nimier, Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent, François Nourissier ainsi que, dans une moindre mesure, ces critiques qui furent un temps leurs chevau-légers Bernard Frank, inventeur du label Hussard, Jean-Louis Bory et Matthieu Galey.
Mais il est fait peu de cas de Kléber Haedens et de Jacques Perret.Ce paradoxe, je le vis depuis l’âge de 20 ans : fasciné par leur écriture, après avoir été séduit par celle d’Henri Béraud, de Léon Daudet, de Drieu La Rochelle, convaincu que la légendaire "clarté française" s’y était réfugiée, je me suis depuis cogné à ce paradoxe : une admiration inentamée pour leur style, ce mordant fait d’un alliage de légèreté et de vivacité, qui est toujours allée de pair avec une aversion grandissante pour leur imprégnation fasciste. Même et y compris lorsqu’elle se glisse en contrebande là où on ne l’attend pas. François Dufay se livre à ce sujet à une analyse très fine de cette merveille qu’est Le Flagellant de Séville (1951) dans laquelle Morand superpose à l’occupation napoléonienne de l’Espagne celle de la France bien plus tard. Pareillement pour sa lecture de l’inoubliable Fouquet ou le soleil offusqué où il invite à déceler l’arbitraire gaullien en filigrane derrière l’absolutisme louisquatorzien. Mais contrairement à l’auteur, je n’ai pas conservé de ma lecture éblouie de Hécate et ses chiens du même, le souvenir d’un "roman pédophile". Il faudra que je le relise.
Face à ce qui apparaît souvent comme une nuit noire de l’intelligence et de la morale, on se prend à regretter que Bernanos n’ait pas exercé davantage d’influence sur eux. Mort trop tôt probablement. Trop puissant et trop profond pour eux. Ils y auraient perdu en légèreté ce qu’ils y auraient gagné en épaisseur.
Le fait est qu’ils n’ont jamais supporté, eux, qu’on leur renvoie après coup leurs engagements politiques à la figure, qu’on les mette devant leurs responsabilités, qu’il s’agisse de la tentation fasciste, du maurrassisme, de la collaboration ou de l’OAS.
Jacques Laurent m’avait autrefois adressé une longue lettre critique à la suite d’un de mes livres : il m’y reprochait de vouloir absolument "politiser" leur histoire quand lui ne voulait l’envisager rétroactivement que comme une aventure purement littéraire. En cela, il résumait bien la pensée des autres puisque Blondin et Déon ne m’avaient pas dit autre chose.
Cette douteuse séparation du bon grain et de l’ivraie, qui m’a toujours paru irrecevable, était une manière de faire l’impasse sur le legs confus hérité des deux maîtres à écrire et dont leur correspondance déborde : antiparlementarisme, antisémitisme, homophobie, misogynie…
Exemple parmi cent autres tiré d’une lettre de Morand à Chardonne le 7 mai 1960 : "Là où Juifs et P.D. s’installent, c’est un signe certain de décomposition avancée ; asticots dans la viande qui pue".
Le reste est de la même encre, liquide superbe qui mais qui pue.
Le pire est que lorsqu’on fait aujourd’hui l’inventaire de leurs haines chics devant les inconditionnels, on s’attire immanquablement un :"Oui, c’est vrai… Et alors ?". Quand on pense que De Gaulle, qu’ils appelaient "Gaulle", a écrit à Chardonne en 1966 une lettre admirative pour le remercier de l’envoi de Propos comme ça, lettre dans laquelle on peut découvrir cet incroyable banc-seing :" Quand un écrivain a du style, ce qu’il dit a peu d’importance." Là, je me suis pincé, ayant encore en mémoire son roman demeuré inédit, heureusement pour lui, Le ciel de Nieflheim, dans lequel il chantait la gloire des SS, et ne pouvant oublier le mépris de ce même Chardonne pour son fils Gérard Boutelleau, authentique résistant, déporté, revenu squelettique des camps juste à temps pour sauver son père d’une sévère épuration et mort des années après sans que son père daigne même se déplacer pour ses obsèques après avoir affiché son indifférence à son agonie. Rien à faire : de quelque côté que l’on observe Morand et Chardonne, ils ne sont jamais à la hauteur de leurs dons. Humainement, zéro.
Un mot encore des sources de ce précieux ouvrage : leurs livres et leurs articles bien sûr, puisque c’est d’abord de ses écrits dont un écrivain peut répondre, mais aussi la correspondance inédite Chardonne-Morand consultée à la bibliothèque de l’université de Lausanne. C’est possible depuis l’an 2000 mais Gallimard ne cesse d’en repousser la publication tant elle est magnifique et atroce, veule et passionnante, à l’image du Journal inutile de Morand, mais en pire. En tout cas, le livre de François Dufay, admiratif pour le grand style mais impitoyable pour l’abjection, devrait déplaire aux héritiers des héritiers, pour la plupart logés à l’enseigne du Figaro et de ses satellites illustrés. D’ailleurs, il leur déplaît. Etonnant, non ?
12:55 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, droite, collège
Evitons de tomber dans l'antinazisme (humour)
09:35 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Humour, Haedens, Collège, Garenne, Colombes
19.11.2008
Les Hussards : des écrivains fascistes (Bernard Frank)
http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_741535409/hussa.../
En 1952, Bernard Frank (1929-2006), un jeune journaliste et écrivain, publie dans les Temps modernes un article intitulé « les Grognards et les Hussards » qui stigmatise un groupe de jeunes écrivains de Saint-Germain-des-Prés, au premier rang duquel se trouve Roger Nimier, auteur du Hussard bleu (1950).
Il les accuse clairement d’être des écrivains « fascistes » (ils ont tous ou presque été proches de l’Action française), et dénonce le fait qu’ils se refusent à céder au conformisme de l’époque, qui consiste à s’engager politiquement, notamment derrière Jean-Paul Sartre. Le terme de « Hussard » aurait, selon certains exégètes, une autre paternité, et serait le fait d’un auteur belge, Willy de Spens, ami de Roger Nimier et Hussard lui-même. En fait, la plupart des Hussards rejettent ce terme, comme Jacques Laurent (« mot que je déteste en bon fantassin ») ou Michel Déon (« pont-aux-ânes des interviewers »), voire nient l’existence même d’un groupe.Le terme « Hussards » ne caractérise donc pas une école, mais un groupe d’écrivains disparate, uni par un idéal aristocratique, une nébuleuse de jeunes écrivains parmi lesquels figurent Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent puis, plus tard Michel Déon. S’apparentent également à ce groupe des auteurs divers, dont Stephen Hecquet (1919-1960), Kleber Haedens (1913-1976), Félicien Marceau, Claude Roy ou François Nourissier. Ces jeunes écrivains de l’après-guerre entendent se situer là où la place est restée vide, après l’épuration engagée par le Comité national des écrivains (CNE) et sa liste noire d’écrivains « interdits ». Les Hussards ont d’ailleurs tenté de réhabiliter des écrivains « censurés », tels André Fraigneau ou Robert Brasillach.
13:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, fasciste, Hussards, Juvin
Je suis partout : "la belle affaire ! " (Philippe Juvin)
Kleber Haedens a publié dans "Je suis partout" et Aspect de La France, des torchons antisémites dont les seuls noms donnent encore froid dans le dos à ceux qui ont connu cette période sombre de notre Histoire.
Citation dans "Je suis partout" valait dénonciation et pour certains, condannation à mort !
Cité dans "Closer" aujourd'hui", c'est les paparazzi qui vous courrent derrière.Hier, cité dans "Je suis partout", c'était la Gestapo.
Je suis partout plébiscite Mussolini dès 1932, dans un numéro spécial publié en octobre de cette année. Je suis partout se rapprochera progressivement à partir de 1936-1937 du nazisme. L'antisémitisme du journal se déchaîne après les émeutes de février 1934, puis encore plus après l'accession de Léon Blum à la tête du gouvernement en 1936. Il rivalise de racisme avec les publications nazies à partir de 1938 avec deux numéros spéciaux : «Les Juifs» (1938) puis «Les Juifs et la France» (1939). Je suis partout réclame un fascisme à la française : «On ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme.» Il ne cache pas sa sympathie pour le Front de la liberté esquissé par Jacques Doriot avec les principaux mouvements d'extrême droite et le plus grand parti conservateur de l'époque, la Fédération républicaine. Le journal, interdit en 1940, peu avant l'invasion allemande, reparaît et clame son collaborationnisme. Triomphant, l'hebdomadaire multiplie les polémiques et les appels au meurtre contre les Juifs et les hommes politiques de la IIIème République. Ainsi, dans l'édition du 6 septembre 1941, Robert Brasillach écrit que «la mort des hommes à qui nous devons tant de deuils […] tous les Français la demandent.» Et dans celle du 25 septembre 1942 : «Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits.» Si Je suis partout n'est pas, tant s'en faut, le seul journal collaborationniste, il est le plus important et le plus influent. Ses rédacteurs revendiquent d'avoir été les pionniers du fascisme en France. (Wikipedia)
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Ndlr : Comment vous dites, collège comment ?
Ah, Kleber Haedens ... La Garenne-Colombes (92)
une petite ville sympa !
10:50 Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Je suis partout, juvin, affaire
18.11.2008
Une belle affaire, un détail ou l'erreur de sa vie (Kleber Haedens)
"Mes opposants reprochent à Kleber Haedens, non pas ses écrits, mais d’avoir écrit dans des revues maurassiennes. La belle affaire. Et là, amalgame et tout le bastringue ...."
Philippe Juvin le 10 novembre 2008
.......................
Et pourtant, Kleber Haedens a publié dans "Je suis partout" et Aspect de La France, des torchons antisémites dont les seuls noms donnent encore froid dans le dos à ceux qui ont connu cette période sombre de notre Histoire.
La belle affaire !, dites-vous ... Monsieur le Maire, vice-président du Conseil général des Hauts de Seine, secrétaire national de l'UMP et tout le bastringue ....
Un détail diraient certains, et pourtant pour d'autres, ces mêmes détails ont été considérés comme 'l'erreur d'une vie". Comme quoi, on peut être un bon écrivain et ne pas mériter un collège ...
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Ecrire pour "Je suis partout" qui était l’une des principales voies des milieux d’extrême-droite nationaliste et antisémite en France et qui sera l’un des piliers de la collaboration pendant la guerre fût considéré comme une erreur grave pour Pierre Luccin, un ecrivain au talent sans doute comparable à celui de Kleber Haedens.
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Découvrez Pierre Luccin
Le marin en smoking
http://bibliobs.nouvelobs.com/2007/10/24/le-marin-en-smok...
Steward, vigneron, négociant, ce Bordelais écrivit six romans, dont «la Confession impossible», en 1946.
Un livre plein de talent et de remordsIl est mort sans se presser, à 92 ans, un verre de bordeaux à la main et l'esprit gai. Ce fut, tourné vers l'horizon, la dernière croisière de l'ancien steward des légendaires transats. Lui qui ne cherchait guère les prouesses avait pourtant réussi celle de voir le jour sous le président Fallières et de partir sous le règne de Chirac. Entre-temps, il vogua de bateaux en barriques.
Car Pierre Luccin avait trop aimé la vie pour rester encalminé à son bureau d'écrivain. Il ne publia que six livres, entre 1943 et 1947. Avant, il les médita en faisant le tour du monde ; après, il les oublia pour cultiver ses vignes. On voit par là que c'était un homme détaché.
Né en 1909 à Tabanac (Gironde), sur la rive Mauriac, au milieu des sarments, il prit la mer à 20 ans. Il choisit d'être steward, parce que c'était la seule manière de voyager gratis. Adepte des circumnavigations en palaces flottants, « le marin en smoking » (titre de son troisième roman) découvrit à la fois les côtes obscures et les femmes lumineuses. Il servit des cocktails à Greta Garbo, donna le bras à Marlene Dietrich et la météo à Aristide Briand. Monté, en 1932, à bord du «Georges Philippar», il fut le dernier à rencontrer Albert Londres. Le paquebot des Messageries maritimes, retour de Chine, brûla et sombra le 16 mai dans l'océan Indien. Le grand reporter de «l'Excelsior» y perdit la vie. Rescapé, Pierre Luccin se dépêcha d'écrire.
Parti au front en 1939, et puis démobilisé, le canonnier sans grade revint à Tabanac.
Il publia «la Taupe» chez Gallimard, mais aussi des nouvelles dans la presse collaborationniste, «la Gerbe» et «Je suis partout».
Ce fut l'erreur de sa vie.
L'ami de Drieu, Paulhan, Queneau écopa, à la Libération, de cinq années d'indignité nationale. En 1950, l'écrivain Luccin était mort. Dès lors, il n'y eut plus que l'érudit vigneron des premières côtes de bordeaux et l'affairé négociant, qui vagabonda sur les routes, entre les Pays-Bas et l'Allemagne, afin de vendre, aux connaisseurs, ses grands crus.
Pour découvrir Pierre Luccin, il faut lire l'excellent roman que les éditions bordelaises Finitude ont la bonne idée de rééditer soixante ans après sa parution. Son titre est éloquent: «la Confession impossible». Le jeune écrivain, alors couvert d'opprobre, y fait le portrait d'un homme qui fut à la fois un salaud et un héros. Il s'appelle Pierre Ménestrel. Après la défaite de 1940, il revient sur les bords de la Garonne pour aimer, comme un orage, une femme, Rose, qu'il surnomme son «odorante», et dont le mari est prisonnier de guerre. Il ne se contente pas de voler la femme d'un autre, il s'ingénie à ce que cet autre, une fois échappé, reparte pour l'enfer. Il suffit d'une lettre anonyme adressée à la kommandantur. Dégoûté par lui-même et son répugnant bonheur, il étrangle Rose et entre en Résistance. Devenu lieutenant de vaisseau, l'assassin coule les sous-marins allemands et attend la torpille qui, telle une ordalie, le délivrera.
Dans ce roman crépusculaire, Pierre Luccin a tout mis de lui: son amour fou de la mer («Moi, je suis né navire, bien ponté, bien armé»), du sémillon et des belles de jour, mais aussi ses lâchetés et sa cécité pendant l'Occupation, sa conviction qu'il faut payer ses fautes et ne pas trop se fier à la vertu des braves. On y ajoutera les étonnantes qualités d'un style sécant, rapide, cruel, et le regret qu'un tel talent ait été si tôt pressé, comme du raisin jeune dans une cuve. Du moins les livres qu'il a écrits ont-ils très bien vieilli.
Jérôme Garcin
19:10 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, Je suis partout
17.11.2008
Les petites ficelles informatiques ... avis aux e-lecteurs
Le 17/00/08 à 12h00
Bonjour,
Amis lecteurs, notre maire Philippe Juvin, a beaucoup usé (et à mon sens, abusé) d'Internet pour arroser la terre entière de ses idées à propos d'à peu près tout. La politique, bien sûr, celle de Nicolas Sarkozy en particulier, mais pas seulement.
De ses critiques à l'encontre des représentants nationaux de la gauche, du centre ou des écologistes (qui représentent quand même un peu de monde), des sots de son conseil ou des blogs garennois, ...
De ses goûts littéraires, et de sa passion pour les écrivains d'avant 1950. Kleber Haedens, bien sûr mais aussi Henri Béraud pour la richesse de son vocabulaire (Ndlr : un exemple de la richesse du vocabulaire de Béraud : "les baptisés au sécateur"), Paul Paurand, Proust, etc.
De sa mission en Afghanistan en tant que médecin réserviste (très intérressant),
Bref, entre Twitter, des blogs et des pages Facebook, tout avait été fait pour être vu ou alors je n'y comprends rien.
Un des objectif de mon blog étant de commenter donc de critiquer, dans le sens noble du terme, c'est à dire aiguiser l'esprit critique des lecteurs (concept si cher à tous les défenseurs de Kleber Haedens), j'ai souvent fait des liens pointant sur la page de garde du blog de notre maire dont l'adresse est celle-ci : http://www.philippejuvin.fr/
Eh bien, voyez-vous ... ces derniers jours quand vous cliquiez sur ce lien il y a (a eu, aura) redirection automatique - tout spécialement pour les internautes qui vennaient de ce blog - vers d'autres pages. En clair, lecteurs de ce blog (+/- 500) : voyez, ce que je veux vous faire lire ...vous n'êtes pas digne du reste. BRAVO, Mr le Maire. Ici, ce n'est pas le conseil municipal : on est ici sur un truc nouveau qui s'appelle la toile et qui est un outil (normalement) ouvert à tous.
Une petite ligne de code sur le blog permet en effet de faire cette basse besogne de sélection.
Ce n'est pas très grand comme procédé, mais c'est significatif.
Bonne journée à tous, chers e-lecteurs et tirez les fils vous mêmes, Google se moque des lignes de codes ... il se faufile.
Philbert.
Post Scriptum : le phénomème s'étant produit de manière aléatoire entre deux anesthésies, deux meeting politiques ou plus certainement au gré du webmaster qui est en charge de cette artillerie informatique, je laisse ce message en place, parce que :
a) je n'ai pas que cela à faire de suivre ces contre-feu stériles et de mettre en place des liens de contournement
b) c'est assez significatif de l'idée que certain se font de la liberté d'expression
c) c'est un message clair au webmaster pour lui signifier qu'en pratiquant ainsi, ce n'est pas à mon blog qu'il nuit mais à l'image de Philippe Juvin, propriétaire d'un blog qui détourne insidieusement l'attention. Les Garennois et les lecteurs en général ne sont pas des "sots" que l'on ballade comme cela au gré d'une ligne de code... mettez-vous bien cela dans la tête.
Philbert
13:10 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, Colombes, Blog, Juvin, redirection, Petit, code
Pourquoi le lycée Florent Schmitt de St Cloud (92) a-t-il changé de nom ?
http://www.ac-versailles.fr/etabliss/lyc-dumas-st-cloud/n...
De 1968 à 2004, le lycée a porté le nom de Florent Schmitt (1870-1958), compositeur de musique classique ayant vécu à Saint-Cloud.
En 1995, un professeur a lu un article qui a troublé la communauté scolaire : il signalait que Florent Schmitt avait provoqué un scandale en criant « Vive Hitler ! » lors d'un récital de Kurt Weill, le 26 novembre 1933. Rappelons que l’auteur de L’Opéra de quat’sous était musicien d’avant-garde, sympathisant communiste, juif ; il s'était réfugié en France dès l’arrivée au pouvoir de Hitler.
Des recherches ont établi que cet incident n’était pas isolé.
En 1935, Florent Schmitt a fait partie du Comité France-Allemagne, qui, sous prétexte de rapprocher les deux ennemis héréditaires, avait pour but réel d'endormir la vigilance de la France face au réarmement allemand. En 1938, le compositeur célèbre l'amitié franco-allemande dans le Völkischer Beobachter, le journal du parti nazi.
Sous l'Occupation, il a participé à un voyage de propagande dans l'Allemagne hitlérienne, puis présidé la section musicale du groupe Collaboration, un mouvement dont le nom résume le programme.
Ces faits, faciles à vérifier, ont amené la communauté scolaire à vouloir débaptiser l'établissement : Florent Schmitt pouvait-il encore être présenté comme un modèle aux lycéens ?
Après consultation des élèves et du personnel, le Conseil d'administration s'est prononcé, le 27 mai 1997, pour le nom d'Henri Matisse, mais la procédure, qui exige l’accord du Conseil régional d’Ile-de-France et de la municipalité de Saint-Cloud, a été longue et complexe. En mai 2002, une pétition en faveur du changement de nom a été signée par les deux tiers des élèves.
Après une nouvelle consultation, le Conseil d'administration a choisi, le 16 décembre 2002, le nom d'Alexandre Dumas - le corps de l'écrivain venait d'être transféré au Panthéon dans un climat d'unanimité nationale.
La procédure a finalement abouti, et la nouvelle dénomination est effective depuis le 1er janvier 2005.
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Ndlr : encore un truc à fiche le bazar partout ... dans l'administration. Vous croyez peut-être qu'elle n'a que cela à faire, l'Education nationale ? Non ! Elle doit AUSSI s'occuper des choses sérieuses : l'éducation des enfants. Alors, quand on sait qu'une erreur va être commise, le première preuve de responsabilité, c'est de faire en sorte qu'elle ne se produise pas. Binaire ... N'y a-t-il pas quelqu'un à l'UMP qui réalise le bêtise de la situation, non ? Je n'y crois pas.
12:05 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, collège, Haedens, Nom, changement, Juvin
16.11.2008
Des messes "restaurationnistes" à La Garenne-Colombes
Première messe selon la forme extraordinaire du rite romain ce dimanche 16 novembre à 9h à La Garenne-Colombes (92).
Les "tradis" rentrent en grâce
Claire Chartier Nov 2006
http://jeunecatho.blogspot.com
Après la main tendue de Benoît XVI, les catholiques français nostalgiques de la messe en latin veulent croire que leur heure est arrivée. Au risque d'accentuer les divisions dans l'Eglise
…/…Dans la messe actuelle, on ne voit plus le dogme."
Nostalgiques d'un monde chrétien édifié sous la triple autorité de Dieu, du curé et du paterfamilias, ces croisés de la sainte doctrine clamaient jusque-là leur credo dans l'indifférence générale. Persuadés de détenir la vérité, ces pratiquants minoritaires cultivaient entre eux la mémoire de Mgr Lefebvre, cardinal schismatique excommunié le 1er juillet 1988 pour avoir sacré quatre évêques contre l'avis du pape. On connaissait leur détestation du concile Vatican II (1962-1965), coupable, à leurs yeux, d'avoir ouvert l'Eglise au monde et au "peuple de Dieu", les fidèles. On savait leur répulsion pour le dialogue interreligieux et les rencontres œcuméniques entre chrétiens. On n'ignorait rien de ce qu'ils reprochent à la messe actuelle.
Ce qu'on n'imaginait pas, en revanche, c'est que Benoît XVI, dans un vrai souci d'unité, tendrait aussi rapidement la main à ces catholiques du refus. Certes, il reste le noyau dur des lefebvristes, les intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), toujours en pourparlers avec Rome. Mais les prêtres du Bon-Pasteur peuvent d'ores et déjà célébrer la messe en latin sans demander l'autorisation de l'évêque diocésain, comme c'était le cas jusqu'à présent. Surtout, ils sont autorisés à se livrer à une "critique sérieuse et constructive" de Vatican II…/..
Mais une autre surprise les attendait. Benoît XVI serait sur le point de publier un motu proprio - décret papal - autorisant tout prêtre catholique à célébrer la messe tridentine. D'ordinaire très discrets, les évêques français ont, cette fois, vivement réagi, prenant la plume pour défendre l'esprit du concile…/…
Les "tradis" veulent pourtant croire que leur heure est arrivée. Ce pape bavarois ne partage-t-il pas avec eux l'amour de l'ancienne messe et la défense de l'identité chrétienne? "Dans chaque prêtre il y a un combattant", prévient Philippe Laguérie. Un roman à lui seul, ce Laguérie. Preneur d'églises - à Paris, il a dirigé la paroisse de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, occupée illégalement depuis 1977, et tenté d'investir celle de Saint-Germain-l'Auxerrois…/…le père Laguérie s'est illustré en vantant "l'âme délicate, sensible et nuancée" de Paul Touvier, lors des funérailles du chef de la Milice lyonnaise sous l'Occupation, qu'il célébra en 1996 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet…/…
On sent aussi monter un esprit communautariste: les mamans se passent l'adresse du pédiatre ou du prof de maths qui a les compétences requises et les convictions qu'il faut…/…
Toute une génération de prêtres "restaurationnistes" apparaît
Yves Amiot connaît bien cette paroisse parisienne, dont il fit le siège en 1977.
Dans la bibliothèque de cet affable ingénieur retraité trônent les œuvres de Charles Maurras, le fondateur de l'Action française, incarnation du catholicisme de la Contre-Réforme et de l'anti modernisme d'où sont issus les traditionalistes actuels. Sur la table basse, des revues d'extrême droite, très prisées des lefebvristes, souvent proches du Front national. …/…. D'autant que les "tradis" ne sont pas si éloignés des mouvements conservateurs très en cour au Vatican, tels que les Légionnaires du Christ.
Après la main tendue de Benoît XVI, les catholiques français nostalgiques de la messe en latin veulent croire que leur heure est arrivée. Au risque d'accentuer les divisions dans l'Eglise…/…
"L'islam est un combat antichrétien." Les agressions dans la rue, les tournantes? La faute aux musulmans. "L'islam, c'est le sang", lâche un homme dans l'assistance. Dans sa paroisse populaire de Bordeaux, le père Aylies, lui, n'a qu'une crainte: que les catholiques ordinaires soient désormais "confondus" avec les traditionalistes.
Source de l'article : Juventas Christi
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21:40 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : Garenne-Colombes, Tradi, motu proprio
Action Française (vu sur Facebook)
Les français en ont assez de leur classe politique. La galère républicaine prend l’eau de toutes parts, mais on s’interroge sur la nécessité d’une sixième République qui ne connaîtrait ni la corruption, ni les technocrates, en un mot qui serait une utopie.
Aujourd’hui, il est temps d’être réaliste et de planter là ces pseudo-intellectuels médiatisés, de sortir du bourbier démocratique et du carcan totalitaire. Il est nécessaire de retrouver un État indépendant, à visage humain, incarné par le Roi. Et nous, citoyens, alors, nous ne serions plus des numéros, des individus interchangeables et déresponsabilisés.
Il faut en effet :
- Retrouver nos libertés : libertés familiales, libertés professionnelles, libertés éducatives, libertés associatives, libertés économiques, face à la pieuvre étatique, alors que l’État-Providence montre ses limites et que la Liberté érigée en principe génère le règne de la pensée unique et du totalitarisme.
- Réaliser pour ce faire une saine décentralisation qui responsabilise les citoyens au lieu de les laisser démissionner au profit des partis institutionnalisés, véritables mafias féodales incapables de prendre des initiatives.
- Retrouver notre souveraineté nationale incarné par le Roi, rempart protecteur contre une mondialisation outrancière où se perdraient notre histoire et notre mémoire, et seul moyen d’éviter cette Europe supranationale, et déshumanisée, esclave des marchés financiers.
Nous refusons l’égalité uniformisatrice, le règne de la racaille, le nivellement des cultures dans un magma européiste américanisé, le diktat de la majorité sur les minorités. Nous voulons vivre libres, redonner à la France sa vrai place, humaine et civilisatrice.
Ainsi nous voulons la Monarchie parce qu’à la France il faut un État fort et modeste, fédérateur des diversités françaises.
10 rue Croix-des-Petits-Champs. Paris, France
15:45 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : Action, Française, politique, Haedens, Juvin, Garenne-Colombes
Motu Proprio "Summorum Pontificum" - La Messe Tridentine à La Garenne-Colombes
Motu Proprio "Summorum Pontificum"
http://www.unavoce.fr/content/view/1111/187/ 14-11-2008
Première messe selon la forme extraordinaire du rite romain ce dimanche 16 novembre à 9h à La Garenne-Colombes (92).
Cette messe sera désormais célébrée tous les dimanches à 9h à l'Eglise St-Urbain, 5 rue Voltaire. La Garenne-Colombes
A propos du MOTU PROPRIO
Date de publication : 2 octobre 2008
Le 7 juillet 2007, le pape Benoît XVI a publié une lettre apostolique en forme de MOTU PROPRIO sur l’usage de la liturgie Romaine antérieure à la réforme de 1970. Dans ce MOTU PROPRIO, le saint Père donne la possibilité à tous les prêtres de l’Eglise Catholique de célébrer la messe selon le missel du Bienheureux Pape Jean XXIII, appelé également rite extraordinaire.
Dans ce même document, il est aussi demandé aux curés des paroisses d’accueillir et de répondre, avec bienveillance, aux fidèles qui demanderaient la messe selon le rite du missel édité en 1962.
Dans le secteur Nord du diocèse de Nanterre, dans lequel nous nous trouvons, une bonne centaine de personnes ont fait cette demande auprès du père Yvon Aybram, vicaire épiscopal, nommé par notre Evêque pour veiller à l’application du Motu Proprio dans son diocèse.
A sa demande, et après en avoir parlé au conseil paroissial, j’ai accepté qu’une messe selon ce même rite soit célébrée chaque dimanche à 9 heures, à Saint Urbain et cela à partir du dimanche 16 novembre 2008 (sauf en période de congés scolaires). Je la célébrerai bien sûr, aidé par les pères Jean Njadi, Emmanuel Dumont, et Jacques Combelles. Je confie ce projet à votre prière, ainsi que toutes les familles que nous accueillerons dans un esprit fraternel, de paix, et de communion.
Dans cet esprit je cite ces quelques mots du Saint Père, Benoît XVI, adressés aux Evêques de France à Lourdes : « Je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage.
Nul n’est de trop dans l’église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s’y sentir chez lui, et jamais rejeté. »
Père Hervé Le Quellec La Garenne-Colombes
Pour en savoir +
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=070707...
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2308104&a...
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Ndlr ; ce que j'aime dans les messes en latin, c'est que je ne suis pas obligé de bouger les lèvres en faisant mine de connaître les paroles : en latin, je les connais et les comprends. Dix ans de latin + une messe par jour pendant la même période, ça marque. La messe en latin, non seulement je connais les paroles encore par coeur, mais elles me rappellent le temps où, enfant de coeur, je faisais les pires bêtises pour amuser la galerie. J'en ai des tonnes à vous raconter. Un jour, j'ai fais comme s'il y avait le feu dans mon encensoir et je l'ai jeté d'un côté en partant en courant de l'autre, une autre fois... bon, je ne vais pas vous raconter ma vie d'avant 1962, nous sommes en 2008. J'irai dimanche prochain.
12:35 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Motu, Proprio, Latin, Benoit XVI, laicité
15.11.2008
L'Education nationale n'a pas attendu Kleber Haedens ni Philippe Juvin pour donner un "esprit critique" aux petits français.
Etienne de Montety que Philippe Juvin cite beaucoup en ce moment (faute d'autre soutien) est, je le rappelle, l'auteur de "Salut Kleber Haedens" (18,20 euros). Philippe Juvin publie cependant ceci :
Et le Figaro littéraire de conclure : “En plaçant les collégiens sous le signe bienveillant de Kléber Haedens, le maire de La Garenne-Colombes leur donne une chance d’acquérir une vertu qui n’est pas au programme : la liberté de penser.”
Rien de moins …quand on sait que l'œuvre de Kleber Haedens qu'il est prévu de distribuer aux collégiens est une ouvrage de commande des éditions Julliard qui ne voulaient éditer que des œuvres capables de véhiculer la pensée maurrassienne et pétainiste.
Bref …
L'Education nationale, jusqu'à maintenant a une méthode assez efficace pour développer l'esprit critique des petits Français en ce qui concerne les périodes sombres de l'Histoire de l'humanité. Pas besoin de distiller du Kleber Haedens tous les jours, elle s'arrange pour diffuser au moins une fois en cours de cycle le film Holocauste. En trois heures et demie, c'est fait. Il n'y a que les cons qui ne comprendront jamais.
21:35 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Juvin, Haedens, collège, esprit, critique
Kleber Haedens. Les témoignages commencent à arriver.
Philippe Juvin (UMP) compte ses soutiens :
…/… " depuis quelques jours, l’Opposition prend conscience du ridicule de leur position. En effet, les témoignages de ceux qui ont connu Haedens commencent à arriver et à contredire leur version"…/…
Oui, vous avez raison, Monsieur le Maire, les témoignages commencent bien à arriver.
Avant que je ne les cite, souhaitez-vous toujours que l'on parle de "votre opposition" ou de l'opposition à votre choix de Kleber Haedens, terme que nous défendons. C'est comme vous voulez….
Donc, qui se félicent publiquement de ce choix ? :
Etienne de Montety du Figaro Littéraire. Auteur du livre : "Salut Kleber Haedens". 18,20 € dont on peut s'attendre à un achat en nombre par les professeurs et les élèves. Juge ou partie ? Etienne de Montety prône la "liberté de penser" et ne s'interdit pas "la liberté de compter". 18,20 € multiplié par ... égal ... c'est du calcul mental.
Pierre de Bénouville est cité par le Figaro comme ami et alibi résistant de Kleber Haedens. Pierre de Bénouville était membre de l'Action Française comme Kleber Haedens. Pierre de Bénouville est décédé en 2001. Il ne pourra donc rien dire de plus que ce que l'on a bien voulu lui faire dire.
En dehors du Figaro Littéraire, les autres soutiens sont très symboliques et toujours très personnels - hors concours le Conseil général des Hauts de Seine où, comme ont le sait, l'UMP à voter évidement POUR sur le conseil de notre maire.
Donc les autres :
Mr Catoneo (pseudo), webmaster du site royal-artillerie.com. "Si le choix d’Haedens a été approuvé en séance, le système oblige l’opposition à s’incliner et se taire !". Whoooa ... ça ne rigole pas dans l'artillerie royale !
Mr Jean-Philippe Chauvin. Professeur d'Histoire, "royaliste et fier de l'être", candidat royaliste dans les Hauts de Seine et rédacteur à Action Française 2000.
Citation : "Dans notre pays, il n’y a d’Etat durable que par la Monarchie ..." J-P Chauvin
Mr Cédric Tartaud-Ginestre, conseiller municipal UMP, porte parole de la Fédération des Elus Monarchiste (FEM) et partenaire du Camp Maxine Real Del Sarte (université d'été des royalistes).
Citation :"... je suis persuadé que la force d’une nouvelle génération de monarchistes, nourris à la sève d’Immédiatement et aux colonnes du Figaro littéraire saura relever ce défi magnifique, celui d’avoir la France au cœur !" CédricTartaud-Ginestre
Mr Yves Daoudal. "chez lui" au Front national et à l'AGRIF.
Roycobrother (pseudo) commentateur assidu sur le blog de l'Action Française et tous les sites royalistes (liste trop longue pour être publiée ici).
Mr Jérôme Besnard : responsable des Jeunes Pop (UMP) de Rouen et Journaliste à ex sympathisant* de l'Action Française.
Le Journal Minute : extrême droite, mouvance extrême droite
Novopress.info : agence de Presse du mouvement Identitaire
Nations Presse Infos : agence de Presse proche du Front national
Le Front national (Auvergne)
Le Front national (Loiret)
AGRIF – région centre. "Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française"
qui a pour mission de former un front de combat contre les organisations anti-racistes.
Les sites : Club Acacia, monarchie.com, Vive le roi, Yann Reddeker (FN) et Libre impertinent.
Antoine qui a passé des moments délicieux en lisant du Haedens. Agrégé d'Histoire manifestement fin connaisseur de l'Action Française.
Et bien sûr, l'ami d'enfance du Maire, le petit-fils de l'ancien maire de La Garenne-Colombes à qui je tire mon chapeau pour sa sortie mémorable : "Si la vie à La Garenne-Colombes est si dure, si le maire est si mauvais, je vous suggère de déménager". Ne s'encombre d'aucune considération littéraire, direct comme on aime ses amis. La Garenne, tu l'aimes ou tu la quittes. Circulez ...
Voilà la liste exhaustive des personnes qui ont publiquement soutenu ce choix. Vous choisirez vous même de nous dire si vous les considérez comme des supporters du maire ou simplement de leur icône, Kleber Haedens.
Je note qu'à ce jour, nous avons beau chercher des soutiens d'UMP pur jus, d'intellectuels, d'écrivains, de membre de l'Education nationale non royaliste, de journalistes de droite ou de gauche, il n'y en a pas d'autres qui se soit publiquement manifesté. Le Figaro pas littéraire, le Parisien, le Nouvels Obs, Rue 89 ce sont limités, eux, à poser la question : Est-ce raisonable de donner le nom d'un écrivain réactionnaire à un collège ?
Mais commencent à arriver AUSSI, ici et ailleurs, les témoignages de personnes qui ont bien connu la période pendant laquelle Kleber Haedens collaborait à "Je suis partout" puis à Aspects de La France.
Arrivent aussi les témoignages de personnes qui étaient encore vivantes quand il publia dans le Nouveau Candide dans les années 60 à propos de l'Algérie (Française, du point de vue de Haedens). Ils s'en souviennent BIEN.
Eux ne s'encombrent pas d'interminables considérations littéraires. C'est clair, c'est net, Haedens, c'est NON.
Un NON en général assorti d'un POURQUOI ?
Quand vous dites encore :"Ils (votre supposé opposition) tentent donc une marche arrière sans le dire, qui n’ait pas trop l’air d’une retraite".
Battre en retraite, vous parlez de qui ? Des conseillers municipaux de votre majorité peut-être ?
Parce que ceux qui savent maintenant qui était Kleber Haedens et ce qu'il représente, ceux qui s'en souviennent et ceux qui l'ont découvert ou vont le découvrir, je ne crois pas que ce soit des gens qui ont l'habitude de battre en retraite. J'en connais quelques uns qui l'ont prouvé sur d'autres fronts autrement plus sérieux que celui-là.
La liste dépasse très largement les 500 noms aujourd'hui : pas que des sots, Mr Juvin, pas que des sots. Vous verrez plus tard, faites-moi confiance.
Et si vous me permettez un conseil, n'attendez pas qu'ils soient dix mille : sortez tout de suite le drapeau blanc.
Philbert
________________________________
Ndlr : le 23.11.2008 * Monsieur Jérôme Besnard, par le biais de Facebook m'a demandé de faire la précision suivante :
Vous me qualifiez de "journaliste à l'action française" sur votre blog. L'info est erronée. Je suis chargé de mission au Conseil général de la Seine-Maritime et non plus journaliste. Mes seules publications régulières sont des articles oenologiques pour des hebdos locaux. J'ai été pigiste au "Figaro" à partir de 2001, puis secrétaire de rédaction au "Cri du contribuable" (2005-2006). Je n'écris pas dans la publication citée.
Votre info provient du site d'ultragauche "Altermedia" qui m'annonce sous ce titre pour une réunion d'un collectif étudiant où je représentait les assos étudiantes (sous l'étiquette CNEF, voir wiki). Je leur est signalé leur erreur sans succès.
Sur le plan militant j'ai été engagé au RPR dès 2000 (voir mes articles de l'époque dans la revue "Une certaine idée") et dans les associations étudiantes (PDE, FAGE, CNEF, ANEDEP).
Je revendique l'étiquette de "journaliste de droite" ou "conservateur" mais je ne peux accepter une étiquette qui n'a rien d'infamante mais qui ne correspond pas à mes activités réelles.
Je compte sur votre honnêté intellectuelle pour rectifier cette petite erreur et reste à votre disposition pour d'autres infos.
Merci d'avance,
Jérôme Besnard
Voici ma réponse toujours via Facebook :
18:30 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (5) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, haedens, extrème, droite, juvin, collège
L'instrumentalisation de la littérature par Charles Maurras
L'expérience de la Grande Guerre, les frustrations des anciens combattants et les conflits politiques qu'elles alimentent permettent aux valeurs nationalistes sous ses formes bonapartistes, boulangistes, antiparlementaristes, d'être actives et offrent de belles perspectives aux écrivains de droite. La « modernité » d'un Morand s'y fondra sans difficulté comme finalement le populisme de Céline.
C'est dans ce contexte qu'il faut apprécier à son juste poids le rôle d'un homme comme Maurras.
Ch.Maurras dirige L'Action française et en fait un remarquable instrument d'analyse et de critique de la littérature, s'appuyant pour cela sur de jeunes écrivains qui sont parmi les bons esprits critiques de leur temps.
Que certains aient fini dans la Collaboration ne change rien à la qualité formelle de leurs analyses et au fait qu'ils tiennent leur front littéraire avec intelligence et ténacité. Parmi ces jeunes talents, on trouve Kléber Haedens, Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Claude Roy, Michel Déon, Michel Mohrt, Jacques Bainville. Quelques-uns usent parfois de pseudonyme pour des raisons de commodité. Il faudra attendre l'expérience de l'Occupation pour que les certitudes de certains s'atténuent ou se dissolvent. Ainsi Claude Roy renversera sa perspective politique et littéraire, mais ce sera en 1941, sous l'influence d'Aragon. Ces critiques sont presque tous des écrivains publiant romans, essais, livres d'histoire.
Maurras était d'ailleurs très satisfait d'avoir su rassembler autour de lui une telle équipe qui collaborait en même temps à de multiples organes de presse conservateurs ou réactionnaires (La Revue universelle, Candide, Je suis partout, et d'autres), ce qui permettait de multiplier leur influence et l'impact de leurs idées.
Maurras cultivait les spécificités de ses collaborateurs et les chargeait de défendre certaines valeurs, en relation avec sa politique générale. De ce point de vue, on peut constater que l'instrumentalisation de la littérature n'est pas le fait du seul PCF. Maurras pratiquait parfaitement cet art et peut-être avec plus de maestria. Son objectif est de redresser la droite. Il la juge en effet coupable d'abandonner les esprits à des reniements qui préparent le triomphe définitif de la République.
11:59 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, Maurras, collège
14.11.2008
Conseil général des Hauts-de-Seine, interventions orientées
La compétence du Conseil général en matière de construction et d’entretien des collèges va-t-elle jusqu’à orienter les choix des conseils municipaux pour la dénomination de ces établissements ? Oui, en droit, le Conseil général délibère sur les dénominations. Non, dans une tradition généralement admise qui permet aux conseils municipaux de déterminer le choix.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine, lui, agit sélectivement. Quand un choix lui convient, il souligne qu’il respecte la décision du Conseil municipal, dans le cas contraire, il s’y oppose.
En mai 2007 à Nanterre, le Conseil général a ainsi refusé que la ville choisisse pour son nouveau collège le nom d’Abdelmalek Sayad, sociologue franco-algérien de haut niveau qui a renouvelé avec Pierre Bourdieu la question de l’immigration. A l’inverse, quand le Conseil municipal de La Garenne-Colombes a souhaité en octobre 2008 baptiser un nouveau collège du nom de Kleber Haedens, écrivain et journaliste connu notamment pour son engagement en lien avec l’Action française, Isabelle Balkany a souligné qu’il convenait de respecter le choix de la ville... Contraste souligné dans le dernier bulletin de Jacqueline Fraysse-Cazalis, députée de la 4e circonscription des Hauts-de-Seine et maire de Nanterre jusqu’en 2004.
L’attitude différenciée du Conseil général est d’autant plus marquante que le sociologue Abdelmalek Sayad avait écrit sur Nanterre (voici la référence en ligne mais n’hésitez pas à vous adresser à votre libraire), alors que rien ne lie Kleber Haedens à La Garenne-Colombes.
21:16 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, haedens, collège, Balkany, Ump, Juvin
12.11.2008
Des supporters d'Haedens à double casquette
Monsieur Cedric Tartaud-Gineste s'exprime sur le blog de Philippe Juvin qui, lui a la gentillesse de rediriger ses lecteurs sur le blog de ce monsieur, où il publie un vibrant soutien à Philippe Juvin et au choix de kleber Haedens
http://salers-au-coeur.over-blog.org/
a) Conseiller municipal UMP dans le Cantal
b) Mais aussi, porte parole de la Fédération des Elus Monarchiste, la FEM
Interview : http://elusmonarchistes.hautetfort.com/ Extrait
Cédric Tartaud-Gineste
Je suis le porte-parole d'une nouvelle structure transpartisane : la Fédération des élus monarchistes. Elle regroupe notamment un certain nombre de sympathisants ou militants royalistes élus dernièrement sur des listes d'union.
"Les élus monarchistes sortent du bois".
En a-t-on terminé d'un certain "royalisme honteux" qui rendait beaucoup de nos amis élus par trop silencieux ?
Notre jeunesse est le signe de notre engagement, nous devons affirmer nos idées dans le champ de la politique actuelle et nous devons effectivement opérer un message radical des caciques surannés qui ne fonctionne qu’avec un vote extrémiste, nihiliste et qui ne fait ni honneur à la France et encore moins à l’idée généreuse d’un monarchisme d’avenir.
Nous avons déjà quelques têtes qui émergent ces dernières années, dans le monde politique, dans le monde médiatique, au service des Princes.
L’existence de ce réseau transversal est une bonne chose et légitime totalement qu’aujourd’hui, élus et collaborateurs d’élus monarchistes se rassemblent. C’est dans l’exercice concret de l’action publique que nous enrichirons et corrigerons notre monarchisme pour faire qu’il soit adapté à la société française du 21ème siècle.
Si j'ai accepté de m'investir dans une initiative fédérant les élus revendiquant un héritage monarchiste, c'est avant tout parce que je suis issu d’une génération qui tranche avec celle qui a connu des relations politiques musclées et mouvementées. Nous ne nous ne sommes pas les héritiers du 6 février 1934, ni de la réaction à mai 1968, pas plus que nous sommes une antichambre de formations politiques extrêmes qui sont en rupture avec les valeurs de générosité et de partage qui sont les valeurs éternelles de la France et qui doivent devenir à nouveau celle du monarchisme...
Je suis persuadé que la force d’une nouvelle génération de monarchistes, nourris à la sève d’Immédiatement et aux colonnes du Figaro littéraire (Ndlr : dont E. de Montety est le directeur adjoint) saura relever ce défi magnifique, celui d'avoir la France au coeur !
Camp Maxime Real del Sarte
La Fédération des élus monarchistes s'associe au Camp Maxime Real del Sarte, principale université d'été royaliste française pour proposer aux jeunes élus ou futurs élus monarchistes une formation adéquate au Château de Lignières (Cher).
(Ndlr : pour mémoire, il est recommandé par l'AF pour bien préparer "le camp", de se munir de "Une Histoire de la littérature Française" de Kleber Haedens. Vous savez, celui qui publia quelques billets dans "Je suis partout, l'Insurgé, Idées, Combat, Aspects de La France, etc." et qui, selon Mr le maire, n'a jamais fait de politique).
13:55 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (6) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, soutien, Juvin, Monarchiste
"Maréchal, nous revoilà !" Le Grand Retour du pétainisme.
Par Corinne Arquillière 21/04/2008
http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=13&article=...
Enoyé par Louis Lumière, lecteur de blog (merci)
Vers quel avenir nous laissons-nous conduire aujourd'hui ? Mon amie Anna, ancienne combattante infirmière militaire lors du dernier conflit mondial me disait l'autre jour : « vous les jeunes, vous ne savez pas ce que c'est que de perdre la République, vous êtes nés avec et vous avez toujours vécu avec. Nous qui avons connu Vichy, nous savons ce que c'est d'avoir perdu une fois la République et d'avoir dû nous battre pour la récupérer. Et aujourd'hui, chaque fois que la moindre attaque est portée contre elle, nous tirons la sonnette d'alarme pour ne pas voir revenir ces périodes troubles et honteuses de notre histoire ». Que de sagesse et d'expérience dans cette simple phrase… J'assistais dernièrement à une conférence pour la défense de la laïcité organisée par le Grand Orient de France à Lyon. J'en ai retenu deux choses importantes. La première qui m'a fait chaud au cœur, c'est qu'il y avait présents ce soir-là beaucoup de gens prêts à écouter et défendre notre laïcité. La seconde, c'est que résonnent encore dans ma tête les citations des mots exacts de Pétain lorsqu'il s'est acharné à faire abroger cette loi de 1905. Quelle similitude avec les déclarations actuelles de notre Président, un quasi copier-coller qui ne peut que glacer d'effroi. Fort heureusement, dans nos sociétés démocrates et humanistes, chaque fois qu'une décision injuste et inhumaine est prise, tout comme chaque fois qu'une décision juste et humaine est attaquée, des voix s'élèvent et appellent à la résistance et à la lutte. Ainsi en est-il de la résistance face aux attaques contre la laïcité. Ainsi en est-il de la résistance face à une loi qui veut hiérarchiser les discriminations, alors même que c'est la discrimination en elle-même qui est condamnable, pas la nature de cette discrimination. Ainsi en est-il encore de la résistance contre la chasse et les expulsions des étrangers intégrés qui ont un emploi, une famille, une vie dans notre pays. Savoir que ces familles vivent recluses et cachées par des connaissances n'a de cesse que de me faire penser à d'autres périodes noires de notre histoire, celles où des humanistes cachaient des juifs ou des prêtres réfractaires.
Mais pour autant, pouvons-nous être fiers d'une société dans laquelle les détresses humaines sont devenues telles que les gens sautent par les fenêtres ou dans les fleuves, que les jeunes et moins jeunes se suicident en prisons ou en camps de rétention ? Quel est cet Etat dans lequel aujourd'hui on fiche les enfants dans le logiciel Base élèves, on fiche les adultes dans le logiciel Ardoise tout en rendant ces fichiers accessibles à ceux qui n'ont pas forcément vocation à avoir cet accès ? Quel est ce pays dont le visage a tant changé en moins d'un an je ne le reconnais plus, où sont passés les Républicains de Gauche, mais surtout où sont passés les Républicains de Droite, les Gaullistes, ceux qui aiment notre République, notre France, pourquoi leurs voix ne s'élèvent-elles pas, pourquoi les médias ne relayent-ils pas leurs voix si celles-ci s'élèvent sans que nous le sachions ? Sommes-nous dans une spirale infernale vers une pensée unique imposée par un homme unique ?
Nous avons tous à nous interroger, à interroger notre conscience, à réveiller notre responsabilité individuelle face à ce qui se passe en ce moment, face à cette dérive progressive qui vient chaque jour un peu plus contaminer notre République. Comment imaginer un jour, des hommes et des femmes devant un tribunal répondant à des questions en disant tout simplement : « mais je ne faisais que mon travail, ce pour quoi je suis payé, ce qui me permet de vivre et faire vivre ma famille, je ne savais pas et je ne cherchais pas à savoir ni à comprendre, trop enfermé que j'étais dans mes propres problèmes », comme si l'Histoire ne nous avait rien appris. Oui nous avons la responsabilité de nous interroger sur la nature de la chaîne dont nous sommes chacun un maillon. Pour autant je veux continuer à croire en l'humanisme qui vibre dans chaque être humain et continuer à me battre aux côtés de ceux qui partagent les mêmes valeurs que moi, celles d'une France dans laquelle les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Je finirai mon propos en citant deux hommes et en livrant ces citations à votre réflexion.
Aimé Césaire écrivait « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. » (source Le cahier d'un retour au pays natal).
Brice Hortefeux a dit qu'il était "anormal de vouer Vichy aux gémonies depuis aussi longtemps" (source Le Canard Enchaîné).
Corinne Arquillière
12:39 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, haedens, pétain, Vichy, Juvin, République
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10:55 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : garenne, colombes, modem, ps, ump, democratie, locale
Etienne de Montety serait-il en tournée de "promo" ?
Collège K.Haedens
Etienne de Montety Le Figaro Littéraire du 23.10.2008
"Des générations de jeunes gens ont appris à aimer les livres dans son Histoire de la littérature française, admirable essai, écrit à moins de trente ans, où il fait découvrir Maurice Scève, Ronsard et Stendhal et tire avec irrévérence les barbiches de Hugo, Flaubert et Zola. Certes la mairie aurait pu donner à l'établissement scolaire le nom d'un humaniste consensuel ou d'un ancien ministre de l'Éducation nationale de la V° République. Personne ne s'en serait ému.
En plaçant les collégiens sous le signe bienveillant de Kléber Haedens, le maire de La Garenne-Colombes leur donne une chance d'acquérir une vertu qui n'est pas au programme : la liberté de penser."
Etienne de Montety
10:10 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Haedens, Juvin, Montety
Quand la mauvaise foi s'érige en système de défense ...
Monsieur le maire, Philippe Juvin est de mauvaise foi quand il écrit :
"Mes opposants reprochent à Kleber Haedens, non pas ses écrits, mais d’avoir écrit dans des revues maurassiennes. La belle affaire. Et là, amalgame et tout le bastringue".
Maurras = extrème droite = Vichy = Pétain = Collaboration"
Qui a dit cela ? Personne ! Il est dit à qui veut bien nous entendre :
1/ Kleber Haedens = Maurras = extrême droite = Vichy = Pétain = Collaboration Nationalisme = révolution nationale = pas utile d'introduire en force dans un collège un personnage comme celui-là, au principe de vouloir "développer l'esprit critique des élèves". C'est à l'Education nationale de s'en charger. Il y a des sujets plus fédérateurs que celui-là, non ? Les garennois de toutes obédiences proposent Jacques Tati ou Pierre Probst. Là personne ne divise.
2/ Vos opposants ???? Non, les opposants au nom de Kleber Haedens, nuance ...
Disons que l'on peut peut-être vous reprocher de ne pas avoir fait cas de l'avis de la population et/ou de leurs représentants.
Vous aviez déclarez au soir de votre élection : Je serai le maire de tous les garennois. Manifestement, ce n'est pas le cas.
09:15 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : garenne, Colombes, Haedens, Maurras, Vichy, Juvin
11.11.2008
Kleber Haedens biographie (wikipedia)
Les biographies publiées sur le blog de Philippe Juvin et Wikipedia (mise en ligne le 10.11.2008) sont pour le moins incomplètes.
Il y manque notament les participations à des journaux comme Aux écoutes, Idées et surtout le tristement célèbre "Je suis partout" ainsi que son étroite collaboration avec Charles Maurras.
Un jour, Charles Maurras donnant à Kleber Haedens une note sur l'exécution de dix-neuf otages juifs à commenter critiquer, Haedens répondit que la censure couperait certainement. Maurras répondit :"Oui, mais ils l'auront lue d'abord". L'Action Française de Eugen Weber Fayard 1985
La BNF regorge de détails qui n'ont pas toujours été donnés quand Kleber Haedens a été proposé...
22:55 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (24) | Envoyer cette note | Tags : Haedens, Je suis partout, Juvin, biographie, collège
Le maurrassisme d’Haedens (citation)
http://www.culturemag.fr/author/jerome/
"De même que le stalinisme d’Aragon n’en fait pas un mauvais écrivain, le maurrassisme d’Haedens ne remet pas en cause ses qualités de romancier."
Jérôme Besnard
21:27 Publié dans Kleber Haedens | Lien permanent | Commentaires (9) | Envoyer cette note | Tags : kleber, haedens, besnard, juvin
"La Garenne-Colombes, on aime son maire ou on la quitte ..."
Je l'adore Mr Jubert.
Vous ne connaissez pas Jubert ?
C'est quelqu'un qui, de Corse, vient régulièrement sur le blog de Philippe Juvin, prendre sa défense à chaque fois qu'il le pense "attaqué". En fait à chaque fois qu'un administré exprime simplement un avis différent de celui du maire. C'est un peu différent.
Eh bien moi, Monsieur Jubert, je le respecte profondément pour ce qu'il est. Un ami (d'enfance) FIDELE. Et cela, cela n'a pas de prix. J'aime cette valeur là aussi : l"amitié fidèle.
Sincèrement, Monsieur Jubert, j'espère avoir moi aussi des amis comme vous. Bravo.
Et personne ne vous en voudra d'aller jusquà dire : "Si la vie à La Garenne-Colombes est si dure, si le maire est si mauvais, je vous suggère de déménager".
Franchement, fallait oser !
Vous l'avez fait. Un ami comme vous cela vaut de l'or.
Il est marrant ce Jubert, il passe aussi son temps à s'égosiller pour que les Internautes déclinent leur identité. Il est marrant, lui. Pour que son nom se retouve en tête de chapitre avec la mention : Untel, il a avoué ceci, untel, il a avoué cela ... comme ce pauvre conseiller municipal qui a eu l'outrecuidance de dire que Kleber Haedens n'était pas un nom digne de figurer sur une école, ou comme cet autre qui aurait avoué ne pas avoir lu le livre engagé politiquement à droite que le maire souhaite offrir aux élèves de Sixième, ou comme cet autre enfin, qui aurait avoué que kleber Haedens pouvait bien aller pour une rue (j'espère qu'il avait donné ce nom en remplacement du nom de la rue du Maire, cela aurait été drôle - la cassette parlera sans doute un jour, quand on fera les archives) ou peut-être s'agit-il d'ailleur du même ? Je ne sais pas combien sont passés à la "gégène" et ont avoué. Moi, en tout cas, il a été dit que j'avais avoué une censure (rien que ça). Eh, bien non, je n'ai rien avoué du tout. Personne ne m'a (encore) torturé.
De censure, ici il n'y a pas, sauf si on me parle en latin (fréquent chez les royalistes) ou en charabia, ce qui arrive le soir parfois, quand un internaute a forcé sur la bouteille.
11:20 Publié dans Lecture transversale | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : Garenne, Colombes, Juvin, Haedens