La Garenne-Colombes : retour de Buzz

Philippe Juvin s'exprime dans les media sur tout ou presque et provoque à chaque fois le tollé pour "mélange des genres" de la part de groupes dont il n'est en rien un représentant légitime ou officiel.

Juin 2008 à propos de l'armée

Soldat - médecin réserviste volontaire en Afghanistan, Philippe Juvin s'exprime sur RTL en direct depuis Kaboul pour défendre le Livre Blanc sur l'armée.

Les militaires ne comprennent pas que le médecin - soldat- UMP s'exprime en leur nom alors qu'il est soumis au devoir de réserve comme tous les militaires et qu'au même moment on recherche activement les membres du comité Surcouf qui ont, eux, exprimés un avis défavorable.

Tollé général. Mélange des genres.

Voir le blog Secret Défense 

Août 2008 à propos de la solidarité

Philippe Juvin, maire et bien que en charge de la solidarité à l'UMP, persiste et signe : la ville de La Garenne-Colombes ne mettra toujours pas en place le système de quotient familial pour le règlement de la cantine et des activités scolaires.

Alors que toutes les villes des Hauts de Seine, de droite comme de gauche, ont adopté ce système, Philipps Juvin, plus fort que tout le monde, perpetue le système féodal des aides "au coup par coup".

Voir l'article du Parisien

Septembre 2008 à propos de la télévision

Philippe Juvin accuse le service publique France Télévision et son président, Patrick de Carolis de ségrégation à propos du traitement des jeux paralympiques.

Tollé général : France Télévision réplique et envisage de porter plainte contre Philippe Juvin.

Voir dépèche de l'AFP

Octobre 2008 à propos du taux de pauvreté

Philippe Juvin, professeur de mathématiques amateur reproche à l'association ATD Quart Monde de ne pas savoir calculer un taux de pauvreté. Il veut les rencontrer pour leur expliquer comment on calcule (bien).

Voir l'article de L'Express

Novembre 2008 à propos d'enseignement

Philippe Juvin, maire et critique littéraire amateur sème la discorde dans la (sa) ville de La Garenne-Colombes en imposant pour un nouveau collège, Kleber Haedens, un écrivain pétainiste d'extrême droite en rien digne de figurer sur le fronton d'un établissement scolaire public mais auteur de son livre de chevet (parcourir ce blog pour en savoir +).

Un choix salué par tout ce que l'extrême droite nationaliste et royaliste compte de groupuscules (voir colonne de droite).

Tollé général et manifestation de la part des administrés.

Qu'importe, la rentrée 2009 se fera, à la hussarde, sous le nom de Kleber Haedens, puisque c'est le choix du maire, au risque de raviver des tensions communautaires.

Voir La république des Livres 

Décembre 2008 à propos du Sida

Philippe Juvin, au nom de l'UMP propose la mise en vente libre immédiate des kits de dépistage du Sida. Jean-Luc Romero, président d'Elus locaux contre le Sida et membre du Conseil national du sida (CNS), sinquiéte de cette proposition jugée "irresponsable".

Voir un artcicle sur RTL.fr

Décembre 2008 à propos des banques

Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes refuse à une banque l'autorisation de procéder à des travaux de rénovation de façade.

"Je souhaite que les banques, qui ont un rôle moteur majeur dans la survie et la pérennité des entreprises, respectent d’abord leurs engagements envers les citoyens avant de décider de dépenses superflues improductives".

Le couac ! Les petites entreprises de bâtiment sont contentes ...

Voir Le Parisien

Janvier 2009 à propos de l'hôpital

Philippe Juvin, chef du service des urgences sème la contestation au sein de l'hôpital Beaujon. Ses multiples déclarations médiatiques conduisent ses collègues médecins à voter à l'unanimité une motion réfutant ses déclarations et à dénonçer le "mélange des genres".

Du rififi, même chez les "mandarins". Du jamais vu.

Voir Le site de la SFMU (Société Française de la Médecine d'Urgence).

ou le blog médical du Dr Flaysakier

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A l'hôpital, « on pourrait éviter 10 000 morts par an » : les récentes déclarations de Philippe Juvin, chef des urgences de Beaujon (Clichy) et chargé des questions de santé à l’UMP, n’en finissent plus de faire des vagues.

Après la bronca de la communauté médicale de Beaujon, qui « ne se reconnaît pas » dans ce discours (lire nos éditions d’hier), le maire PS de Clichy, Gilles Catoire, qui préside le conseil de surveillance de cet établissement, a regretté, hier, que l’urgentiste, dans ses interviews, donne le sentiment de s’exprimer « en tant que chef des urgences ».

Le Parlement des médecins (CME) de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, surtout, qui regroupe les blouses blanches des 40 établissements de l’Assistance publique, a souligné que « les chiffres avancés, en particulier celui concernant les décès évitables, sont faux ».

Le Parisien  14.01.2009

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Tout cela me rassure, finalement.

Que des militaires, des associations caritatives, des médecins, des entrepreneurs, des syndicats, des parents d'élèves, des banquiers, des employés et responsables de chaines de télévision publiques, des élus mêmes de l'UMP et bien sûr, la presse, qui n'ont rien à voir avec la Garenne-Colombes dénonçent tour à tour, en groupe ou individuellement, ce que nous dénonçons ici au niveau local et avec constance, le mélange des genres de Philippe Juvin, me rassure.

On a rarement raison tout seul, à moins, bien sûr que la polémique et le sensationel ne soient les seuls objectifs de toutes ces gesticulations. Pourquoi ?

A l'hôpital Beaujon comme à La Garenne-Colombes, c'est de la faute à ....

A La Garenne-Colombes, selon Philippe Juvin, c'était, évidement de la faute du conseiller municipal Modem si un vent de colère s'était mis à souffler sur la ville quand les garennois ont découvert que le nom qu'allait porter leur nouveau collège était le nom d'un écrivain d'extrême droite. Un certain Kleber Haedens, un illustre inconnu dont la mairie s'était bien gardé de divulguer la véritable biographie.

Quelle idée aussi d'imposer Kleber Haedens, un écrivain de second rang qui s'est révélé être surtout membre de l'Action Française, secrétaire particulier de Charles Maurras, résolument anti-républicain et rédacteur dans le journal profondement antisémite JE SUIS PARTOUT ?

Quoi de plus normal donc qu'en découvrant cela, plus de mille personnes s'insurgent maintenant que l'on puisse donner le nom de ce "vieux briscard de la réaction embué dans une bulle d'alcool" à un établissement scolaire de la ville ?

Mais non, pour l'unique responsable de ce choix malheureux, Philippe Juvin, tout cela n'était, bien sûr qu'une basse manoeuvre politicienne de déstabilisation pilotée par "son" opposition. Que des administrés refusent légitimement l'antisémitisme et défendent les valeurs de la République lui paraît, semble-t-il, inconcevable.

Manque de concertation, manque de clairvoyance, manque d'honnêteté, c'est tout !

Rebelotte aujourd'hui à l'hôpital Beaujon de Clichy.

Philippe Juvin reproche aujourd'hui publiquement à ses collègues médecins de Beaujon de l'avoir "condamner ad hominem".  En français : une condamnation "contre la personne". Ils viennent en effet de voter à l'unanimité une motion réfutant ses déclarations dans la Presse, voir le blog de Philippe Juvin

Quelle idée aussi d'avancer partout à la télévision, sous la double casquette d'un simple chef du service des urgences - donc non représentative de l'ensemble du corp médical et de responsable UMP (dont la fonction n'est pas du tout identifiée par le grand public) le chiffre de 10.000 morts par an à l'hôpital, "évitables", ceci sans la moindre concertation avec ses collègues de l'hôpital Beaujon. Un chiffre sorti de nulle part, une simple extrapolation que ses collègues attribuent surtout à une manoeuvre politicienne et à une volonté de "faire du sensationnel". Une déclaration qui engendre des peurs et montre du doigt l'ensemble du corp médical.

Quoi de plus normal, donc que ses collègues s'insurgent à leur tour et déclarent par un communiqué que la communauté médicale de l'hôpital Beaujon ne se reconnaît pas dans le discours de Philippe Juvin ?

Non, encore une fois, Philippe Juvin, que personne n'a forcé à voler d'un plateau de télévision à un autre pour contredire ceux qui réclament plus de moyens à l'hôpital (personne ne lui connait officiellement cette fonction)  se présente aujourd'hui en victime et dénonce (ad hominem) les trop nombreuses déclarations de Patrick Pelloux, pourtant bien moins nombreuses que les siennes.

Que sont à ses yeux, ces médecins de l'hôpital Beaujon qui se rebiffent ? De dangereux activistes à la solde de Pelloux, peut-être ? Des imbéciles ou des "sots" comme nous, les garennois ?

Décidement, Philippe Juvin a la fâcheuse tendance à se présenter en victime de la bêtise humaine dès lors qu'un groupe constitué a "l'outrecuidance" de ne pas être d'accord avec lui.

Franchement, monsieur Juvin, ne pourriez-vous pas vous retourner un peu sur ces deux évènements et tenter une auto-critique ?

Personne ne vous en veut. Ni la population garennoise, ni le personnel de l'hôpital Beaujon, je suppose.

Ces gens qui s'opposent à vos choix ne sont pas des sots ou des imbéciles et encore moins de dangereux activistes de l'extrême gauche. Non, ce sont vos administrés, vos collègues, vos pairs peut-être. Beaucoup ont un niveau d'études équivalent au votre et certains ont même beaucoup plus d'expérience de la vie que vous.

Ils vous reprochent simplement de tenter de leur imposer sans concertation deux choix très personnels qui leur paraissent mauvais.

• Le premier, à La Garenne-Colombes, celui de Kleber Haedens dont vous continuer à occulter soigneusement la véritable biographie (pas bien).
• Le deuxième à Clichy, celui de balancer à la face du monde et pour faire du sensationnel (ou de la politique) un chiffre sorti de nulle part qui met en péril l'image de tous les hôpitaux de France.

Pourquoi avoir fait cela ? Vous seul avez la réponse.

Mais ne vous présentez pas en victime. Si vous êtes victime, c'est de vous-même.

Ce sont ces deux choix personnels qui s'avèrent manifestement mauvais.

Ne vous en prenez qu'à vous même et corrigez le tir.

A La Garenne-Colombes, lancez une vraie consultation pour le nom du collège avant que celui-ci ouvre et avant que le nom de cet écrivain que tout le monde sait maintenant d'extrême droite ne soit naturellement refusé par son conseil d'administration. Vous savez que cela va arriver.

Dans le milieu médical, consultez peut-être vos collègues et vos supérieurs avant de courrir les plateaux de télévision quand vous parlez de médecine.

Vous allez voir que tout ira mieux.

Mais, de grâce, ne dites pas que c'est de la faute à Rousseau, à Christophe Conway (conseiller municipal Modem à La Garenne) ou à Patrick Pelloux si vos avis très personnels sur l'école ou la Santé sont contestés. C'est de votre faute à vouloir faire entrer la politique partout, au forceps.

Je vous assure qu'un écrivain, un peintre ou un réalisateur qui ne serait pas d'extrême droite ni alcoolique irait très bien pour le nouveau collège de La Garenne.  

Et je suppose que vos collègues seraient moins choqués que ce soit un Ministre de la Santé qui leur propose une réforme plutôt que leur voisin de bloc opératoire, non ?

C'est juste une question de bon sens.

 Le Parisien  Christine Henry | 14.01.2009, 07h00  

 Les récentes déclarations de Philippe Juvin, patron des urgences et élu UMP, suscitent des protestations en série au sein de l’hôpital de Clichy.

La colère gronde à l’hôpital Beaujon.

Alors que le chef des urgences, Philippe Juvin, également secrétaire national de l’UMP chargé des questions de santé et maire de La Garenne-Colombes, multiplie les interventions médiatiques sur les erreurs médicales, les médecins ont décidé de sortir de leur réserve.

Hier, la commission médicale d’établissement de l’AP-HP a voté à l’unanimité une motion condamnant les prises de position de leur confrère. « Les chiffres avancés, en particulier celui concernant les décès évitables, sont faux, sans aucun fondement scientifique et incompréhensibles de la part d’un médecin ayant des responsabilités. »
A la fin de la semaine dernière, Philippe Juvin avait déclenché la polémique en affirmant que 10 000 personnes décèdent chaque année à l’hôpital « du fait de l’exercice médical ».

Une déclaration de trop, selon les médecins responsables de pôle de l’hôpital de Clichy.

« La communauté médicale de Beaujon ne se reconnaît pas dans le discours de Philippe Juvin, affirment-ils dans une pétition.

Utiliser des accidents dramatiques à des fins politiciennes ne servira qu’à effrayer les patients qui nous font confiance et à décourager un personnel soignant compétent et dévoué. »

« Mélange des genres »

Philippe Ruszniewski, président du comité consultatif médical et chef du service de gastro-entérologie, critique ces « projections grossières. Rien ne vient étayer les chiffres avancés ». Il rappelle également que les solutions préconisées par Philippe Juvin sont déjà en mises en oeuvre.
Gilles Catoire, le maire socialiste de Clichy, s’associe à l’émotion du personnel de l’hôpital et pointe « le mélange des genres ».
« Tous les documents dont j’ai pris connaissance, articles de presse ou dépêches d’agence, font état de sa fonction de chef du service des urgences de l’hôpital Beaujon et donnent le sentiment qu’il s’exprime aussi à ce titre. Si les médecins ont le droit de s’exprimer librement dans le domaine scientifique, je demande au directeur général de l’Assistance publique de rappeler à celui-ci son obligation de réserve par rapport à des propos qui ne peuvent que mettre en difficulté sa hiérarchie. » 

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Pendant les fêtes, suite aux décès survenus à l'hôpital ou avant de trouver une place dans l'un d'eux, Philippe Juvin passait d'un plateau Télé à l'autre pour dire aux Français que ces décès n'étaient pas un problème de moyen mais un problème d'OR-GA-NI-SA-TION.

Il fallait avant tout, disait-il, penser aux familles plongées dans le malheur et laisser faire à la justice les enquêtes qui s'imposaient.

Il était scandaleux, déclarait Philippe Juvin de récupérer à des fins politiciennes ces décès dénonçés par les syndicats d'urgentistes comme étant la conséquence d'un manque de moyen.

Nous savions notre maire, Philippe Juvin chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy et très impliqué dans l'UMP, donc jusque là rien de très surprenant à ce qu'un médecin UMP prenne la parole pour désarmorcer un mouvement de grogne qui pouvait prendre de l'ampleur en période de vacance gouvernementale .

Je trouvais cependant que jeter à la face du monde qu'une solution aussi simpliste pouvait être le remède à tous les maux de l'hôpital c'était un peu prendre pour des imbéciles les dizaines de milliers de cerveaux bien faits qui se sont penchés sur le problème de l'hôpital depuis des décennies. Nous nous y sommes habitués. Il n'est ni le premier ni le dernier à servir la soupe gouvernementale. Dans la mesure où d'autres professionels peuvent débattre sur le sujet avec d'autres points de vue, rien d'alarmant. C'est la règle du jeu politicien.

Mais voilà qu'il y a deux jours, notre maire toujours chef d'un service des urgences et plus que jamais secrétaire de l'UMP nous apprend que 10.000 décès survenant à l'hopital chaque année pourraient être évités si ...

Avec des "si" on pourrait mettre Paris en bouteille me disaient souvent mes parents.

Exit la compassion envers les familles ! On vous balance à la figure que si vous avez perdu un proche à l'hôpital, ce n'est peut-être pas pour la raison que l'on a bien voulu vous dire. C'est de la faute à tous "ces cons" qui n'ont pas su bien travailler à l'hôpital !

Vos proches sont morts parce qu'il n'y a jamais eu d'enquête sérieuse après décès, parce qu'il y a des guerres de petits chefs, parce que l'informatique n'est pas optimisée, parce qu'il manque un chef d'orchestre ... parce que ... parce que ...

Mais  tout va s'arranger, ne vous inquiétez pas, mes chers concitoyens, nous dit aussi Philippe Juvin. 

Grâce au prochain plan "Bachelot", si un de vos proches décède à l'hôpital, on ne pourra peut-être pas l'éviter mais on saura au moins pourquoi.  Demain, on rase gratis. Applaudissement à droite de la salle ... 

A quelques jours d'intervalle donc, notre bon maire qui reprochait à Patick Pelloux (président d'un syndicat d'urgentistes) sa démesure et la récupération à des fins politiciennes des décès des trois malheureux cas isolés en dénonce à son tour dix mille imputables au système français sans prendre le moindre gant. C'est la méthode "décomplexée".  

Et cela, évidement ne serait pas une basse manoeuvre politicienne ! C'est quoi alors ?

Pur altruisme ou basse manoeuvre politicienne ?

Nous sommes nombreux à n'avoir que notre bon sens pour analyser cette situation n'ayant pas l'expérience nécessaire en milieu médical.

Nous avons par contre des oreilles pour écouter ce que d'autres disent et des yeux pour lire les centaines de commentaires qui ne manquent pas d'arriver suite à cette annonce. Les analyses se ressemblent. Nombreux sont ceux qui optent pour la basse manoeuvre politicienne. L'avenir nous éclairera.

Sachant notre maire capable de faire passer un planqué pétainiste pur jus pour le résistant qu'il n'a jamais été dans le seul but de faire avaler aux garennois que Kleber Haedens était un bon choix comme nom de collège, puisque le sien, j'ai appris à être sceptique sur les bonnes intentions de notre maire.

J'attends donc l'avis de ceux qui savent. J'aimerais simplement qu'à l'avenir, si Philippe Juvin se retrouvait sur un plateau Télé avec Jean-Marie Le Guen, qu'il ai la politesse de ne pas couper la parole avec arrogance à ce député PS, grand spécialiste de l'Assistance publique comme ce fut récement le cas lors d'un journal de France 3. Histoire de garder aux débats un peu de crédibilité.

Take care of you 

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France 3 : L'hôpital est-il en faillite
envoyé par juvin

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A propos d'OR-GA-NI-SA-TION, j'avais oublié de vous dire ...

Contrairement à l'hôpital où il manque de personnel et d'OR-GA-NI-SA-TION, paraît-il (certains le disent, d'autres le contestent) à La Garenne-Colombes on ne manque de rien pour expliquer aux Garennois qui était vraiment Kleber Haedens.

A la lecture du dernier bulletin municipal, nous nous sommes rendu compte que décidément la biographie de Kleber Haedens était toujours pour le moins incomplète.

Nous allons y remédier.

Côté personnel, pas de problème.

En août 2008, un seul garennois avait tiré la sonnette d'alarme, en janvier 2009 plus de 1.000 personnes sont prêtes à se mobiliser.

Pas de problème par exemple pour qu'un samedi, 100 personnes diffusent de l'information dans toute la ville. Un festival de couleur ... des oranges et des roses comme aux premiers jours  mais aussi des bleux, des blancs, des noirs, des verts, des kaki, des saumons et des tout rouges de colère.

Côté ressources, c'est pareil. Nous ne manquons de rien.

Kleber Haedens n'a bien sûr pas écrit que dans Paris-Presse ! C'est prendre un peu (beaucoup) les garennois pour des imbéciles que de tenter de le faire croire.

Kleber Haedens a écrit dans la quasi totalité des périodiques anti-républicains et fascisants d'avant et pendant la guerre. La liste est longue :

Combat, la revue Idées (aujourd'hui ID), l'Insurgé, Aspects de la France, l'Action Française, ... et dans le très antisémite (et pas encore collaborationiste, c'est vrai) JE SUIS PARTOUT.

Nous avons de quoi faire des facsimilés de tout cela pour diffusion, en particulier nous disposons maintenant de la collection complète des JE SUIS PARTOUT de 1938 à 1940, période de la collaboration d'Haedens au journal de son ami, le très antisémite Brasillach (c'est lui qui le dit et l'écrit dans son journal).

Côté OR-GA-NI-SA-TION, enfin

et c'est là que réside la nouveauté, une exposition sera organisée pour les garennois et surtout les parents d'élèves afin que chacun puisse consulter les périodiques de l'époque mais aussi les sites Internet qui parlent le mieux de Kleber Haedens (liste dans la colonne d'extrême droite de ce blog).

Dédicaces de livres - pas de Haedens bien sûr, mais d'auteurs qui connaissent bien le sujet - et si nous y arrivons petit cycle de conférences afin que l'information soit la plus complète possible.

Voilà le programme 2009. Personnel, ressources et OR-GA-NI-SA-TION.

Monsieur le maire souhaitait faire connaître Kleber Haedens, nous allons y contribuer sans faire dépenser un sous de plus à la municipalité.

Ce n'est pas un problème d'argent, mais un problème d'OR-GA-NI-SA-TION.

Et c'est partout pareil !

Exemple : le problème n'est pas d'acheter du sel en quantité en prévision de l'hiver, non.

Le problème est de PENSER à commander du sel.

C'est simple, non ?

A l'hôpital, autre exemple cela doit bien faire dix générations que des médecins, des administratifs et des politiques tentent de résoudre l'équation qualité de soins/budget.

Tous des cons !

Ce n'est pas un problème d'argent, mais un problème d'OR-GA-NI-SA-TION.

Comme pour le sel ... fastoche, non ?

En parlant de sel, lundi, j'ai vu un employé de la Sita tirer une poubelle pleine de sel, s'arrêter tous les vingt mètres, plonger à mains nues dans la poubelle, extraire deux poignées de sel et saupoudrer les trottoirs et la chaussée de la rue Sartoris (j'ai eu honte d'être indirectement son employeur).

Comme quoi le salage : ce n'est pas non plus un problème d'argent, mais un problème d'OR-GA-NI-SA-TION.

J'adore la politique, c'est si simple.

www.arretsurimages.net/ le 31.12.2008

16h20 grrr !

Pour débattre de la situation des hôpitaux publics, le 13 heures de France 2 invitait hier midi un professionnel du secteur : Philippe Juvin, chef de service d'un hôpital des Hauts-de-Seine. Seul souci : à aucun moment la chaîne ne prend soin de préciser que Juvin est aussi ... secrétaire national de l'UMP.

 

Communiqués de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), du ministère de la justice, des syndicats du milieu hospitalier, ... La mort d'Ilyès, trois ans, à la suite d'une erreur de médicament, et celle de Jean Lagrange, 57 ans, victime d'un arrêt cardiaque qui n'a pu être dirigé vers un service de réanimation, ont (re)lancé le débat sur les moyens et l'organisation des hôpitaux publics.

 

Pour réagir à ce sujet, Françoise Laborde recevait hier dans le 13 heures de France 2 "le professeur Philippe Juvin", présenté comme "chef de service des urgences à l'hôpital Beaujon".

Juvin, interrogé pendant plusieurs minutes, estime que l'hôpital ne manque pas de moyens mais d'organisation. Un discours qui s'oppose, par exemple, à celui des urgentistes de l'Amuf, en grève contre les restrictions budgétaires et les fermetures de services.

 

Mise en garde contre "l'utilisation" politique de la mort d'un patient, "manque d'un pilote" pour l'hôpital, défense de la loi Bachelot : autant d'arguments déjà développés par Juvin dans ... un communiqué de l'UMP.

Car l'invité de France 2 n'est pas seulement un professionnel du milieu hospitalier : il est aussi secrétaire national de l'UMP, et membre du comité exécutif du parti (sans oublier ses mandants de secrétaire départemental adjoint de l'UMP dans les Hauts-de-Seine, vice-président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, et maire de La Garenne-Colombes, tous ces renseignements étant mentionnés sur son blog ainsi que sur sa page Wikipedia).

A aucun moment de l'entretien, même lorsque l'interviewé prend position sur des questions politiques comme la loi Bachelot, ces fonctions ne sont évoquées. Le "synthé" de présentation de France 2 (voir dans la vidéo ci-dessus) se contente d'indiquer : "Chef de service des urgences à l'AP-HP Beaujon (Clichy)".

 

 

 

 

Le maire expliquait il y a peu sur son blog que Mihi salem trade, quaeso voulait dire en latin "Passe-moi le sel."

Une information capitale, vous en conviendrez ...

Pas de chance, alors que le même maire vole d'un plateau télé à l'autre pour dire que tout va bien à l'hôpital, voilà qu'un coup de gel arrive (très rare en hiver) et que les trottoirs et les rues de sa bonne ville manque cruellement de salage.

S'il manque de lit ce soir aux urgences pour cause de jambes cassées, ce sera de la faute à qui ? A Pelloux sans doute ...

Vive la politique, Mihi salem trade, quaeso ?

20.12.2008, 07h00

Le Parisien

Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne- Colombes et vice-président du conseil général, a refusé, hier, d’attribuer un permis de construire à une banque qui souhaitait rénover sa façade.

« Dans une période financière difficile comme celle que traverse la France, avec des banques devenues frileuses face à leur devoir de prêt, il ne me semble pas opportun d’autoriser une banque, déjà installée sur la commune, à dépenser de l’argent dans une nouvelle façade d’agence, explique l’élu.

Je souhaite que les banques, qui ont un rôle moteur majeur dans la survie et la pérennité des entreprises, respectent d’abord leurs engagements envers les citoyens avant de décider de dépenses superflues improductives. »

Le Parisien

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• Dommage pour l'entreprise qui aurait pu avoir ce chantier !
• Sur ce principe, pourquoi ne pas interdire aux élus les voitures de 3 litres de cylindrée ou les éclairages multicolores des bibliothèques municipales ?
• On pourrait aussi interdire les attachés de presse particuliers, parce que pour lire de telles inepties dans le journal, autant se faire tout petit petit petit.
• Souhaitant enfin qu'au principe de faire des économies, les annuels et coûteux voeux du maire soient réduit cette année à un pot dans la salle des fêtes avec du Champomi en guise de bulles.

Garennois, Garennoises, vos suggestions d'économies sont les bienvenues ...

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http://club-acacia.over-blog.com/

29.11.2008

Lancement du collège Kléber Haedens

Le maire UMP de La Garenne-Colombes – c'est suffisamment rare pour être souligné – s'est maintenu courageux face aux incessantes pressions et basses attaques de l'extrême gauche militante.

Philippe Juvin a posé officiellement la première pierre du futur collège Kléber Haedens de la commune, en présence de l'académicien Jean d'Ormesson.

La racaille gauchiste – où se retrouvaient politiciens du MODEM aux côtés des staliniens et des trotzkystes – s'était mobilisée à nouveau pour s'opposer à ce baptême. Ils n'ont pas hésité à entonné un chant exaltant le terrorisme.

Tout en atténuant ou polissant la biographie du grand écrivain français, Jean d'Ormesson et Philippe Juvin ont fait face aux censeurs.

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Ndlr : "Tout en atténuant ou polissant la biographie du grand écrivain français,..." cela veut dire quoi ???

Intrigués, nous sommes.

On savait Kleber Haedens d'exrtême droite, d'Action Française et secrétaire de Maurras. On sait qu'il a été un des rédacteurs du journal antisémite Je suis partout et qu'il buvait comme un trou, mais si en plus sa biographie a été atténuée et polissée ... dixit, ses admirateurs (déjà qu'elle avait été effacée de Wikipedia) , on va peut-être chercher à en savoir un peu plus.

Tiens, racaille gauchiste, le prochain terme à la mode en cours de récrée !

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http://www.jacques-perret.com/index.php?sujet_id=1012 

Le discours de M. Jacques BOMPARD, maire d'Orange 20.05.2006

Chers amis,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour inaugurer une nouvelle rue de notre bonne ville d'Orange. Depuis notre accession à la tête de la municipalité, en 1995, nous avons inauguré un certain nombre de voies nouvelles et à chaque fois, nous avons essayé de leur donner une dénomination en rapport avec notre histoire, notre culture locale ou nationale.

En inaugurant, ce samedi 20 mai 2006, la rue Jacques PERRET, nous avons le sentiment de faire un acte de gratitude envers un grand écrivain français mais aussi un acte de justice.

Car voici l'un des plus grands écrivains français de la deuxième moitié du XXème siècle qui, depuis l'attribution du Prix Interallié en 1951 et celui du Prince de Monaco dans les années 80, et mis à part le Grand Prix de la Ville de Paris, n'a jamais reçu aucune distinction ou hommage officiel pour son talent et la qualité de son oeuvre. Jusqu' à ce jour, aucune rue, aucune place, aucun square et, bien entendu, aucun collège ou lycée ne porte le nom de Jacques PERRET. A ORANGE, nous voulons aujourd'hui combler cette grave lacune et créer un précédent. Jacques PERRET est un Français, défenseur de son pays envers et contre tout et, surtout, à contre-courant des modes ambiantes et du trop fameux « vent de l'histoire ».

Patriote, Jacques PERRET l'est pour raisons de famille : par son éducation et par piété fraternelle pour son frère Louis, héroïquement tombé en 1916 dans les tranchées de l'Argonne. Jacques PERRET est volontaire en 1940 pour combattre dans les corps-francs, où il reçoit la Médaille militaire pour un fait d'armes exceptionnel que l'on ne manquera pas d' évoquer lors du colloque de cet après-midi. Il est ensuite fait prisonnier et s'évade de son Stalag au bout de trois tentatives d'évasions. Il raconte merveilleusement cette épopée dans Le Caporal Epinglé, adapté par Jean Renoir au cinéma. De retour en FRANCE, il rejoint les rangs de la résistance. Une aventure qu'il décrit dans un autre livre : Bande à Part, Prix Interallié 1951.

Après la guerre, il devient un écrivain de premier plan, aux côtés de ses amis que l'on a appelé les Hussards : Roger NIMIER, Antoine BLONDIN, Kléber HAEDENS, Jacques LAURENT mais aussi Albert VIDALIE ou Marcel AYMÉ. Des écrivains que nos médias et le grand public ont oublié, alors qu'ils ont rajeuni une littérature française qui semblait alors éteinte. Jacques PERRET écrit alors de nombreux romans ou recueils de chroniques dont je ne vous citerai pas la liste, mais que vous retrouverez également lors de l'exposition-colloque de cet après-midi.

Il est aussi un journaliste sportif apprécié. Ses articles dans L'Equipe sur le Tour de France ou sur le Rugby sont toujours très attendus. Vient le temps de la guerre d'Algérie. Jacques PERRET prend alors sa plume pour défendre les partisans du maintien de la France en Algérie. Ses articles lui vaudront plusieurs condamnations pour offenses au Chef de l'Etat qui lui fera retirer sa Médaille militaire. Je me souviens personnellement de ses admirables articles dans le journal L'Esprit Public, dont j'ai été un jeune lecteur et un fervent partisan. Son fils Jean-Louis sera emprisonné pour fait de patriotisme.

Merci à l'A.D.I.M.A.D. (voir le site) de le rappeler par sa présence aujourd'hui à cette inauguration.

C'est avec fierté que nous donnons le nom du grand écrivain Jacques PERRET à cette rue. Puissent les belles pages de ce talent français, inspirer les professeurs et les élèves de l'école qui se trouve en face de nous et qu'il en soit de même pour toutes les écoles de FRANCE.

Je suis également fier de vous dire que pour cette inauguration, nous avons reçu le soutien et le parrainage des académiciens Michel DÉON et Michel MOHRT ainsi que celui de mon ami Jean RASPAIL. Merci aussi à vous tous qui êtes présents aujourd'hui.  

Jacques BOMPARD

A lire :

Le système Bompard (L'Express)

Jacques Bompard, un facho débonnaire (Marianne2)

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A l'UMP, voilà ce que l'on dit :

 « Les candidats ne manquent pas. Ce qui manque, ce sont les bons... » (Les Echos)

Voir l'acte de candidature dans la presse

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Le choix du nom de Kleber Haedens pour le futur collège était-il judicieux ? NON !

Kleber Haedens s'est-il illustré par des services exceptionnels rendus à la nation ou à l’humanité ou a-t-il contribué de manière éminente au développement des sciences, des arts ou des lettres ? NON !

Il s’avère qu’aux termes de la loi n° 86-972 du 19 août 1986

la dénomination, ou le changement de dénomination, est de la compétence de la collectivité de rattachement.  
La circulaire du 28 janvier 1988 précise néanmoins qu’il est traditionnellement admis que les témoignages officiels de reconnaissance doivent être réservés aux personnalités qui se sont illustrées par des services exceptionnels rendus à la nation ou à l’humanité ou par leur contribution éminente au développement des sciences, des arts ou des lettres.  

L’article L. 421-24 du code de l’éducation est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
 
Toutefois, en cas de non-application de la loi ou d’abus, le ministre de l’éducation nationale peut intervenir pour s’opposer à la dénomination d’un établissement scolaire.
 
Dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons, le recteur de l’académie peut également s’y opposer.

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La réponse dans les billets ci-dessous :

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Pour ses meilleurs défenseurs c'est :

Jean d'Ormesson : Oui, Kleber Haedens était un écrivain d'extrême droite et il buvait beaucoup. Mais il n'a PAS collaboré (heureusement, me direz-vous ...)

Pour Philippe Tesson : Haedens a-t-il honoré la société ? Bof ...

Seul le maire UMP de La Garenne-semble encore lui trouver toutes les qualités.

Le jour de la pose de la plaque, où était les Patrick Devedjian, Isabelle Balkany et autres voisins comme le député et maire de Courbevoie, Jacques Kossowki ? Ailleurs ...

Reste donc un Bof ... qui résume à lui seul la profondeur du personnage.

Pour nous, tout a été dit : Kleber Haedens n'aurait jamais du être exhumé des poubelles de l'histoire.

L'avoir fait était une erreur. Persister à ce point dans l'erreur est une faute.

Sur ce, je vous salue et tire ma révérence.

Laissons maintenant les partisans de ce choix exprimer toute la profondeur de leurs convictions. Nous compilerons ... comme d'habitude. Pour l'instant à part l'extrême de l'extrême droite, pas grand chose à mettre au crédit de Haedens.

PhilBert et ses amis du collectif, Kleber Haedens, c'est NON !

Vidéo visible sur le site du Conseil général 92.

Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes et vice-président du conseil général, a dévoilé la plaque symbolisant la première pierre du collège Kléber Haedens, en présence de Jean d’Ormesson.
À l’extérieur, une vingtaine de personnes manifestaient contre le nom choisi pour le collège. « Kléber Haedens était un écrivain, un anarchiste de droite, un esprit libre, a déclaré le maire. L’Éducation nationale est là pour apprendre aux futurs citoyens à éviter le prêt-à-penser. Nous avons souhaité mettre en avant ces valeurs. Ce collège aura un internat de la réussite et des classes pour les élèves handicapés : il rendra des services consensuels.

Tant mieux si son nom (Kleber Haedens) peut bousculer quelques idées reçues. (Philippe Juvin, le 26.11.2008)

En commentaire du billet : "Prétendre qu'écrire dans Je suis partout ..."

Je cherche à savoir si "Je suis partout" avait une collaboratrice nommée Renée David, notamment pour les mots-croisés.

Michel Lambert 11.12.08

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Mr le maire,

Jusqu'où comptez-vous faire durer cette mascarade ?

Voulez-vous vraiment que La Garenne-Colombes devienne ce terrain d'affrontement digne des années 40.

http://louisferdinandceline.free.fr/

Le pauvre médecin est mort.

Aux premières pages d'un de ses premiers livres il se montrait lui-même dans sa maison de Meudon entouré d'un décor de fumées et d'usines, près du fleuve où passent les chalands.Après trente-cinq ans de métier, âgé de soixante-trois ans, médecin sans auto et sans bonne, il ne soignait que des misérables, ceux qui ne pouvaient plus voir personne parce qu'ils n'avaient vraiment pas un sou pour payer. Repoussé par ce monde, il aura vécu jusqu'à son dernier jour entre la misère et l'amitié.

Céline avait des amis et il en gardera toujours. Il s'agit pour lui de ces amitiés fondées, non pas sur des complaisances ou des services rendus, mais sur l'aération et la tendresse. On ne peut aller nulle part en France sans rencontrer des hommes, quelquefois blessés par le désenchantement de la vie, pour qui Céline représente ni plus ni moins que la création du monde. Le médecin de Meudon laisse en partant cette œuvre immense par qui tant de malheureux auront été éblouis et bercés.

On a voulu faire taire Céline

et tout récemment encore, une émission préparée par la Télévision française a été interdite à la suite d'on ne sait trop quelles protestations médiocres. Mais voici qui est admirable. Toutes les puissances du jour se liguent contre l'homme seul qui se tient encore debout, un peu par miracle, le dos au mur de sa maison, entre sa femme, ses paperasses, ses clochards et ses chiens.

Il suffit que cet homme meure pour qu'il apparaisse aussitôt, dans la plus claire évidence, qu'avec toutes leurs associations, leurs mots d' ordre, leurs mains sur le cœur, leurs indignations calculées et leurs têtes obliques, les puissances liguées ne sont rien. Pitié pour les puissances liguées ! Depuis ce matin, la voix de Céline les écrase. Cette voix formidable que l'on a voulu étouffer sous les cendres et qui va résonner jusqu'à la fin des temps.

Le Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit retentissent du plus grand cri qui ait jamais été poussé au nom de la misère des hommes. Auprès de Céline, tous les écrivains réalistes ou naturalistes qui se sont, comme on dit, penchés sur le peuple en prenant des notes n'ont que des figures d'hommes de lettres et leur œuvre ne sort pas des limites assez tristes d'un simple travail de bureau.

Il faut dire que Céline était bien autre chose qu'un réaliste. Il allait sur des chemins sombres, portant des visions fantastiques dans sa tête, créateur prodigieux de livres qui partaient d'une rue ou d'un passage et de quelques figures déshéritées, pour s'élever d'un mouvement irrésistible jusqu'aux dimensions de l'univers.

Sous la pression du souffle de Céline, les formes classiques de la littérature et du monde volaient en éclats. Le vocabulaire et la syntaxe se retrempaient dans toutes les fièvres de la vie, Céline donnait l'impression d'avoir oublié les siècles et de se retrouver, comme Rabelais, à la jeunesse du langage. Un fleuve énorme et inconnu commençait à couler sous un ciel d'orage, traversant les villes fameuses, Paris, Londres, Berlin, fumant dans la brûlante Afrique avant d'aller se geler dans les steppes sous la lumière froide du petit matin.

L'œuvre de Céline restera dans ses moments forts comme la plus grande épopée populaire qu'aucune littérature ait jamais pu créer.

Elle a inventé un monde presque fabuleux où l'on entend la terrible musique de notre siècle, où la réalité la plus nue, demeure toujours présente, où le Petit Poucet est désormais le mince enfant des faubourgs où les remorqueurs sur les rivières et les cheminées des usines remplacent les tapis volants et les forêts des contes, où le rire le plus violent et le plus amer qui ait jamais frappé les oreilles des hommes éclate à chaque page, se mêlant à la rumeur du monde, s'arrêtant parfois pour nous faire entendre un air délicieux de mélancolie.

Le docteur Destouches a donc terminé son voyage au bout de son étrange nuit.

Pour Céline et pour son œuvre, ce qui maintenant commence porte un très beau nom, disait Giraudoux, cela s'appelle l'aurore, une de ces aurores qui s'ouvrent doucement pour l'éternité.

Kléber HAEDENS, Paris-Presse, 5 juillet 1961.

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- "Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. […] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangréneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride."

L-F Céline L'Ecole des cadavres, p. 108, novembre 1938

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Haedens le mal-aimé

En baisse

Digne professeur de médecine, vice-président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin projetait, en sa qualité de maire de La Garenne-Colombes, de bâtir un collège sur sa circonscription. Et comme il avait des lettres, il décida d'honorer, en donnant son nom à l'établissement, la mémoire d'un de ses écrivains favoris, homme de grand style, Kléber Haedens (1913 - 1976). Sauf que, dans les rangs du conseil municipal, on ne l'entendait pas de cette manière : le Kléber ne passerait pas ! Tous d'accord, PS, PC, Verts et centristes pour faire barrage à cet écrivain qui avait, disait-on, émargé à l'Action française. La polémique devint nationale. Jean d'Ormesson prit, à juste titre, fait et cause pour notre maréchal de prose. François Bayrou la joua courage fuyons. Alors, réac, Haedens ? Sans doute, mais comme Tillinac, cultivé, bon vivant, fou de province et de rugby.
 

Didier Jacob
Le Nouvel Observateur 11 décembre 2008

Publié le 1er décembre sur Zentropa.info

Monsieur le Maire,

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux

Mesdames et Messieurs les conseillers généraux,

Mesdames et Messieurs les parents d'élèves

Mesdames et Messieurs les enseignants,

Chers Garennois,

Chers lecteurs,

Chers concitoyens,

Kleber Haedens, cela suffit ! La plaisanterie a assez duré !

Kleber Haedens, salué par Zentropa.info ! Où va-t-on ? Voir le blog ...

Zentropa.info, le blog le plus audacieux de l'extrême-droite dont le but affiché est de façonner l'identité fasciste en France au 21ème siècle, salue Kleber Haedens, le nom du futur collège de la Garenne-Colombes.

Voir notre ville marquée au fer rouge du nom d'une icône de l'extrême droite, c'est impossible.

La liste des soutiens à Kleber Haedens (que vous trouverez ici colonne de droite) est édifiante. Faudra-t-il aller jusqu'à l'afficher en ville avec des Unes de "Je suis partout" ?

Peu importe comment ce nom est arrivé jusqu'à figurer sur une plaque officielle, ce qui compte maintenant c'est comment l'enlever de façon honnorable pour notre ville.

Toutes les propositions sont bonnes du moment que ce nom disparaisse à tout jamais du paysage garennois.

VITE !

PhilBert

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Cliquez pour aggrandir

http://antifa.890m.com/histonaso/zentropa.html

"La démocratie n’est pas un fait. La démocratie est une idée. Cette idée inspire des lois. Et ces lois et ces institutions se révèlent de jour en jour plus désastreuses, destructives et ruineuses, plus hostiles aux tendances naturelles des mœurs, au jeu spontané des intérêts et au développement du progrès. Pourquoi ? Parce que l’idée démocratique est fausse, en ce qu’elle est en désaccord avec la nature. Parce que l’idée démocratique est mauvaise en ce qu’elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l’inférieur : au nombre la qualité, c'est-à-dire la compétence et l’aptitude." 

Charles Maurras

 C'est cela que l'on souhaite pour La Garenne ?

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Ndlr : article Kleber Haedens supprimée du blog Zentropa.info le 09.12.08

mais visible en cache de Google.

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Kleber Haedens y publiera des articles le 25 mars et le 1^er juillet 1938 et le 22 mars 1940.

Le premier article y sera publié 21 jours après la publication d'un tract antisémite de Louis-Ferdinand Céline et le dernier deux mois avant l'arrestation des deux directeurs de la publication.

Etait-ce dans la bonne période, Monsieur le maire ? (voir le blog de Philippe Juvin)

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Matière à réflexion :

Une frange de la société française, imprégnée notamment de la pensée maurassienne, était antisémite. Il suffit de parcourir la presse de l'époque pour le constater.

Pour illustrer mon propos, voici un texte de Lucien Rebatet publiée dans "Je suis partout" en 1938 ... au sujet d’un statut des Juifs !

Ce texte, est reproduit dans l’ouvrage de Bruttmann, le voici :

"Nous voulons donc rendre par un statut les Juifs à leur nationalité juive. Ce statut n’aura rien d’insultant ni de tyrannique. Il sanctionnera une réalité que l’on a vainement cherché à méconnaître. Les termes de ce statut sont à débattre. Mais il doit comporter nécessairement le retrait aux Juifs de la qualité de citoyens français, et de tous les droits politiques afférents. Il doit écarter les Juifs de toutes les fonctions et services publics français : représentation politique, enseignement (sauf cas spéciaux), magistrature, armée. Il doit limiter la participation des Juifs aux autres secteurs de la vie française - et particulièrement les professions libérales - proportionnellement au nombre de la population juive sur le territoire. Il importe que tous les nationalistes français se pénètrent de ces deux idées : hors d’un statut officiel, la question juive est insoluble en France. Résoudre la question juive ne suffira pas à sauver la France, mais c’est une des conditions indispensables de son salut. Ce texte, publié dans Je suis partout, signé Rebatet est daté du 15 avril 1938 (Kleber Haedens participe aux numéros du 25 mars et du 1er juillet 1938).

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Je suis partout : Encyclopédie Universalis

Fondé en 1930 par les éditions Arthème Fayard, l'hebdomadaire Je suis partout a pour vocation principale de donner un compte rendu des événements internationaux. Parmi les premiers collaborateurs, on relève Pierre Gaxotte, Miguel Zamacoïs, Jean Giraudoux, Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Claude Roy, Pierre Halévy, Drieu La Rochelle.

Peu à peu le ton et l'orientation de l'hebdomadaire changent, et les éditions Fayard l'abandonnent en 1936. Dirigé par Gaxotte, puis par Brasillach et groupant des épigones de l'Action française, il se caractérise surtout par la violence extrême dont il fait preuve dans la polémique à l'égard de ses adversaires.

À l'anticommunisme, l'antiparlementarisme et l'antisémitisme, qui sont ses thèmes habituels, s'ajoutent à partir de Munich le pacifisme et l'opposition au bellicisme de la droite traditionnelle.

En mai 1940, Alain Laubreaux et Charles Lesca, qui le dirigent, sont arrêtés sur les ordres de Georges Mandel ; le dernier numéro paraît le 7 juin. Renaissant en février 1941 en zone occupée et contre l'avis de Maurras, l'hebdomadaire retrouve, avec Brasillach à sa tête, quelques-uns de ses premiers rédacteurs auxquels s'ajoutent, entre autres, Georges Blond, La Varende, Marcel Aymé, René Barjavel, Morvan Lebesque.(...)

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La position idéologique de Je suis partout, hebdomadaire d’actualités internationales au très large tirage, publié de 1930 à 1944, prit précisément un tournant ouvertement nationaliste, antisémite et fasciste à partir de 1936.

L’attrait pour le fascisme se manifeste avec clarté, à l’été 1938, dans une série de textes de Robert Brasillach sur l’esprit fasciste.

2 décembre 2008 Direct 8

Au détour d'une émission diffusée sur Direct 8, Langue de bois s'abstenir, un débat sur la polémique autour du nom donné au collège Kléber-Haedens :

Et voilà la polémique commence ... Tesson ne manque pas de dire tout le bien qu'il pense de Bayrou qui, lui n'a rien à voir dans cette affaire. Cela commence bien ...

On parlait aussi de Céline, Staline, ... c'est parti mon Kleber !

La Garenne-Colombes, petite ville calme va bientôt voir arriver les cars régie TV. Bravo !

Décodage pour les spécialistes de la com :

1. On reconnaît en fond les images du dossier de presse municipal pour une emission sur Direct8 avec Philippe Tesson. Si non, à quoi cela servirait-il davoir un service de com ?
2. La vidéo n'est pas sur le blog de Philippe Juvin.

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Résumé : donner le nom d'un écrivain à un collège, c'est honorer quelqu'un qui a lui-même honoré le pays.

Philippe Tesson :

• Kleber Haedens a t-il honoré le pays ? Bof !
• Kleber Haedens a t-il déshonoré le pays ? Non, il n'a pas déshonoré le pays !

Pierre Bénichou :

• Kleber Haedens : totalement inconnu
• Kleber Haedens n'était ni célèbre, ni honorable, il n'était même pas transparent, il était odieux. On y voyait la nostalgie de l'occupation.
• Il était surtout connu pour écrire ses chroniques, couché avec une bouteille de Bordeaux !
• Kleber Haedens écrivait des brûlots contre tout, tout ce qui était moderne.

Et de conclure : "Pourquoi pas le collège Bigard, pour faire plaisir à Sarkozy ou au Pape" !

Kleber Haedens, l'écrivain proposé par le maire Philippe Juvin (UMP) pour donner son nom au futur collège de La Garenne-Colombes

- est-il bien l'auteur du livre de chevet du maire : OUI

- était--il un écrivain d'extrême-droite : OUI

- était-il membre de l'Action Française : OUI

- a-t-il été "résistant" : NON

- a-t-il vécu à La Garenne-Colombes : NON

- était-il embué dans une bulle d'alcool : OUI

- a-t-il écrit dans Aspect de La France : OUI

- a-t-il écrit dans l'Action Française : OUI

- a-t-il écrit dans Idées et Combat : OUI

- a-t-il écrit dans Compagnons : OUI

- a-t-il écrit dans Le Nouveau Candide : OUI

- a-t-il écrit dans "Je suis partout" : OUI

• Combien de fois y a-t-il écrit : 3 fois
• A quelle période : 1938 et 1940

- Je suis partout était-il un journal franchement antisémite : OUI

- Kleber Haedens était-il le secrétaire de Charles Maurras : OUI

- Kleber Haedens défendait-il les valeurs de la République : NON

- respectait-il les enseignants : NON

- représente-t-il les valeurs de la République : NON

- est-il digne de figurer sur un établissement scolaire : NON

- les Garennois ont-ils été correctement informés : NON

- a-t-on dissimulé aux Garennois ce qui est ci-dessus : OUI

- y a-t-il des exemples de désinformation : OUI (nombreux)

- y a-t-il des exemples de manipulation : OUI (Wikipedia)

- peut-on remédier à cette situation : OUI (tout de suite)

L'Union pour la Majorité Municipale tractait l'autre samedi sur le marché (voir le tract) :

NON A LA MANIPULATION ET AU MENSONGE !

D'autres (des citoyens de toutes tendances politiques confondues) distribuaient au même moment un autre tract appelant à une manifestation républicaine contre Kleber Haedens pour un nom de collège.

Mais qui ment et qui manipule ?

a) Voyons ce que disaient ceux qui s'opposent à Kleber Haedens :

Qui est Kleber Haedens ? Un écrivain né en 1913 et mort en 1976. Mais aussi :

Le secrétaire particulier de Charles Maurras, le père du nationalisme. Haedens écrivit avant et après guerre dans des périodiques franchement antisémites comme Je suis partout ou nationalistes, royalistes et fascisants comme L’Action Française, l’Insurgé, Aspects de la France, où il exprimait ouvertement des opinions antirépublicaines.

Pendant la guerre il collabora à Compagnons, une revue chargée de « diffuser l’esprit et la morale» du régime pétainiste.

Kleber Haedens n'a jamais vécu à La Garenne-Colombes.

Ce choix est celui de Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, qui a demandé au Conseil municipal, puis au Conseil général, de « faire œuvre de mémoire » envers l’un de ses écrivains favoris, qu’il décrit comme « un esprit libre et anticonformiste ». Cette suggestion n’a été précédée d’aucune concertation préalable : ni les enseignants, ni les parents d’élèves, ni les Garennois n’ont été consultés.

Il est déjà prévu par la municipalité de distribuer le livre le plus connu de Kleber Haedens, Une Histoire de La Littérature Française, à tous les enfants entrant en sixième "afin de développer leur esprit critique". Or, il s'avère que cet ouvrage publié en 1943 était une œuvre de commande de l'éditeur René Julliard, qui voulait véhiculer les idées du Maréchal Pétain dont il était un fervent partisan.

Jean d'Ormesson dira de ce livre : «c'est un pamphlet très à droite, une œuvre de combat». Louis Aragon, plus catégorique dira : «c'est l'histoire d'écrivains fascistes ou fascisants».

Il avait été dit un peu avant et ailleurs que Kleber Haedens était " ce vieux briscard de l'Action française, figure emblématique de la Réaction entretenu dans une bulle d'alcool".

Il avait aussi été dit et écrit que Kleber Haedens avait écrit dans le Journal antisémite : Je suis partout.

Il n'y a aucun mensonge là-dedans.

Jean d'Ormesson confirmant : Kleber Haedens, c'est vrai, un écrivain d'extrême-droite, membre de l'Action Française et qui buvait beaucoup …

Pierre Assouline, l'auteur de L'épuration des intellectuels (1944-1945) mentionne dans un article de son blog littéraire que oui; Kleber Haedens a bien rédigé dans Je suis partout. Le 25 mars et le 1er juillet 1938 et le 22 mars 1940.

b) Par contre, du côté de l'UMP locale et de l'Union pour la Majorité Municipale, on affirmait peut-être un peu vite :

Kleber Haedens, résistant

NON  ! Pour Pierre Assouline, qui connaît bien le sujet, cela doit bien le (Haedens) faire rire là-haut…

A propos de "Je suis partout" Philippe Juvin criait lui au mensonge, au très très gros mensonge. Au mensonge énorme et surtout pervers. Une accusation gravissime !

Citons le blog de Philippe Juvin 

Et les opposants garennois à Kléber Haedens accusent celui-ci d’avoir écrit  dans ce “Je suis partout” qui fut ouvertement pro nazi. Cette accusation, gravissime, est-elle vraie ?

Non, c’est un très très très gros mensonge. Un mensonge énorme et surtout pervers.

KH a écrit dans le “Je suis partout”, mais AVANT la guerre. Le journal d’avant la défaite, avant Pétain, avant la collaboration, avant le virage kollabo de ce journal.

Car Je suis partout a été publié entre 1930 et 1940 avant de disparaître avec la défaite, pour reparaître à la solde de Vichy en 1941, pour devenir ouvertement pro nazi.

C’est là où l’accusation portée contre Haedens est perverse : car, si KH a bien écrit dans le journal, c’est pendant ces 10 ans, entre 1930 et 1940. A une époque où le journal ne collaborait pas, par définition ! Et il y a écrit 3 fois …

Qu'en est-il exactement ?

Cette accusation, gravissime, est-elle vraie ? se posait la question, Mr le Maire : Il semblerait que OUI, Mr le Maire !

Mais ce n'est pas une accusation mais une constatation (vérifiée et vérifiable)

Personne n'a jamais dit que Haedens avait collaboré avec les allemands. Il a toujours été dit que Haedens avait collaboré (écrit, si vous voulez) à des publications antisémites, dont la pire : Je suis partout. Comment faut-il le dire ?

La vérité : Je suis partout depuis sa création a toujours été un journal antisémite, la pire des publications antisémites !  http://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_partout

L'antisémitisme du journal se déchaîne après les émeutes de février 1934, puis encore plus après l'accession de Léon Blum à la tête du gouvernement en 1936. Il rivalise de racisme avec les publications nazies à partir de 1938 avec deux numéros spéciaux : « Les Juifs » (1938) puis « Les Juifs et la France » (1939). Dans ce deuxième numéro, Lucien Rebatet est l'auteur d’un long article sur « L’Affaire Dreyfus », article dans lequel la culpabilité de Dreyfus ne fait pas alors le moindre doute pour l’écrivain. Cette radicalisation effraie la librairie Fayard qui vend le journal en 1936 à de nouveaux actionnaires, dont le riche héritier d'origine argentine Charles Lesca, qui se définit comme un « fasciste authentique autant que calme » (en 1940, Alain Laubreaux et Charles Lesca sont arrêtés sur l'ordre de Georges Mandel).

Je suis partout réclame un fascisme à la française : « On ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme. » (14 avril 1939). Il ne cache pas sa sympathie pour le Front de la liberté esquissé par Jacques Doriot avec les principaux mouvements d'extrême droite et le plus grand parti conservateur de l'époque, la Fédération républicaine.

Jusqu'en 1941, Charles Maurras ne condamne pas ses disciples. La rupture a lieu cette année-là, lorsque le journal, interdit en 1940, peu avant l'invasion allemande, reparaît et clame son collaborationnisme.

Kleber Haedens y publia 3 fois, c'est juste, Monsieur Juvin : trois fois de trop, Mr le Maire !

1. le 25 mars 1938
2. le1er juillet 1938
3. le 22 mars 1940  avec une nouvelle intitulée “Pas de chance” (selon Pierre-Marie Dioudonnat Les 700 rédacteurs de Je suis partout 1930-1944 , Sedopols, 1993).

Kleber Haedens publia donc dans Je suis partout 21 jours après la publication d'un tract appelant l'Etat français à envoyer les juifs en première ligne . Le premier décret à prendre en cas de guerre. Kleber Haedens était-il complètement idiot et ou ne savait-il pas lire ? Dans quel cas, il ne mérite pas le nom d'une école. Il savait lire ? Il mérite encore moins le nom d'une école !

" Il ne faut pas que nos juifs se débinent. Il faut qu'ils payent toute la casse, il faut qu'ils dégustent jusqu'au bout. Il faut qu'ils deviennent otages, immédiatement, d'ores et déjà, qu'ils garentissent de leus peaux cette émancipation humaine dont ils parlent toujours. On verra comment ça se goupille".

Le tract de 4 mars 1938 encarté dans Je suis partout :

Sources : La BNF, Centre Pompidou, archives Denoël, Eugen Weber, auteur de L'Action Française, Pierre Assouline, auteur de L'Épuration des intellectuels (1944-1945)

Reste à aborder le point de la manipulation. Qui a tenté de manipuler quoi ou de manipuler qui ?

1. L'information donnée avant le vote aux assemblées
2. Les outils d'information (Internet, Presse, Wikipedia,...)
3. L'opinion publique ...

Qui a fait quoi ?

L'e-lecteur, ni sot, ni privé d'esprit critique ou de liberté de penser, en jugera.

Collège Kleber-Haedens : discours de Jean d'Ormesson
envoyé par juvin (Maire UMP de la Garenne-Colombes)

*

Reportage France 3 . Journal 19/20 du 26.11.2008

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Alors que le maire de la ville, Philippe Juvin ne lésinait pas sur les moyens pour tenter de faire passer Kleber Haedens pour ce qu’il n’était pas (comme l’explique Pierre Assouline du Monde), des habitants, eux tentaient depuis des semaines de faire savoir qui était vraiment Kleber Haedens afin que son nom ne soit pas donné à leur nouvel établissement scolaire.

Le 26 novembre, alors qu’une cérémonie à huit-clos était organisée pour dévoiler une plaque, sous la présidence de Patrick Devedjian (mais en son absence), Jean d’Ormesson, l’ami de Kleber Haedens dira tout haut face à la caméra ce que les habitants s’égosillaient à dire depuis des semaines :

“Kleber Haedens, oui, un écrivain d’extrême droite, membre de l’Action Française, qui buvait beaucoup trop, mais qui n’a jamais collaboré” (Jean d'Ormesson).

Jean d'Ormesson qui avait déjà dit en 1998 que L'histoire de la littérature française de Kleber Haedens était un pamphlet très à droite, une œuvre de combat.

Dehors, des dizaines d’administrés crient au scandale.

Cela fait des semaines qu’ils le disent, l’écrivent, le tractent, le bloguent : Kleber Haedens écrivain d’extrême droite, secrétaire de Charles Maurras, rédacteur dans tous les périodiques nationalistes, antirépublicains et antisémites qui ont pu voir le jour avant, pendant et après la seconde guerre mondiale.
Pour un établissement scolaire de la République, ce nom-là pour eux, c’est NON !

La belle affaire ! dit, écrit, tracte et blogue le maire de La Garenne-Colombes qui a proposé Kleber Haedens, l’auteur de son livre de chevet : Une Histoire de la littérature française. Un ouvrage qu’il fera d’ailleurs distribuer à tous les élèves de sixième à leur entrée au collège. Un livre destiné, selon lui, “à développer leur esprit critique”.

Et personne ne moufte !

Si en fait. L’extrême-droite se frotte les mains. Les nationalistes, les royalistes, les souverainistes et le Front national applaudissent. Ils le disent, l’écrivent et le bloguent. Passez voir dans la colonne de droite ------->

 L’Action Française étudiante ira même jusqu’à se fendre d’un hommage à Philippe Juvin. http://www.afe-blog.com/

Et personne ne s’en inquiète ?

Si, Pierre Assouline. Tout en finesse, tout en analyse et en connaissance. Il donne un avis éclairé. Il ne tranche pas, il informe.

Son billet est passé à la photocopieuse. Il circule en ville. Les administrés qui refusent ce nom, passés en quelques semaines de dix à cinquante, de cinquante à mille, seront demain vingt cinq mille.

Mais pas seulement : un habitant de la Garenne, 88 ans (et demi), menace de rendre ses décorations civiles et militaires. Lui qui a débarqué le 8 juin 1944 sur Omaha Beach sait de quoi il parle quand on évoque la participation de Kleber Haedens à la Presse nationaliste et antisémite de l’époque. Il a aussi fait partie des services de renseignements de l'Armée américaine à Paris après la libération.

Cet homme-là a repris du service. Cette fois, non pas avec un fusil mais en venant crier à Jean d’Ormesson, devant la même caméra et en signe d’apaisement : c’est votre nom, Monsieur, qu’il faut donner à ce collège : Jean d’Ormesson.

Applaudissements.

©AFP / 01 décembre 2008 17h01

Voir l'article ici

PARIS - Le Conseil national du sida a jugé que la proposition de responsables de l'UMP de mettre à disposition générale les autotests du sida était "une fausse bonne idée" qui ne répondait pas aux besoins.

Dimanche deux responsables du secteur santé à l'UMP avait demandé de "mettre immédiatement en vente libre les kits de dépistage du sida", estimant l'expérimentation en cours de tests rapides en lien avec des associations "totalement insuffisante".

"Il est nécessaire de généraliser la proposition de test de dépistage dans les structures de santé et de la banaliser", a admis le CNS dans un communiqué, rappelant que la découverte tardive de l'infection "a des conséquences néfastes sur l'espérance de vie" et que "l'ignorance du statut peut favoriser les transmissions".

Mais "en dépit de son bon sens apparent, la proposition de l'UMP de mise à disposition des autotests, à distinguer des tests rapides, ne répond pas aux besoins", ajoute le CNS.

Il a estimé que pour "sensibiliser des personnes qui ne se sentent pas concernées et les amener au dépistage", la proposition du test lors des contacts avec un médecin était "plus pertinente", de même que "l'offre de tests rapides aux urgences".

En outre le CNS souligne que "la découverte de l'infection à VIH ne s'accompagne pas nécessairement d'un recours aux soins", du fait notamment de la stigmatisation et de la discrimination des personnes infectées.

En 2007, rappelle le CNS, "un tiers des personnes qui arrivent dans le système de soin à un stade trop tardif de maladie déclarée (sida) connaissaient antérieurement leur séropositivité au VIH".

Le CNS craint encore que les autotests puissent "être utilisés avant une relation sexuelle afin de justifier le non usage du préservatif". Il note que déjà la position de l'UMP est "reprise par des groupes prônant les relations sexuelles non protégées".

Le directeur général de la santé le Pr Didier Houssin avait déjà contesté la proposition de l'UMP, estimant qu'on ne pouvait "déconnecter" le dépistage d'un message "d'information et de prévention".

Jean-Luc Romero, président d'Elus locaux contre le Sida et membre du Conseil national du sida (CNS), avait jugé la proposition "irresponsable".

(©AFP / 01 décembre 2008 17h01)

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26 novembre 2008, 16h.

Jean d'Ormesson sort d'une cérémonie. Une plaque portant le nom du collège Kleber Haedens vient d'être dévoilée.

S'avancant vers un groupe d'habitants opposés à ce que l'on donne le nom de Kleber Haedens à leur collège, il est interpellé par un manifestant :

"Alors, que l'on donne votre nom à ce collège : Jean d'Ormesson.

Applaudissement. A droite, au centre et à gauche de l'écran.

La voix du bon sens, la voix de la sagesse.

Qui est ce monsieur qui a fendu la petite foule pour crier cette idée ?

Un monsieur de 88 ans, deux fois l'âge du maire ! Kleber Haedens, il connait, il était là pour dire son désaccord.

Il était peut-être là aussi pour apaiser tout le monde.

Jean d'Ormesson, un écrivain de droite, la belle affaire ! Tout le monde serait d'accord. Il mettrait tout le monde d'accord.

Je suis évidement d'accord.

Et vous tous ? Oui, dites-le ...

Philbert

http://www.afe-blog.com

Collège Kléber Haedens

Le maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine (92), a décidé de donner au futur collège de sa ville le nom de l’écrivain Kléber Haedens. Il n’en fallait pas moins pour réveiller les bonnes gens du conseil municipal membres du parti orange, aussitôt suivi de l’arc-en-ciel, le parti de la rose, les rouges et les Verts.

Comment ose-t-on vouloir porter en triomphe le récipiendaire de trois prix littéraires dont celui du roman de l’Académie Française ? Comment ose-t-on vouloir honorer l’auteur de l’incroyable Histoire de la littérature française ?

Permettez que je mette fin au suspens : ce qui dérange surtout ces messieurs bien pensants est que Haedens était affilié à l’Action française.

En effet, cet homme mal connu a été l’un des heureux secrétaires de Charles Maurras, l’un des meilleurs élèves de Léon Daudet et enfin l’un des nombreux rédacteurs du journal Aspects de la France.

Alors que l’Éducation Nationale s’applique à gommer des livres d’Histoire toutes traces de mouvements anti-révolutionnaires, voilà que Philippe Juvin, le maire courageux (et également secrétaire national de l’UMP), fait de la résistance en choisissant de mettre son collège sous la bienveillance d’un royaliste.

A La Garenne-Colombes, il n’y aura pas de énième Collège Saint-Just, qu’on se le dise. Mieux, le maire entend bien donner une bonne place à Kléber Haedens dans ses programmes scolaires. Et le MoDem de s’indigner : « Cet ouvrage met notamment en cause la pensée des philosophes des Lumières, qui ont inspiré la Révolution et les fondements de notre République. Philippe Juvin, qui décrit sur son blog cette “Histoire de la littérature française” comme “le premier des tous les livres”, souhaiterait d’ailleurs que cet ouvrage soit distribué à tous les enfants entrant en sixième pour développer leur esprit critique ! ».

Nous pouvons saluer cette prise de position audacieuse de la part d’un élu UMP et espérer que ses détracteurs ne l’empêcheront pas de mener son projet à bien.

Carole Nozière

 

C'est ce que disait hier, Jean d'Ormesson, l'ami de Kleber Haedens (qu'aurait-il dit, s'il ne l'avait pas été ?).

Voir reportage de France 3 plus bas.

Kleber Haedens a aussi publié bon nombre de billets dans une presse résolument antisémite et nationaliste (cela, ce sont des livres d'Histoire qui le disent) mais, pour Jean d'Ormesson, Kleber Haedens n'a pas "collaboré" (ouf), c'est d'ailleurs pour cela qu'il était bien là, hier à la Garenne-Colombes à l'invitation du maire, Philippe Juvin.

A part cela, pour Jean d'Ormesson : "Kleber Haedens était un type absolument charmant !" Voir article de bibliobs.com

C'est bien ce que je disais un jour ici, à La Garenne-Colombes, "tout baigne" !

http://lecturesetcontre-lectures.hautetfort.com/

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Jean d’Ormesson pris à partie par les indécrottables républicains lors de la pose de la première pierre du Collège Kléber Haedens à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine).

Voilà le titre de l'article d'un brillant supporter de Kleber Haedens, donc du choix de Philippe Juvin, maire UMP de notre sympathique petite ville. Un maire qui a décidé tout seul, envers et contre tous de donner ce nom là, à un collège.

Brillante idée !

Cela promet pour la suite …

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L'article du Parisien, reproduit sur ce blog ne comportant pas de photo. Qu'à cela ne tienne il en a été ajouté une d'office.

C'est le "d'office" qui me gêne un peu pour la prochaine rentrée scolaire, pas vous ?

Ne serait-ce pas, par hasard le logo de l'Action Française ?

Question ?

Philbert, résolument "indécrottable".

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/jean-d-ormesso...

 

26.11.2008, 17h49 |

Leparisien.fr avec AFP

 

Jean d'Ormesson fait face aux manifestants

Polémique à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Philippe Juvin, maire UMP  et l'académicien Jean d'Ormesson ont été pris à partie mercredi par des manifestants à l'issue de la pose de la première pierre d'un futur collège, baptisé Kléber Haedens.

«Kléber Haedens est présenté comme un écrivain talentueux mais il est entièrement engagé, c'est un écrivain d'extrême droite, qui a écrit pour des revues nationalistes et fascisantes, et ses écrits sont violemment antirépublicains», a dénoncé l'une des manifestantes, Martine Bonnin, membre du Modem, qui brandissait une pancarte «Kléber Haedens, c'est non».

«D'autres noms beaucoup plus consensuels étaient possibles, comme celui du cinéaste Jacques Tati, qui a vécu à La Garenne-Colombes», a souligné Mme Bonnin.

La quarantaine de manifestants, parmi lesquels figuraient notamment des élus locaux du Modem et du PS, ont entonné le chant des partisans, et portaient des affiches où était écrit «collège de la République», tandis que se déroulait la cérémonie de pose de la première pierre du futur établissement scolaire.

Jean d'Ormesson et Philippe Juvin sont allés au-devant des manifestants et l'académicien a écrit sur une des pancartes: «Oui à mes opposants».

«C'est une question de littérature, je défends la littérature», a dit M. d'Ormesson, qui a qualifié M. Haedens de «grand écrivain» avec «deux défauts: celui de boire beaucoup et d'être d'Action française».

«Il est vrai que Kléber Haedens était un écrivain d'extrême droite mais s'il avait été un collaborateur, je ne serais pas ici», a-t-il expliqué devant la presse.

Pour le maire de la commune, Kléber Haedens était «un anarchiste de droite, un esprit libre», qui aimait ce qui «n'était pas politiquement correct». Cet écrivain, décédé en 1976, appartenait à l'Action française «avant la guerre», a-t-il encore noté.

Leparisien.fr avec AFP

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Un bien belle cérémonie ! En catimini.

L'école de la République rassemble !

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 Voir un autre article dans : bibliobs.nouvelobs.com

http://bibliobs.nouvelobs.com:80/20081126/8937/jean-dorme...